Gilbert Giraud évoque l'élection municiple 2020 à TOURTOUR avec un interview du Maire et ses commentaires.
Pour avoir le texte complet avec les photos et commentaires allez sur le blog de Gilbert Giraud
Le maire de Tourtour prépare l’élection municipale de 2020 : pour lui .... ou pour qui ..?!....
Publié par | mardi 12 mars 2019
Pour l’élection municipale de 2020 des bruits avaient couru mais ont perdu très vite de leur ampleur, d’autres rumeurs courent encore mais sans avoir toutes les garanties de crédibilité... Certaines hypothèses avaient été avancées mais se sont révélées aventureuses pendant que d’autres ont été proposées mais ne semblent pas encore bien réalistes... Autrement dit, le flou s’est bien installé au village concernant les candidats éventuels et le scrutin municipal conserve pour l’instant son mystère...
En bon stratège manipulateur, notre maire Pierre Jugy a voulu profiter de ce vide apparent pour venir participer à cette morosité ambiante locale en s’adressant à la sphère médiatique...
Article de Var-Matin du samedi 19 janvier 2019 :
titre : Pierre Jugy : « Les maires sont écrasés et humiliés »
sous-titre : Le maire fustige la cassure entre un Etat soumis aux diktats de l’Europe et les Français
Voeux, ambitions politiques, comment s’annonce cette année 2019 pour le maire de Tourtour, Pierre Jugy.
Vos voeux pour 2019 ?
P.J : Comme la plupart des maires, je veux faire en sorte que la population vive heureuse, dans la joie, avec un emploi. Depuis que nous avons été élus en 2008, nous n’avons jamais augmenté les impôts, pas plus qu’on les augmentera cette année. Je formule aussi le voeu que le calme revienne dans notre pays et notre région. Mais qu’il
revienne pour les bonnes raisons. Qu’on finisse par entendre ce que les gens expriment haut et fort.
C’est-à-dire ?
P.J : Quand le gouvernement annonce des mesures prises pour faire plaisir aux gens, ils ressentent qu’ils n’ont pas été entendus.
Que pensez-vous de la concertation nationale ?
P.J : Je crains qu’elle ne soit pas ressentie par nos populations comme quelque chose de productif. Les gens ont la certitude que ce que l’on veut les pousser à dire n’a de but que de les calmer et pas du tout d’aller dans leurs revendications. J’ai ouvert la mairie en tout début de crise des gilets jaunes, pour que les gens formulent leurs doléances. Très peu sont venus à cette permanence.
Vous comprenez les GJ ?
P.J : Je condamne les destructions, la violence, mais il faut comprendre aussi que, quand on n’a plus d’autres moyens pour se faire entendre, certains aillent jusqu’à ces extrémités. La méthode douce, les maires veulent continuer de la maintenir. Mais arrivé un moment, si on n’a pas la compréhension de l’Etat, on rendra les clés.
Que sentez-vous chez vos confrères ?
P.J : Une volonté de baisser l’écharpe et de dire que puisque l’on n’est pas entendu on s’en va.
sous-titre : Le maire fustige la cassure entre un Etat soumis aux diktats de l’Europe et les Français
Voeux, ambitions politiques, comment s’annonce cette année 2019 pour le maire de Tourtour, Pierre Jugy.
Vos voeux pour 2019 ?
P.J : Comme la plupart des maires, je veux faire en sorte que la population vive heureuse, dans la joie, avec un emploi. Depuis que nous avons été élus en 2008, nous n’avons jamais augmenté les impôts, pas plus qu’on les augmentera cette année. Je formule aussi le voeu que le calme revienne dans notre pays et notre région. Mais qu’il
revienne pour les bonnes raisons. Qu’on finisse par entendre ce que les gens expriment haut et fort.
C’est-à-dire ?
P.J : Quand le gouvernement annonce des mesures prises pour faire plaisir aux gens, ils ressentent qu’ils n’ont pas été entendus.
Que pensez-vous de la concertation nationale ?
P.J : Je crains qu’elle ne soit pas ressentie par nos populations comme quelque chose de productif. Les gens ont la certitude que ce que l’on veut les pousser à dire n’a de but que de les calmer et pas du tout d’aller dans leurs revendications. J’ai ouvert la mairie en tout début de crise des gilets jaunes, pour que les gens formulent leurs doléances. Très peu sont venus à cette permanence.
Vous comprenez les GJ ?
