Mardi 09 février
Aujourd'hui nous fêtons: Apolline, Sabin, Rainald.
Plutôt bien dans leur peau, les Apolline ne se laissent jamais aller et n'ont jamais une minute à perdre. Quand elles se posent, ce n'est jamais pour bien longtemps et quand elles tombent amoureuses, plus rien ne les arrête.La sainte du jour fut martyrisée à Alexandrie en 249. Insensibles à son grand âge, ses bourreaux lui brisèrent les dents. Apolline se jeta alors dans le brasier préparé à son intention plutôt que de renier sa foi. Elle est invoquée contre les maux de dents !
Dicton du jour: À la Sainte-Apolline, l'hivers s'achemine ou touche à sa fin présage certain.
Citation du jour: On n'a jamais perdu sa journée quand on a contribué pour sa part à faire pénétrer dans une âme humaine un peu de gaieté et de lumière.
Madame de Girardin.l'occasion. Lui-même se définit comme un « conteur ». Se partageant entre le cinéma, le théâtre et la littérature, travaillant souvent sur des adaptations, tant pour le théâtre que pour le cinéma ou la télévision, il rencontre très fréquemment un succès critique et public.
Les services périscolaires seront donc annulés automatiquement durant cette période.
Les photos de Virginie Michel:
Balade aux Lacs des Péguières, dans les mimosas de l’Estérel
On passe la barrière forestière pour emprunter la piste désormais piétonne et atteindre le premier lac, bordé de roseaux et de chênes. On ouvre les oreilles, car ici, on entend souvent le bruit des grenouilles qui nichent en face dans les roseaux… La présence de mimosa est faible sur ce lac. Mais on aperçoit déjà les quelques arbustes, créant de petites tâches jaunes dans le paysage, de l’autre côté de la rive.
En continuant dans la direction des mimosas, on longe la rive du lac, pour passer le gué. Selon le niveau de l’eau, on passe soit sur le chemin, soit sur les plots plantés dans les broussailles pour accéder aux premiers pompons dorés qui bordent le chemin.
Mais pourquoi du mimosa dans l’Estérel? L’histoire du mimosa sur la côte d’Azur est liée à celle du développement du littoral à la Belle Epoque.Ces plantes décoratives vont faire fureur dans les années 1850, lorsque les riches hivernants de la Côte d’Azur vont en agrémenter leurs jardins, pour ses flocons jaunes et ses effluves si particulières. Malgré sa forte progression sur la côte, la flore endémique méditerranéenne résiste, et les magnifiques fleurs de Séné de Provence, les brins de lavande ou encore les cistes, extasient également nos cœurs d’amoureux de l’Estérel.
ou nous grimpons le sentier caillouteux, marqué d’une croix jaune.
reconnaissable et si photogénique. Le « Bonnet » sera un peu notre gardien tout au long de la balade, car on l’apercevra depuis chacun des étangs que nous traverserons.
On arrive désormais à l’un des clous de notre balade, le « tunnel de mimosa ». Les pompons jaunes embaument nos pas, les arbustes nous encerclent de toute part, créant un passage sombre où Mini-M imagine aussitôt les loups tapis derrières les buissons. On traverse le tunnel jusqu’à son extrémité, en levant la tête vers le ciel, désormais complètement bouché par les superbes grappes jaunes.
On suit le chemin en empruntant le petit pont à droite qui enjambe un ruisseau tapissé de jaune lui aussi, avant de longer à nouveau sur notre droite la rive du ruisseau, invisible sous sa chape de mimosas. On comprend ici combien le mimosa prospère dans les coins ombragés et humides.
Le sentier pierreux remonte sur la colline pour aboutir sur le second lac, celui que nous aimons tout particulièrement pour son petit îlot. Pour monter sur cette motte de isolée, il faut emprunter les marches de pierre qui permettent d’enjamber une partie
de l’étang. Ce mini îlot est notre lieu de prédilection pour jeter des cailloux ou s’imaginer sur un radeau. On peut là aussi faire le tour de l’étang pour admirer les reflets du Bonnet du Capelan dans l’eau paisible et observer la végétation endémique.
Ici, le mimosa n’a pas encore fait son chemin. Mais c’est une question d’année avant qu’il n’envahisse aussi les bords de ce deuxième lac.
Car même si le mimosa a beaucoup de succès, les forestiers de l’Estérel préféreraient qu’il ne prolifère pas. La plante, envahissante, est à l’origine d’une diminution de la biodiversité. Elle forme un taillis impénétrable, appauvrissant les sols et la flore des ruisseaux. Et en véritables amoureux de l’Estérel, on déteste cette fleur autant qu’on la trouve resplendissante.
Marchés du jour:
LE MARDI LE MARCHE EST A
AIGUINES
FIGANIERES
LORGUES
A table:
Café Bar Brasserie
Fanfan continue les plats à emporter pendant la fermeture de la boulangerie.
Des évènements lors d'un 09 février:
1900 : Création du Trophée Davis
Le 9 février 1900, un joueur de tennis américain, Dwight Filley Davis, étudiant à Harvard, crée à partir d'un bloc de 18 kg d'argent massif le Trophée qui porte son nom, en forme de saladier ! Cette Coupe Davis sera disputée dès le mois d'août suivant à Boston (Massachusetts).La Coupe Davis se distingue des autres grandes compétitions par le fait qu'elle oppose des équipes nationales et non des individus. Les vainqueurs obtiennent gloire et honneur mais aucune rémunération... de sorte qu'aujourd'hui, les grands professionnels boudent cette compétition au profit de tournois plus richement dotés.
1953 : Naissance du Livre de Poche
Le 9 février 1953, Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publie à Paris les premiers titres d'une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le n°1 est un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisent un public jeune et peu fortuné.Déjà, en 1905, les éditions Jules Tallandier avaient commercialisé des livres sous l'appellation « livre de poche » mais il ne s'agissait encore que de littérature de gare (petits romans populaires). La véritable naissance du format de poche remonte à la création par Allen Lane, en 1935, en Angleterre, des éditions Penguin. Dans le domaine francophone, on peut citer la collection Marabout, créée à Verviers (Belgique) en 1948.
1878: Naissance de André Citroën
9 février 1878 à Paris - 3 juillet 1935 à ParisAndré Citroën fonde en 1915 à Paris, quai de Javel, une usine de munitions qu'il convertit après la Grande Guerre en une usine d'automobiles. Il va dès lors employer son génie à créer des modèles plus innovants les uns que les autres. En 1929, il produit 100.000 véhicules soit le tiers de la production française. L'industriel témoigne aussi d'une grande imagination dans la promotion de sa marque : illumination de la tour Eiffel, croisière jaune,..
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