La danse de la pluie des vaccinés haineux
par H16
L’empilement invraisemblable de règles idiotes dans l’Éducation nationale finissait, la semaine dernière, par faire déborder la soupière des parents, des enfants et des enseignants au point de déclencher à la fois un mouvement de rétropédalage peu serein d’un gouvernement complètement dépassé de clowns à seringues, et à la fois une petite grève d’enseignants qui, ayant tout compris, demandent encore plus de contraintes et de vexations. Cette expérience sociale permet d’illustrer à quel point beaucoup trop de nos semblables ont un amour sans limite pour la Danse de la Pluie. Dans bien des disciplines techniques éminemment complexes, les paramètres sont, en réalité, si nombreux qu’il faut des années de pratique pour en comprendre les impacts et, surtout, leur importance relative les uns par rapport aux autres. On pourrait citer, parmi des centaines, les cas de l’informatique, de l’électronique, de la chimie, de l’impression 3D où obtenir un bon résultat nécessite une solide maîtrise des outils, des dosages, des modes opératoires, des informations, des pratiques et des contraintes. Pour les profanes, il est rapidement trop complexe de s’attaquer de front à ces techniques : ils s’avèrent incapables de classer les paramètres par ordre d’importance, et font rapidement n’importe quoi, tripotant par ci, tripotant par là en espérant un résultat favorable sans l’obtenir, ce qui les pousse à la fin à invoquer les Dieux de la Pluie pour que ça marche. Les jeunes parents ont ce sentiments les premiers jours avec leur bébé : comme il ne communique pas verbalement, ils essayent tout ce qu’ils peuvent. Quand les parents sont normalement doués, quelques mois et quelques lardons plus tard, la sérénité s’est installée et seuls les paramètres essentiels sont vraiment gérés et ajustés. Pour l’impression 3D, les débutants se focalisent facilement sur la température de la pièce, le temps d’exposition au dixième de seconde près, tout en ignorant (stérilement) le fait que la machine est mal ajustée, le zéro mauvais, le modèle mal foutu, ce qui résulte évidemment en un chaos sans nom qui ne fonctionne pas et les projette dans une nouvelle phase d’introspection relative … à la température de la piece, le temps d’exposition ou le jour de la semaine. Il en va de même avec la covid : les profanes conformistes répèteront scolairement des choses du genre « ça réduit les effets graves » ou « les masques protègent les autres », goberont les régulations administratives, se feront booster et rebooster avec zèle, et tenteront, comme avec les bébés peu communicatifs, comme avec l’impression 3D rétive, comme avec ces applicatifs informatiques opaques, d’en faire une synthèse logique, et ce même si l’ensemble n’est qu’un empilement de syllogismes, d’approximation, de mensonges et d’absurdités. Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble a une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top. Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume. Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement. Vous êtes farouchement contre les personnes non vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position n’est-elle justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être porté à votre passif. En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas (et même de moins en moins bien), vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés. C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?). La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable. Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon plus de vaccinés dans les urgences que de non vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort. Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical fait définitivement preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvre de talent d’une arnaque évidente.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire