Cet article rappelle les principales attributions de l'agglomération qui ont de fortes répercutions sur notre village. Il faut saluer la démarche de notre maire d'accorder enfin une place à cette institution.
L'article reprend intégralement le site de la communauté:
- Présentation du bureau communautaire
- Compétences obligatoires
- Compétences optionnelles
- Compétences facultatives
C'est bien, mais insuffisant car il est légitime de vouloir en connaître un peu plus sur le fonctionnement et le budget .
On pouvait donc s'attendre à plus de détails, mais rien ne filtre sur les recettes et les dépenses. Il serait intéressant de souligner les points forts et les points faibles de cette administration et de démontrer les avantages pour notre commune.
Les communautés d'agglomération sont censées faire des économies d'échelle et devraient de ce fait être profitables pour les contribuables. Est-ce bien le cas?
N'ayant aucun document, et les membres étant muets sur leur gestion, il m'est difficile d'avoir une opinion sur la réalité. Toutefois je constate comme tout contribuable que les impositions sont de plus en plus lourdes. Un sondage montre une attente de la baisse de la pression fiscale:
Les collectivités montent les impôts mais ne baissent pas assez leurs dépenses
Près des trois quarts des Français (73 %) considèrent que les communes et les communautés de communes ou d’agglomération ne font pas d’efforts suffisants pour maîtriser leurs dépenses et éviter la hausse des impôts locaux.
Cette proportion est stable, en légère hausse même (+2 points), par rapport à mai 2011 (enquête Ifop pour L’Observatoire de la fiscalité et des finances publiques). Seuls 27 % des Français pensent le contraire, et ils ne sont que 3 % à penser « tout à fait » que les collectivités font des efforts suffisants en ce sens.
Ce jugement négatif est plus fort parmi les catégories populaires (77 %), en particulier les employés (79 %), et dans le sud-est de la France (80 %). Concernant la proximité politique des personnes interrogées, les sympathisants du Front national sont ceux qui partagent le plus ce jugement (83 %), et plus largement ceux qui ont voté Marine Le Pen au premier tour de la dernière élection présidentielle (81%). 77 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont du même avis.
A l’inverse, les catégories professionnelles supérieures, au niveau de vie plus élevé, considèrent plus massivement (38 %) que les efforts sont suffisants, en particulier les professions libérales et cadres supérieurs (40 %). Si seuls 21 % des Français considèrent que les efforts des collectivités locales ne sont « pas du tout » suffisants, ce taux monte à 30 % chez les 65 ans et plus, 29 % chez les sympathisants UMP, 31 % chez les sympathisants FN, et 37 % chez les sympathisants du Modem (alors qu’ils ne sont que 11 % chez les sympathisants de gauche).
La création des communautés de communes est plutôt une source de dépenses supplémentaires
Pour plus de six Français sur dix (61 % précisément), la création des communautés de communes et d’agglomération a été pour le contribuable «plutôt une source de nouvelles dépenses et de nouveaux impôts».
Ce sentiment est partagé plus largement encore parmi les Français habitant dans une commune rurale (64 %), tandis qu’à l’inverse, les habitants de l’agglomération parisienne sont moins nombreux (55 %), à deux ans de l’instauration du Grand Paris censé remplacer l’ensemble des intercommunalités de la petite couronne, à avoir cette impression. Seul un peu plus d’un Français sur dix (12 % précisément) voit la création des communautés de communes et d’agglomération comme une source d’économie. Le gros quart restant (27 %) les voit comme « ni l’un, ni l’autre ».
Sur cette question également, un clivage gauche/droite est à l’œuvre. Ainsi, seuls 51 % des sympathisants de gauche considèrent que leur création a été source de nouvelles dépenses et de nouveaux impôts contre 71 % à droite. Les salariés du secteur public sont, eux aussi, plus nombreux (64 % contre 57 % chez les salariés du privé) à affirmer qu’elle a été source de dépenses et d’impôts nouveaux, tout comme les retraités, nettement plus nombreux (70 %) que le reste de la population à le déclarer. Au contraire, les professions libérales et cadres supérieurs et les employeurs ou indépendants sans aucun salarié pensent davantage que la moyenne des Français qu’elle a été source d’économies (respectivement 20 % et 21 % contre 12 % en moyenne).
Il faut sanctionner les collectivités trop dépensières en baissant les subventions de l’Etat
Plus de huit Français sur dix (81 %) estiment qu’il conviendrait de réduire les subventions de l’Etat aux collectivités locales les plus dépensières.
Il s’agit d’une progression de 6 points par rapport à une précédente mesure datant de mai 2011, où ils étaient 75 % à approuver cette idée. Seuls 3 % des Français ne sont « pas du tout » d’accord avec cette proposition (-3 points par rapport à mai 2011). Les Français de 65 ans et plus sont plus nombreux à être d’accord avec une réduction des subventions aux collectivités dépensières (88 % contre 76 % des 18-24 ans) et c’est dans l’agglomération parisienne que le taux d’approbation est le plus fort (87 % contre 81 % dans les communes urbaines de province et 79 % dans les communes rurales).
D’un point de vue des affinités politiques, les sympathisants de droite et d’extrême droite sont largement plus favorables à cette proposition : 87 % des sympathisants UMP comme des sympathisants FN, et même 95 % des sympathisants de l’UDI. Les sympathisants de gauche sont plus nombreux à ne pas être d’accord, en particulier ceux du Front de Gauche (24 %) et d’EELV (23 %)."
En fait l'intercommunalité est ressentie comme un étage supplémentaire dans l'organisation administrative de la France. Les dépenses de fonctionnement ont elles pour autant baissées dans les communes?
Ces dépenses sont évidemment au détriment des investissements et de la pression fiscale.
C'est l'asphyxie administratif qui gangrène la vie citoyenne.
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