Lundi 17 mai
Aujourd'hui nous fêtons: Pascal, Pascaline, Antonina, Antonie.
Les Pascal sont des solitaires; ils n'aiment rien tant qu'à méditer. Malgré ce goût pour la réflexion, ils ne sont jamais morbides. Ce sont des compagnons agréables et enjoués, des hommes droits et francs. En amitié comme en amour, ils sont d'une grande fidélité. Mais attention, ils ont la rancune tenace.
Berger pyrénéen du XVIe siècle, illettré et gauche, Pascal Baylon arrive, grâce à son obstination, à entrer dans un couvent de Valence (Espagne).
Franciscain à 24 ans, il se signale par son humilité. Il refuse l'offre d'accéder à la prêtrise et s'en tient à un emploi de portier.
Dicton du jour: A la Saint-Pascal, traiter les pucerons, c’est radical.
Citation du jour: Il faut de la sérénité pour accepter les choses qu'on ne peut pas changer, du courage pour changer les choses qu'on peut changer, et de la sagesse pour distinguer l'un de l'autre."
Les photos du jour: Laurence Capelle BrylakNotre Provence
Dessin ou histoire du jour:
Nicolas Monin-veyret
Chez en Marche se sont les locaux qui sont à vendre, alors que chez les LR se sont leur âmes et leur convictions qui sont achetées par EN MARCHE...
Marchés du jour:
LE LUNDI LE MARCHE EST A
FLAYOSC
A table:
***************************************Restaurant Pizzeria LE BISTRONOMIQUE2 Place de la Mairie 83111 AMPUSTel: 06 95 07 64 00
Des évènements lors d'un 17 mai:
1050 : Guido d'Arezzo nous lègue sa notation musicale
Le 17 mai 1050 s'éteint à Santa Croce d'Avellano un moine du nom de Guido (Guy), à l'âge d'environ 60 ans.
Ce moine bénédictin s'était fait connaître à la cathédrale d'Arezzo, entre Sienne et Florence, comme professeur de musique. Il est l'inventeur de la notation musicale encore en vigueur...
Remarquable pédagogue, Guido d'Arezzo est à l'origine du système de notation musicale encore en vigueur. Ce système a révolutionné l'apprentissage de la musique car il a dispensé les artistes d'apprendre par coeur, à l'oreille, les morceaux de musique et de chant. Il a facilité la transcription des notes et leur lecture.
Les premières portées musicales
Les premières notations musicales à base de portées et de notes sont apparues au VIIIe siècle à Metz et à Saint-Gall (aujourd'hui en Suisse) à l'initiative des chanoines en charge du chant liturgique (ainsi appelle-t-on le chant qui accompagne les cérémonies religieuses).
Les musiciens ont d'abord utilisé des signes musicaux ou neumes en « campo aperto » sans ligne. Ensuite, pour aider les copistes à conserver les proportions verticales, on a introduit une, puis deux puis trois lignes.
Une main musicale
Guido d'Arezzo a ajouté une quatrième ligne à la portée et, ce faisant, il a introduit un moyen mnémotechnique, la « main guidonienne », pour représenter les notes : dans ce système d'écriture, en effet, tous les degrés de l'échelle musicale peuvent être assimilables aux jointures et aux phalanges des cinq doigts de la main gauche ouverte.
Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de « gamme » aujourd'hui donné à son système de notation musicale.
Les notes étaient auparavant désignées par les premières lettres de l'alphabet. Pour désigner les notes qui prennent place sur les quatre lignes de sa portée, Guido d'Arezzo s'est servi des premières syllabes d'une hymne à Saint-Jean-Baptiste (la dernière note, SI, est une contraction des deux initiales de Sancte Johannes) :
« UT queant laxis / Pour que puissent
« REsonare fibris / résonner des cordes
« MIra gestorum / détendues de nos lèvres
« FAmili tuorum, / les merveilles de tes actions,
« SOLve polluti / ôte le péché,
« LAbii reatum, / de ton impur serviteur,
« Sancte Iohannes. / ô Saint Jean.
Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cette hymne, en effet, et la chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme. Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle et le ut, jugé trop dur à l'oreille, transformé en do par Bononcini en 1673. Quant au mot solfège, il vient tout simplement des notes sol-fa.
La portée de Guido, étendue à cinq lignes, s'est généralisée très vite à l'ensemble du monde musical mais, à la différence des Latins, les Anglais et les Allemands sont restés fidèles aux lettres de l'alphabet pour désigner les notes. En anglais, do ré mi fa sol la si devient : C D E F G A B.
1904: Naissance de Jean Gabin
17 mai 1904 à Paris - 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine
Monstre sacré du cinéma français, Jean Gabin, de son vrai nom Jean Alexis Moncorgé, est l'un des acteurs les plus populaires du XXe siècle avec à son actif un nombre impressionnant de films dits « classiques ». Il connaît le succès sous la direction de Julien Duvivier (La Bandera, La Belle équipe, Pépé le Moko) puis de Jean Renoir (La Grande illusion, La Bête humaine) et Marcel Carné (Le Quai des brumes). Refusant de tourner pour la Continentale, société de production française financée par les Allemands, il émigre aux États-Unis après une fuite par l’Espagne en février 1941...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire