PLAN DE RELANCE
Qui veut (encore) perdre des milliards ?
Les pays qui se sortent le mieux de la crise du Covid-19 sont ceux qui ont réduit depuis des années leur dette publique, diminué leurs dépenses et entrepris des réformes structurelles. Il n’y a pas de secret… mais cette politique de bon sens n’est pas celle de nos gouvernants actuels et passés. Juste avant le confinement, la santé budgétaire de la France était déjà au plus mal : la Cour des comptes s’alarmait du redressement « quasiment à l’arrêt » des finances publiques. Une crise sanitaire et un confinement massif plus tard, rien ne va plus. La crise économique post-confinement s’annonce sérieuse pour toute la planète et gravissime pour la France, selon les analystes de l’OCDE. Et pour la quatrième fois en 45 ans, après les plans de relance qui ont fait suite aux chocs pétroliers de 1975 et 1981, puis à la crise des subprimes en 2008, le gouvernement Castex va rendre public le sien, le 3 septembre. À l’heure où nous bouclons ce numéro, il se dit que les dépenses engagées devraient s’élever à 100 milliards d’euros. Les trois précédents plans de relance se sont soldés par autant de coûteux échecs financés via la matraque fiscale. Et il y a fort à craindre que l’Histoire ne se répète, car ce n’est pas à coups de milliards de dépenses publiques et d’endettement massif que l’on remet un pays en marche après une crise économique, ni en appauvrissant ses citoyens. Au final, ce sont bien eux qui le financent ce plan de relance…
Jean-Baptiste Leon
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