Une tribune libre de Jean Messiha
Stéphanie Monferme sera-t-elle la goutte, que dis-je, le flot de sang qui fera déborder le vase ?
Elle tombée, comme tant d’autres, sous les coups de racailles issues de certaines immigrations et elles seules. Maghreb principalement mais aussi Moyen-Orient, Afghanistan, Pakistan, Tchétchénie et Afrique subsaharienne.
Ne nous y trompons pas. Les crimes abjects commis au nom d’Allah ne sont que la pointe sanglante d’un iceberg de haine anti-française, anti-occidentale, anti-blanche et anti-chrétienne qui gangrène toute une partie de notre société. Le « djihadisme » n’est qu’un élément de la guerre qui nous est menée. S’y ajoute la guérilla urbaine des jeunes immigrés arabes et noirs contre l’Etat, les crimes atroces commis contre les Français pour un mauvais regard, un mot de travers ou une cigarette refusée. Et ne parlons même pas de ce harcèlement des femmes, blanches ou simplement libres, par des « relous », certes autrefois « gaulois », mais aujourd’hui majoritairement « reubeus » et « renois ».
Face à cette réalité, il faut impérativement se garder de sombrer dans une rancœur raciste qui ne correspond pas à nos valeurs et ne résoudra en rien cette problématique existentielle qui nous assaille.
Mais nous ne pouvons pas non plus nous laisser endormir plus longtemps par la fable du « tout finira par s’arranger ».
Car on connait la rengaine. « Plus de milliards déversées sur les cités, moins d’élèves par classe dans les territoires de non-France ou d’après France, plus de contrition sur notre passé colonial, plus de mixité sociale (traduisez ethnique), plus de flics, plus de laïcité etc. finiront bien par résoudre cette adversité profonde ». Mais en « même temps, pour reprendre le grand écart macronien, on garde ouvertes les vannes de ces immigrations qui non seulement altèrent profondément notre identité profonde mais nous amènent pauvreté, communautarisme, extrémisme religieux, antisémitisme, sexisme, homophobie, surcoût social, sur-délinquance, terrorisme, mais aussi, et de plus en plus, une insurrection urbaine quotidienne. Guerre larvée qu’on nous oblige a subir au motif que la France reste ouverte, humaniste, fidèle à ses traditions d’accueil bla-bla-bla… quitte à en crever !
Eh bien non.
« On va s’arrêter là », répond calmement Marianne, magnifique incarnation féminine de la nation française.
Le viol du pays c’est fini.
Nous allons progressivement reprendre en main notre destin civilisationnel.
Progressivement, oui. Mais ça sera très long !
Regardons, en effet, les choses en face, chers compatriotes. Le mal s’est tellement enkysté qu’il faudra une génération pour en venir à bout. Une génération c’est une éternité, oui, et nous avons à la fois envie et besoin d’aller plus vite. Mais certainement pas au prix de la démocratie et de l’Etat de droit. Car s’affranchir de l’un et/ou de l’autre au nom de l’exaspération et de l’urgence, c’est précisément ce qui distingue les extrémistes de gauche ou de droite, les cocos ou les fachos, des républicains.
Nous devons baser notre stratégie de reconquête nationale sur la préparation, la méthode, la détermination et les lois.
Ce n’est pas parce que les textes actuels sont insatisfaisants que l’on doit s’en passer ou les dépasser. Quand les lois et leur chapiteau ultime, la constitution, ne correspondent plus aux besoins de la nation, alors on en change. Mais pour en changer il y a des règles. Et ces règles nous les respecterons. Inspirons-nous de la patience et de l’opiniâtreté de nos amis britanniques.
Entre le lancement du processus du Brexit, qui peut être daté du Discours du Trône de mai 2015 prononcé par Sa Majesté posant le principe d’un référendum, et la sortie effective de l’Union européenne, il s’est écoulé cinq ans et demi durant lesquels tout fut fait pour empêcher la réalisation du vœu populaire.
Des millions de britanniques ont trouvé ça très long, trop long. Mais pour rien au monde et certainement pas pour aller plus vite, ce grand peuple n’aurait piétiné les règles de leur vieille et belle démocratie.
Pour mettre hors d’état de nuire les ennemis de la France, il faudra gagner deux élections clés. Celle qui conduit une femme ou un homme à l’Elysée d’une part, et celle qui porte une majorité de près de 300 députés à l’Assemblée nationale, d’autre part. Mais ce n’est pas tout. L’Etat de droit ce sont aussi cinq institutions fondamentales : le Conseil Constitutionnel, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour de Justice de l’Union Européenne, largement aux mains d’adversaires résolus de la France.
Nous vivons aujourd’hui dans une « République de juges » idéologisés qui se moquent comme d’une guigne des aspirations du peuple. Bien entendu, il n’est pas question de les chasser comme les marchands du temple même si l’envie nous dévore. Il faudra combattre ces félons avec l’arme suprême de la démocratie : le référendum, les révisions des traités voire au pire notre retrait. Il n’y a que devant cette arme atomique qu’ils s’inclineront. Et nous leur infligerons autant d’Hiroshima démocratiques que nécessaires jusqu’à leur capitulation devant la volonté populaire.
Rien ne peut se faire sans la sanction du scrutin populaire.
Il n’est en effet pas question de laisser des militaires, aussi bien intentionnés et patriotes soient-ils, s’imposer ou s’interposer comme recours. En retraite, ils ont parfaitement le droit de s’exprimer pour défendre notre pays, comme d’ailleurs certains d’entre eux viennent de le faire dans une récente tribune publiée dans Valeurs Actuelles. Régulièrement d’autres professions publiques prennent la plume dans les journaux, à l’instar des magistrats en poste, sans que cela ne suscite d’ailleurs la moindre polémique. Mais les militaires, furent-ils en retraite, ne doivent pas laisser penser, même en creux et sans doute maladroitement, que l’armée interviendrait. Il est tout aussi inopportun qu’un chef de parti politique invite cette institution, par essence neutre, à prendre parti. L’armée doit protéger le pays mais doit également obéir aux ordres que le pouvoir politique légitimement élu lui donne. Et si ce dernier lui demande de l’aider à rétablir l’ordre là où il le faut, elle doit se mettre en marche. Mais ni avant ni sans cet ordre.
Nous savons que pour nous voir confier la mission de redressement du pays il nous faut convaincre avec un programme qui trace le chemin d’une reconquête totale : économique, sociale, nationale, sécuritaire et identitaire.
J’ai déjà abordé la partie économique et j’y reviendrais dans les semaines à venir. Je vais aborder dans le détail ce que nous devons proposer aux Français en matière migratoire, sécuritaire et identitaire qui est, à juste titre et au vu de l’actualité aussi régulière que sanglante, leur priorité.
L’immigration zéro est illusoire. Mais l’établissement de quotas annuels est à la fois possible et souhaitable, même si ceux-ci doivent être pour longtemps réduits à leur portion congrue.
- Quotas pour le regroupement familial ;
- Quotas pour les visas de travail ;
- Quotas pour les étudiants ;
- Quotas pour l’asile y compris celui des mineurs isolés qui devra être demandé dans l’ambassade ou le consulat de France du premier pays d’exil ou de transit après la fuite ;
- Zéro régularisation pour les clandestins. Ils doivent d’abord quitter le territoire et demander un visa de travail depuis leur pays d’origine.
Pour les étrangers en situation régulière présents sur notre sol, nous devons réviser la loi de façon à pouvoir supprimer le droit au séjour en cas de délits sérieux, de chômage chronique ou de menace à l’ordre public.
Les clandestins c’est-à-dire ceux qui se sont introduits ou se maintiennent illégalement en France doivent être pourchassés – oui j’ose le terme – et internés dans les Centres de Rétention Administratif, non plus pour 90 jours maximum mais jusqu’à leur expulsion, peu importe le temps que cela prend. On réglera ainsi la question de la coopération ou non-coopération des pays d’origine.
Cela suppose d’augmenter massivement et rapidement la capacité de ces centres, quoi qu’il en coûte et, de préférence, sur des terrains militaires abandonnés afin de ne pas être butte aux chicaneries des maires des communes hôtes.
Mais cela suppose surtout de sortir les juges trop souvent « roses » ou « rouges » y compris dans la justice administrative de la gestion migratoire.
La délivrance et le renouvellement des titres de séjour doit redevenir un acte administratif qui relève d’un choix politique porté par le Ministère de l’Intérieur en liaison avec le Ministère du Travail et basé sur des critères objectifs. Les recours doivent exister car un premier niveau de décision peut se tromper ou se montrer abusif ou inéquitable. Mais ces recours doivent demeurer au sein de l’appareil d’Etat. Les étrangers qui ne foutent rien ou foutent le bordel et parfois les deux seront virés par décision administrative.
Le nouveau rôle du juge devra être strictement limité à la constatation de l’existence ou du défaut de titre de séjour pour éviter les méprises et le « zèle » excessif de certains fonctionnaires.
Rien de tout cela ne se fera sans de grandes batailles médiatiques, législatives, constitutionnelles contre la mobilisation du camp des malsains qui manifestera partout pour défendre la colonisation et l’invasion.
Dernier point à traiter, la question de ceux qui sont de nationalité française.
La réponse est largement dans la question. Quand on est Français, on est Français, quelle que soit la manière dont on a acquis notre nationalité et la date à laquelle on l’a acquise. Il existe naturellement la possibilité de sa déchéance. Mais ne nous leurrons pas cela restera nécessairement un procédé tout à fait exceptionnel et concernera ceux qui se sont rendus coupables d’actes de guerre contre la France (terrorisme).
Nous abrogerons le droit du sol pour lui substituer un droit de la naturalisation beaucoup plus exigeant selon le principe « la nationalité française s’hérite ou se mérite ». Pour ceux qui sont devenus Français, et malgré ce que l’on pense de la folie du droit du sol, s’appliquera la loi, comme pour nous tous, et ce que nous tracions notre « francité » depuis un siècle ou depuis un an. Et cette nouvelle loi sera dure pour les prédateurs de toute nature et toutes origines.
Notre contrat social est exceptionnel. Nous sommes un des pays les plus généreux du monde à l’égard de ses citoyens et nous entendons le rester. La contrepartie que je propose est la sévérité absolue à l’égard de ceux qui rompent ce pacte national. Depuis le moment où ta maman te porte dans son ventre jusqu’à ton dernier souffle, la société est à tes cotés. Elle t’éduque gratuitement, t’aide à te loger, te paie à ne rien faire quand tu ne peux (ou ne veux pas) travailler, te soigne gratuitement ou presque, t’offre mille occasions de te cultiver, te distraire ou faire du sport à un prix dérisoire (maison de la culture, clubs subventionnés, etc.), t’offre des transports en commun à une fraction de son coût réel et j’en passe. Ce que l’on exige de toi, c’est que tu respectes la collectivité qui t’accueille. Et si tu ne le fais pas, tu vas le payer et le payer d’autant plus cher que ce que tu as commis est grave.
Il reste la question de l’islam. Que devons-nous faire de cette religion qui est la seule qui engendre menaces et attaques insupportables ?
L’islam restera en France. Il ne s’en ira pas. Il n’y a pas à lutter contre l’islam en tant que foi, car, sur le plan terrestre, cette foi en vaut bien une autre. Mais il faut lutter contre tout ce qu’elle contient de contraire et d’adverse à notre idéal républicain. Et cela ne manque pas.
Cette religion doit être sous surveillance et il faudra prendre des mesures supplémentaires pour lui montrer que notre civilisation prévaudra sur sa part d’obscurantisme.
Nous la soumettrons aussi par les symboles, et le premier d’entre eux est celui du voile islamique qui ne devra plus avoir droit de cité dans aucun bâtiment sur lequel flotte le drapeau tricolore. Plus d’étendard féminin de l’islamo-fascisme dans nos écoles, nos universités, nos mairies, nos préfectures, nos hôpitaux publics, nos assemblées nationales et locales et autres. Pour émerger, la République a dû mater le catholicisme, alors religion de la majorité et pilier de notre civilisation. Alors nous saurons faire plier la religion de Mahomet qui n’est ni majoritaire ni historique. Encore faut-il que nous ayons le courage de nous préparer un combat long et éprouvant, combat auquel se joindront nombre de Français musulmans qui ont choisi d’être et de vivre Français.
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