Le Danemark va limiter drastiquement le nombre de “non-Occidentaux” dans les quartiers
Dans les zones sensibles, dans les quartiers difficiles, le gouvernement social-démocrate danois a décidé de réduire à 30% le nombre de non-occidentaux et de massivement reloger les familles concernées dans d’autres logements sociaux. Il se promet d’atteindre cet objectif en dix ans. Durant cette parenthèse, les infractions commises dans ces quartiers défavorisés seront réprimées plus sévèrement. On n’appellera plus ces lieux des « ghettos » mais des sociétés religieuses et culturelles parallèles.
Je n’ose même pas penser à ce que la simple annonce de telles mesures susciterait comme manifestations en France, invocation des droits de l’homme, humanisme compassionnel, procès en xénophobie et cruauté républicaine. La différence est énorme entre le pragmatisme danois et la pudeur française. Entre la volonté d’affronter les problèmes et celle, paradoxale, de les observer. Le constat, pourtant, doit être relativement le même, qu’il soit fait au Danemark ou en France. Mais le premier pays en tire des conclusions et le second s’en effraie. Le réel, pour l’un, est un enseignement, pour l’autre, un repoussoir.
Petit pays, grands moyens
Une fois que la réalité est connue, décrite et analysée, que ses conséquences désastreuses pour la vie collective sont clairement identifiées, il s’agit seulement d’élaborer et de mettre en œuvre une politique dont la finalité sera de s’attaquer au mal en prenant, s’il le faut, les grands moyens pour combattre le déplorable vivre-ensemble des quartiers difficiles.
Comme la social-démocratie danoise ne se réfugie pas derrière des considérations absurdement morales mais se confronte au cœur du sujet, l’incompatibilité de certains modes de vie et de pensée entre eux, elle n’hésite pas, parce qu’elle veut être efficace, à recomposer des zones pour éviter que les non-occidentaux y dominent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire