LUNDI 28 SEPTEMBRE
Couronné duc de Bohême à l'âge de 14 ans, en 921, le prince Venceslas est assassiné huit ans plus tard par son propre frère, qui convoite le trône. Il meurt en priant Dieu de pardonner à l'assassin. Sa ferveur chrétienne lui vaut d'être bientôt canonisé et de devenir le saint patron de la Bohême (aujourd'hui, la République tchèque).
DICTON DU JOUR: Un test d'intelligence prouve parfois qu'il eut été plus intelligent de ne pas s'y soumettre !
CITATION DU JOUR: L'argent est la hache qui sépare les amis inséparables.
Proverbe indien.
LES PHOTOS DE DORIANE:
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Et si nous étions devenus des animaux asservis ? Des êtres départis de leur libre arbitre et du plus simple petit pan d’autonomie. Et si la crise du Covid n’était que les prémices du futur qui nous attend ? L’État omniprésent qui régit les vies des « Monsieur Moyen » amorphes joue-t-il encore dans le camp du peuple ? Est-il encore temps de réagir ? Peut-on encore s’émanciper de cet État mastodonte qui perfuse ses propres victimes ?
Avec « Éloge de la Force », son 8ème opus, Laurent Obertone revient dans un livre choc, qui dérange, qui bouleverse, qui secoue. Et c’est son objectif. Il est encore temps de redevenir des humains debout
CA S'EST PASSE UN 28 SEPTEMBRE:
1991 : Mort du trompettiste Miles Davis.
1794 : Création de la future École Polytechnique
Le 28 septembre 1794, soit deux mois après la chute de Robespierre, le Comité de Salut public décide, à l'initiative de Lazare Carnot, de créer une École centrale des travaux publics, afin de fournir aux armées de la République française les cadres scientifiques dont elles ont besoin pour faire face à leurs ennemis.
L'école est installée au Palais Bourbon, aujourd'hui siège de l'Assemblée nationale. Sa mise en place est confiée à un collectif de savants dirigé par le mathématicien Gaspard Monge. Elle sera rebaptisée École polytechnique l'année suivante puis, en 1804, transformée par Napoléon 1er en école militaire, avec un général à sa tête, pour former les officiers d’artillerie et du génie.
1905 : Einstein découvre la relativité
Le 28 septembre 1905, la revue allemande Annalen der Physik publie un article sur une mystérieuse théorie de la relativité, ultérieurement qualifiée de «théorie de la relativité restreinte».
L'auteur est un scientifique de 25 ans qui signe Albert Einstein et n'a même pas encore son doctorat ! Il va en quelques années chambouler la physique classique héritée d'Isaac Newton et ouvrir un champ immense à la science...
1956 : La France produit ses premiers kW nucléaires à Marcoule
Le 28 septembre 1956, la France devient le premier pays d'Europe occidentale à produire de l'énergie atomique. G1, la pile atomique construite à Marcoule dans le Gard, avait entamé une réaction nucléaire le 7 janvier de la même année puis était montée en puissance jusqu'à être apte à faire tourner un générateur EDF. Commence pour la France une ère nouvelle basée sur l'énergie atomique, dont on espère qu'elle garantira son indépendance énergétique. En 1974, dans l'année qui suit le premier choc pétrolier, elle relance son effort avec le Plan Messmer qui prévoit 58 réacteurs atomiques supplémentaires.
1958 : Référendum sur la Constitution de la Ve République
Le 28 septembre 1958, à l'invitation du général Charles de Gaulle, les Français votent par référendum pour une nouvelle Constitution. Rédigée sous l'égide de Michel Debré, elle marque la naissance de la Cinquième République.
1841 :Naissance de Georges Clemenceau
28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée, France) - 24 novembre 1929 à Paris
Georges Clemenceau, médecin vendéen, entre en politique au début de la IIIe République. Orateur de talent, il prend la tête de la gauche que l'on dit «intransigeante» ou «radicale» mais s’en tient longtemps à un rôle d'opposant qui lui vaut le surnom de «tombeur de ministères».
Il fonde en 1901 le premier parti politique français, le «parti républicain radical» et entre pour la première fois au gouvernement en 1906 (à 65 ans !). Il mène à son terme la séparation des Églises et de l'État avant de revenir dans l’opposition où il s'affirme comme un partisan déterminé de la revanche sur l’Allemagne, vainqueur de la France en 1870-1871.
Quand éclate la Grande Guerre, en 1914, Clemenceau multiplie les attaques verbales contre le gouvernement et l'état-major. Du fait de sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à la victoire totale, il est appelé à la tête du gouvernement en 1917. Il y gagne les surnoms de «Tigre» et «Père de la Victoire». Avec affection, les poilus des tranchées l'appellent plus simplement «Le Vieux».
Par haine de l'Allemagne, Clemenceau introduit dans le traité de paix de Versailles des termes humiliants qui serviront plus tard les desseins d'Adolf Hitler. Pas plus que les autres chefs alliés, il ne peut empêcher l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en une myriade de petits États vindicatifs et indéfendables qui se révéleront des proies idéales pour le IIIe Reich hitlérien.
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