Attaque en Autriche, en plein cœur de Vienne
CETTE NUIT
Julien Michel
Tout commence par un son, un son reconnaissable entre mille, celui qui avait transpercé Paris en 2015 : le son des balles en plein centre-ville. Puis quelques images de caméras de sécurité, dans lesquelles on distingue un homme habillé tout de blanc, barbu. Il tire sur un jeune homme isolé, puis continue son chemin. Le jeune homme bouge encore… le tireur revient et l’achève… Comme un air de déjà-vu. Comme un cri de désespoir s’agissant de Vienne, dont l’histoire avec l’islam est pluriséculaire… et douloureuse.
Selon les autorités, plus de six scènes de crimes.
À l’heure de la rédaction de ces lignes, le bilan provisoire s’élève à 2 morts, dont – semble-t-il – l’un des terroristes, 15 blessés, dont 7 graves, mais surtout… des terroristes ont pris le large, ils sont introuvables ! L’angoisse monte donc dans les rues de Vienne : tout peut continuer demain, ou un autre jour. Tant que les bêtes ne sont pas abattues, elles peuvent mordre.
Vers 23 heures, la République Tchèque a annoncé le rétablissement des contrôles aux frontières, afin d’éviter que les assaillants s’échappent d’Autriche.
Et d’ailleurs, si ces monstres passaient à Prague, ils seraient accueillis par des citoyens armés jusqu’aux dents : là-bas, c’est autorisé…
Avant 1 heure du matin, le ministre de l’intérieur autrichien tweetait “Nous sommes toujours aux prises avec une potentielle attaque terroriste. L’un des terroristes pourrait avoir été tué. Notre demande est toujours en vigueur : restez à l’intérieur. Nous sommes toujours en train de lutter contre les terroristes”.
Dans un tweet suivant, il évoque “plusieurs assaillants lourdement armés”.
Parallèlement, le chancelier autrichien a annoncé que “pour que la police puisse se dédier pleinement à la lutte contre le terrorisme, le gouvernement fédéral a décidé que les forces armées prendront le relais et se chargeront de la protection des lieux sensibles à Vienne“.
Juste après 1 heure du matin, le ministre de l’intérieur Karl Nehammer a tenu une conférence de presse. Il indique qu'”au moins un terroriste” est toujours en liberté et il demande aux parents de ne pas scolariser leurs enfants ce mardi matin. D’autre part, il confirme “plusieurs personnes tuées et blessées”.
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