P.J : Je condamne les destructions, la violence, mais il faut comprendre aussi que, quand on n’a plus d’autres moyens pour se faire entendre, certains aillent jusqu’à ces extrémités. La méthode douce, les maires veulent continuer de la maintenir. Mais arrivé un moment, si on n’a pas la compréhension de l’Etat, on rendra les clés.
Que sentez-vous chez vos confrères ?
P.J : Une volonté de baisser l’écharpe et de dire que puisque l’on n’est pas entendu on s’en va.
Et vous l’écharpe ?
P.J :Je vais la garder jusqu’au bout. Après, on verra.
Vous avez eu des ambitions électorales, êtes-vous découragé ou stimulé par ça ?
P.J : Cela me décourage totalement.
Mélenchon ?
P.J : On me demande qui je vais soutenir. C’est amusant. J’ai fait une campagne des législatives où j’appelais tous ceux qui avaient, et c’est étrange, les revendications portées par les gilets jaunes aujourd’hui. Je prônais le fait que le parti politique était bien moins important que ce que l’on voulait accomplir. J’ai demandé à la France insoumise, EELV, le Rassemblement National, ceux qui avaient envie de porter notre territoire à l’Assemblée nationale de voter pour moi. Seul le RN a décidé de pousser des gens qui, comme moi, portaient ce discours. Aujourd’hui, parmis les gilets jaunes, il y a des gens de tous les partis. C’est bien la preuve qu’il y a un message de la population qui a besoin de s’exprimer. Certains le font d’une façon violente parce qu’ils sont en train de mourir de faim.
P.J :Je vais la garder jusqu’au bout. Après, on verra.
Vous avez eu des ambitions électorales, êtes-vous découragé ou stimulé par ça ?
P.J : Cela me décourage totalement.
Mélenchon ?
P.J : On me demande qui je vais soutenir. C’est amusant. J’ai fait une campagne des législatives où j’appelais tous ceux qui avaient, et c’est étrange, les revendications portées par les gilets jaunes aujourd’hui. Je prônais le fait que le parti politique était bien moins important que ce que l’on voulait accomplir. J’ai demandé à la France insoumise, EELV, le Rassemblement National, ceux qui avaient envie de porter notre territoire à l’Assemblée nationale de voter pour moi. Seul le RN a décidé de pousser des gens qui, comme moi, portaient ce discours. Aujourd’hui, parmi
Est-ce que les maires doivent mettre le feu ?
P.J : Ce n’est pas mettre la panique qui est important mais de se faire entendre. On ne se fait pas entendre car il y a eu une razzia électorale phénoménale et exceptionnelle dans l’histoire de notre République, qui a investi le Président des pleins pouvoirs à l’AN, lui permettant de faire passer tout ce qu’il veut. Cela génère un sentiment de mépris chez les populations qui estiment que les lois votées, à tort ou à raison, favorisent une partie de la population la plus riche. Ils ne sont pas d’accord. Et la réponse "c’est comme ça, nous avons été élus pour ça", est perçue comme de l’arrogance
P.J : Ce n’est pas mettre la panique qui est important mais de se faire entendre. On ne se fait pas entendre car il y a eu une razzia électorale phénoménale et exceptionnelle dans l’histoire de notre République, qui a investi le Président des pleins pouvoirs à l’AN, lui permettant de faire passer tout ce qu’il veut. Cela génère un sentiment de mépris chez les populations qui estiment que les lois votées, à tort ou à raison, favorisent une partie de la population la plus riche. Ils ne sont pas d’accord. Et la réponse "c’est comme ça, nous avons été élus pour ça", est perçue comme de l’arrogance
Où en sont vos ambitions politiques ?
P.J : Je n’en ai pas. Je voudrais arriver à mener à son terme ce mandat avec toutes les difficultés supplémentaires qui tombent chaque jour. Avec notre volume financier, mais sans les subventions. Il n’y a plus qu’une marge de manoeuvre : l’augmentation des impôts. Mais ça va contre mon engagement, alors on commence à tirer la langue.
Que faire ?
