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Le relais de Saint-Denis, bouchon provençal à Tourtour : la révélation de l’année....
Les mesures de restrictions liées à la pandémie Covid-19 vont être assouplies à compter du 19 mai : ce jour-là, les restaurants et les bars pourront ouvrir leurs terrasses pendant que les boutiques ciblées non-essentielles vont également pouvoir accueillir leurs clients... A Tourtour, la place des Ormeaux va retrouver le charme qui l’a rendue célèbre sur les cinq continents (et dans le ciel aussi puisque notre village y est représenté !)...
Pour les retrouvailles printanières avec les clients, les restaurants vont devoir respecter certaines consignes (jauge à 50%, mesures de prévention et gestes barrières, distanciation physique...) mais ces contraintes ne rebuteront guère les amateurs qui ont très longuement patienté pour revenir "à table"...
Notre place du village possède plusieurs restaurants, de tous types, de tous tarifs, de toutes qualités, de tous accueils et chacun peut y trouver son compte (même si les avis peuvent changer à la sortie !!)... Un nouvel établissement a ouvert l’an dernier mais le patron n’a guère pu servir son menu très longtemps , à cause d’importants de rénovation et ensuite à cause des contraintes sanitaires. Cette année, Williams (sa maman tient au "s") va pouvoir étaler son registre et montrer les multiples facettes de son talent... Ceux qui ont déjà pu se régaler à la table du Relais de Saint-Denis ( j’espère que ce sera cet été pour moi !) sont unanimes pour reconnaître que la carte et le menu ne ressemblent pas à l’offre habituelle des restaurants situés sur la place, autour de la fontaine. C’est la révélation tourtouraine et nul doute que tout sera fait pour que la note ne baisse pas... Par exemple, la fameuse caillette de Callian, le pain de campagne au levain du fournil d’Ampus, le gâteau Paris-Tourtour... Ohlala, les papilles s’agitent !...
Quelques repères historiques et éthymologiques du "bouchon" (sans empiéter sur le cochonnet !)... :
Le bouchon est un restaurant typique où l’on mange des spécialités, dont le tablier de sapeur, les quenelles, la salade lyonnaise et la cervelle de canut. Le tout est généralement servi très copieusement et arrosé d’un verre de beaujolais ou de côtes-du-rhône. Cité par de nombreux auteurs, ce lieu traditionnel se doit d’être simple et convivial. "Dans ces bouchons s’épanouit une ambiance qui ne souffre pas l’exportation, et dont la fortune fugace procède de critères impondérables qui tiennent à la fois de la qualité du vin servi au comptoir, de la tête du patron, et des pieds de cochon présentés sur la table !" Citons également Jean-Marie Fonteneau : "Le vrai “bouchon" se doit d’entretenir une tradition sincère de la cuisine lyonnaise, basée sur l’authenticité des produits, mais il doit aussi être un foyer d’accueil chaleureux dans la joie et la bonne humeur.".Nul doute que Williams saura conjuguer la charte du bouchon d’entre Rhône et Saône avec les conventions de la cuisine gastronomique tourtouraine...
Contrairement à ce que l’on entend, l’appellation " bouchon " ne viendrait pas du fait qu’on y « bouchonnait » (frotter avec un bouchon de paille) les chevaux des clients. Ce nom viendrait plutôt de l’habitude qu’avaient autrefois les cabaretiers de signaler leur établissement par une botte de rameaux ou de branchages accrochée à leur porte. Nizier du Puitspelu confirme cette hypothèse dans son Littré de la Grand’Côte , en définissant le mot « bouchon » comme étant :
1. (des) branches de pin, formant autant que possible la boule, et qu’on suspend, en guise d’enseigne à la porte des cabarets […]. Dimin. de bousche , en vieux franç. faisceau de branchage.
2. Le cabaret lui-même.
le saucisson à l’ail, pistaché et brioché
Depuis 1997, l’Association de défense des bouchons lyonnais décerne un label nommé "Authentiques bouchons lyonnais ", afin d’identifier les établissements considérés parmi les plus typiques et les plus anciens. Les détenteurs du label se distinguent par un autocollant représentant Gnafron, un verre de vin à la main, symbole lyonnais du plaisir de la table, et une nappe à carreaux. Ils sont actuellement une vingtaine de restaurants à posséder cette griffe emblématique. Après plusieurs années de fonctionnement, l’association doit faire face aux critiques. En 2012, la CCI de Lyon lance son propre label : " Les Bouchons Lyonnais ", également illustré par un Gnafron. Parmi les restaurants détenteurs de ce nouveau label, on en retrouve certains qui étaient déjà d’ "Authentiques bouchons lyonnais ".
Un petit coucou à Marie, Jean-Charles, Sébastien, tourtourains qui font tourner le restaurant "le Bouchon" à
Bauduen...
Avec Williams, on se dirige bientôt vers la confrérie des "bouchons provençaux" dont le siège historique sera Tourtour...
Williams nous attend et nous attendons Williams... |
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