A lire l'article suivant de BFM, il est désormais évident que les clowns politiques sont à tous les étages. Le mensonge semble faire partie de la règle générale et ils ne sont plus crédibles.
Il faut peut-être chercher là, la véritable cause de l'abstention à toutes les élections depuis bien avant l'apparition du corona virus qui est devenu l'excuse providentielle. L'abstention est en grande partie due à ce comportement inacceptable, complété par un manque d'écoute et de consultation des citoyens complètement ignorés.
"C'est totalement inconcevable"
quand Roselyne Bachelot disait en avoir fini avec la politique
BFM
Elle était pourtant catégorique. Roselyne Bachelot a fait son grand retour en politique ce lundi en entrant au gouvernement Castex au poste de ministre de la Culture. L'ancienne ministre de l'Écologie sous Jacques Chirac, de la Santé puis des Solidarités et de la Cohésion sociale sous Nicolas Sarkozy, a dit oui à Emmanuel Macron pour succéder à Franck Riester.
Une arrivée surprise car rien ne laissait présager son retour à la tête d'un ministère. Et pour cause, Roselyne Bachelot a plusieurs fois répété vouloir laisser la politique de côté: en témoigne son parcours en tant qu'animatrice et éditorialiste à la télévision et à la radio depuis plusieurs années.
"Un cauchemar"
Chroniqueuse régulière des "Grosses Têtes" sur RTL, l'ancienne députée avait été reprise en mai dernier par ses camarades, plongée sur son téléphone alors qu'elle passait à l'antenne. Ses camarades de studio lui avaient alors demandé si elle avait été éventuellement contactée pour redevenir ministre.
"Mon Dieu! Malheur! Oh bah non ! Attendez mais c'est un cauchemar!", avait alors répondu Roselyne Bachelot à Laurent Ruquier.
La chroniqueuse avait alors expliqué que certains fans avaient déposé comme nom de site web "Roselyne 2022" et songeait alors à l'animateur Stéphane Plaza comme éventuel ministre de la Culture.
"J'ai fait mon temps dans la vie politique active"
Une réponse donnée sur le ton de l'ironie alors que la ministre avait mis fin à sa carrière politique en mai 2012, après l'élection de François Hollande à la présidence de la République.
"On peut toujours regretter de quitter le pouvoir mais on n'a pas à regretter de quitter le pouvoir", expliquait-elle alors à l'époque, quelques jours avant sa passation de pouvoirs avec Marisol Touraine.
Invitée en février 2016 chez Jean-Jacques Bourdin,
Roselyne Bachelot se désolait alors de la vie politique, délaissée selon elle par la jeunesse. Une tristesse pour celle qui se disait "beaucoup trop vieille" pour revenir un jour en politique. "J'ai fait mon temps dans la vie politique active", disait-elle alors.
"Jamais, jamais"
Une décision "irrévocable", affirmait-elle en octobre 2016 sur le plateau du Grand Journal sur Canal +. "La politique est une drogue [...] et les gens pensent que je suis gravement intoxiquée et que si on me faisait une proposition je l'accepterai et non'", assurait-elle.
"Jamais?" l'interrogeait encore en octobre 2017 son Laurent Ruquier dans l'émission "On n'est pas couché" sur France 2. "Jamais, jamais", rétorquait-elle alors, "je respecte mes engagements".
Même réponse en 2017 sur le plateau de "C à Vous" sur France 5 où elle évoquait "un aller sans retour". La même année, au cours d'un entretien réalisé avec le HuffPost avec le magistrat honoraire Philippe Bilger, l'ancienne ministre déclarait que "le retour de Roselyne Bachelot en politique c'est totalement inconcevable. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Il faut pas. il faut que les choses soient irrémédiables sinon elles n'ont pas de noblesse". Roselyne Bachelot a visiblement considéré cette fois-ci que l'eau était trop bonne pour ne pas s'y rebaigner.
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