P.J : La révolution ! Il y a aujourd’hui un abandon des maires de droite comme de gauche, qui avaient jusqu’à ce jour réussi à travailler parfaitement ensemble. A ce jour, beaucoup ne souhaitent plus se représenter. Ils n’ont plus plus les moyens de maintenir la qualité de vie de leurs administrés, ni d’aboutir sur leurs projets, ils se demandent à quoi ils servent. Humiliation supplémentaire, le préfet écrase sous sa semelle les décisions votées par le conseil municipal. L’Etat et le préfet viennent de prendre deux décisions ridicules, vexantes et humiliantes pour les représentants de la République. Il nous a été demandé à la fois de délibérer sur le maintien du rattachement administratif à la sous-préfecture de Draguignan, dont nous dépendions, et pour la dissolution du syndicat mixte du haut Var, alors que plus de 16 communes ont délibéré pour le maintenir. Le préfet les a balayées. C’est un véritable camouflet. Si on ne sert à rien, autant rendre les clés de nos mairies. Pourtant, les intercommunalités sont censées produire des économies ? Qu’on nous les montre ! Nos employés communaux s’occupaient de dossiers, de la facturation de l’eau, l’urbanisme, le tourisme... Ils restent employés communaux et on embauche de nouveaux personnels pour faire ce travail au sein des intercommunalités. C’est une aberration. On rajoute des couches et on multiplie les coûts.
P.J : Je n’en ai pas. Je voudrais arriver à mener à son terme ce mandat avec toutes les difficultés supplémentaires qui tombent chaque jour. Avec notre volume financier, mais sans les subventions. Il n’y a plus qu’une marge de manoeuvre : l’augmentation des impôts. Mais ça va contre mon engagement, alors on commence à tirer la langue.
Que faire ?
P.J : La révolution ! Il y a aujourd’hui un abandon des maires de droite comme de gauche, qui avaient jusqu’à ce jour réussi à travailler parfaitement ensemble. A ce jour, beaucoup ne souhaitent plus se représenter. Ils n’ont plus plus les moyens de maintenir la qualité de vie de leurs administrés, ni d’aboutir sur leurs projets, ils se demandent à quoi ils servent. Humiliation supplémentaire, le préfet écrase sous sa semelle les décisions votées par le conseil municipal. L’Etat et le préfet viennent de prendre deux décisions ridicules, vexantes et humiliantes pour les représentants de la République. Il nous a été demandé à la fois de délibérer sur le maintien du rattachement administratif à la sous-préfecture de Draguignan, dont nous dépendions, et pour la dissolution du syndicat mixte du haut Var, alors que plus de 16 communes ont délibéré pour le maintenir. Le préfet les a balayées. C’est un véritable camouflet. Si on ne sert à rien, autant rendre les clés de nos mairies. Pourtant, les intercommunalités sont censées produire des économies ? Qu’on nous les montre ! Nos employés communaux s’occupaient de dossiers, de la facturation de l’eau, l’urbanisme, le tourisme... Ils restent employés communaux et on embauche de nouveaux personnels pour faire ce travail au sein des intercommunalités. C’est une aberration. On rajoute des couches et on multiplie les coûts.
Que faire ?
P.J : Il faudrait adapter les lois votées pour les grosses intercommunalités, aux territoires où ce n’est pas possible. On supprime des compétences qui étaient gérés en bon père de famille par des élus parce que des fonctionnaires ont décidé de faire des grosses patates sur la carte. C’est lamentable !
Comment s’y opposer ?
P.J : Il pourrait y avoir une action gilet jaune de l’écharpe tricolore. Sauf que l’engagement d’un élu est de maintenir la sécurité des populations, leur sérénité, et de ne pas mettre de l’huile sur le feu auprès des institutions administratives. Mais plutôt d’amortir les lois votées par les députés pour qu’elles soient applicables avec le moins de dommages au plan local. Mais on se rend compte qu’on n’y arrive plus car les décisions prises en haut lieu ne le sont pas en fonction des besoins de l’Etat français, mais pour respecter les engagements de Bruxelles afin que les 27 pays suivent la même ligne de marche.
L’eau est le prochain sujet brûlant ?
P.J : Tourtour maîtrise son eau d’une façon ancestrale. Nous avons formé nos équipes pour ne pas avoir d’interventions extérieures. Le simple fait que les députés décident de nous prendre cette gestion va exactement à l’opposé de nos délibérations. Une grande société dont je tairais le nom va venir, parce qu’elle en a reçu le mandat par l’Etat, nous expliquer dans notre village comment livrer et facturer au prix qu’elle voudra et réparer des canalisations dont elle ne connaît même pas les emplacements, avec du personnel hors-zone et des coûts qui vont se rajouter. C’est une épée de Damoclès qui va nous tomber dessus. C’est un désastre économique, sanitaire et financier.
Conclusion ?
P.J : Les grands élus français ont des salaires très importants et sont pratiquement obligés de garder leur mandat tant ils ont des avantages. Les 36 000 petites communes sont gérées par des maires qui n’ont pas de carrières politiques. Ils ont une autre vie. Ce qui fait que nous pouvons dire ce que nous voulons, quand nous le voulons. Les gens ont le sentiment que si leurs maires ne sont pas entendus, ils ne le sont pas eux-mêmes.
Interview recueilli par Isabelle Dert-Bono
P.J : Il faudrait adapter les lois votées pour les grosses intercommunalités, aux territoires où ce n’est pas possible. On supprime des compétences qui étaient gérés en bon père de famille par des élus parce que des fonctionnaires ont décidé de faire des grosses patates sur la carte. C’est lamentable !
Comment s’y opposer ?
P.J : Il pourrait y avoir une action gilet jaune de l’écharpe tricolore. Sauf que l’engagement d’un élu est de maintenir la sécurité des populations, leur sérénité, et de ne pas mettre de l’huile sur le feu auprès des institutions administratives. Mais plutôt d’amortir les lois votées par les députés pour qu’elles soient applicables avec le moins de dommages au plan local. Mais on se rend compte qu’on n’y arrive plus car les décisions prises en haut lieu ne le sont pas en fonction des besoins de l’Etat français, mais pour respecter les engagements de Bruxelles afin que les 27 pays suivent la même ligne de marche.
L’eau est le prochain sujet brûlant ?
P.J : Tourtour maîtrise son eau d’une façon ancestrale. Nous avons formé nos équipes pour ne pas avoir d’interventions extérieures. Le simple fait que les députés décident de nous prendre cette gestion va exactement à l’opposé de nos délibérations. Une grande société dont je tairai
Conclusion ?
P.J : Les grands élus français ont des salaires très importants et sont pratiquement obligés de garder leur mandat tant ils ont des avantages. Les 36 000 petites communes sont gérées par des maires qui n’ont pas de carrière
Interview recueilli par Isabelle Dert-Bono
Commentaires du site "Tourtour, notre village" : (Ndlr)
Le but est donc manifestement de décourager les bonnes volontés qui auraient envie se présenter tête de liste 2020 dans le "village dans le ciel "... Les décourager en leur expliquant son propre découragement (ou supposé tel !)...Belle tactique pour une démarche aussi vicieuse que contraire à la morale et à la démocratie...Mais.....mais.... Si Pierre Jugy a adopté cette posture, c’est évidemment qu’il a une petite idée derrière la tête (à moins que ce soit de chaque côté !). Son comportement lors des vœux sous la salle polyvalente plastifiée avait mis la puce à l’oreille de certains mais aussi la blatte dans la narine gauche de plusieurs autres... Ce jour-là, sous le beau soleil de midi et demi, Pierre Jugy a largement donné l’impression qu’il pensait à l’élection municipale prochaine... L’article de Var-Matin conforte encore plus cette hypothèse... Néanmoins, rien ne permet -pour l’instant- de savoir si Pierre y pense comme candidat à un troisième mandat ou s’il y pense en tant que passeur de flambeau à son successeur qu’il adoubera bientôt... La famille Révelli (au sens large) sera-t-elle concernée ? Le couple Le Tinnier continuera -t-il à avancer ses pions pour faire une "dame" ? Le successeur deviendrait-t-il alors une "successeuse" ? Quel rôle sera joué par la nouvelle égérie du maire ? (si vous ne voyez pas de qui il est question, il est temps de consulter les pages Jaunes à la rubrique "Ophtalmologues" !..). Un candidat (ou une..) venant d’un domaine sur la route d’Ampus peut-il émerger et créer une surprise ?...Mais.....mais.... Ne nous précipitons pas ! Ne nous affolons pas ! Il reste environ 14 mois : les événements vont se préciser, les langues se délier, les hypothèses se vérifier, les suppositions se confirmer ou les prévisions se contredire ...Nul doute que l’on a devant nous quelques belles semaines de rigolades et plusieurs mois de galéjades électorales. En un mot, on ne va pas pouvoir éviter de se régaler !!..
Il semble bien clair, contrairement aux affirmations estivales de Jean-Louis Le Tinnier (qui n’avait pas de doutes mais des certitudes !!), que Pierre Jugy sera candidat en 2020... Pour lui ?... ou pour qui Il reste quelques perles dans l’article (en particulier la fabuleuse question : "et Mélanchon" ?) et j’avoue ne pas résister à l’envie d’y revenir bientôt....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire