Suite à des travaux de voirie en cours devant l'immeuble, la fibre a été sectionnée et l'usage d'internet est pertubée. Cela cause un retard dans la publication du jour et je m'excuse de ce désagrément.
Les mises à jour seront au coup par coup.
MARDI 29 OCTOBRE
Les Narcisse tiennent du sommeil et des songes par leur origine éthymologique (narkos, en grec, renvoie au sommeil, à l'oubli). Par la légende du bel éphèbe qui, se mirant dans l'eau d'un lac, tomba amoureux à mourir de sa propre image, ils sont des êtres dominés par leurs difficultés de communication.
Aujourd'hui, nous fêtons aussi Jean-Paul II
DICTON DU JOUR: Quand à la Saint-Narcisse, il y a trop de moucherons, pour le laboureur, ce n'est pas bon. (il fait chaud trop tôt).
CITATION DU JOUR:Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal.
Confucius.
Conseils jardinage du 29 octobre, aujourd'hui c'est le moment...
De planter une nouvelle haie à feuilles caduques.
De décorer la maison de coloquintes et potirons.
De cesser quasiment les arrosages aux cactus.
DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:
MARCHES DU JOUR:
CA S'EST PASSE UN 29 OCTOBRE:
29 octobre 1709 : Port-Royal rasée sur ordre de Louis XIV
Le 29 octobre 1709, le roi Louis XIV met un terme au jansénisme. Il disperse les religieuses de Port-Royal des Champs et fait raser l'abbaye, dont seules subsistent aujourd'hui les ruines romantiques.
29 octobre 1922
Mussolini accède au pouvoir
Le 29 octobre 1922, le roi d'Italie Victor-Emmanuel III nomme Benito Mussolini président du Conseil (l'équivalent de Premier ministre).
Il va s'ensuivre de façon progressive un régime totalitaire d'un genre nouveau...
André Larané
Un parti non-démocratique
Mussolini a fondé en novembre 1921 le Parti National Fasciste, premier parti d'Europe occidentale ouvertement non-démocratique.
À partir de l'été 1920, il a mis ses troupes paramilitaires au service de la contre-révolution.
Ces miliciens armés reconnaissables à leur uniforme, les « Chemises noires », multiplient les campagnes d'intimidation.
Ils attaquent les Bourses du travail, lieu de rassemblement des syndicats ouvriers et brisent les grèves. Ils bastonnent leurs victimes, les purgent à l'huile de ricin ou parfois les assassinent !
Les fascistes apparaissent ainsi comme des garants de l'ordre (!) face aux menaces révolutionnaires. Ils bénéficient à ce titre de l'indulgence des forces de l'ordre et de la justice et sont regardés avec bienveillance par le patronat italien.
Avec des effectifs supérieurs à plus de 700 000 en 1922, le Parti fasciste n'arrive pas pour autant à convaincre le corps électoral. Mais il démontre une nouvelle fois sa force en août 1922 en brisant une grève générale lancée par le parti socialiste et dirigée contre lui.
Là-dessus, Mussolini menace de marcher sur Rome à l'image du poète Gabriele d'Annunzio et de sa « Marche sur Fiume ». Les Chemises noires de province, au nombre d'environ 40 000, commencent à converger vers la capitale.
Face à cette menace de coup d'État, le roi Victor-Emmanuel III n'ose pas décréter l'état de siège par crainte d'une guerre civile. Comme le président du Conseil, le vieux libéral Giacomo Giolitti (80 ans), il pense que Mussolini peut, après tout, aider à sauver un régime en pleine décomposition et qu'il sera toujours temps de s'en débarrasser après.
Le 29 octobre 1922, le roi propose donc à Mussolini qui, de Milan, observe prudemment les événements, de prendre la tête du gouvernement dans les règles.
Les Chemises noires poursuivent malgré tout leur marche sans rencontrer de résistance, pour le symbole. Pour donner l'illusion d'une prise de pouvoir personnelle, Mussolini entre dans la capitale italienne le 30 octobre, entouré des hiérarques et des militants fascistes, au terme d'une très symbolique « Marche sur Rome ». Le Duce lui-même a pris le train Milan-Rome et rejoint la tête de ses troupes à l'entrée de la capitale.
À la tête d'un gouvernement qui ne compte que quatre ministres fascistes, Mussolini se montre dans les premiers temps respectueux des règles constitutionnelles. Sa détermination et son verbe lui valent la sympathie des élites, y compris d'illustres intellectuels comme Benedetto Croce.
Mais, dans les provinces, les Chemises noires poursuivent la mise au pas des organisations syndicales. La fête du Travail du 1er mai est supprimée. La grève est enfin interdite. Et en novembre 1922, la Chambre des députés et le Sénat votent les pleins pouvoirs à Mussolini pour un an.
Celui-ci va affirmer son autorité de façon progressive (à la différence de Hitler, dix ans plus tard). Contrairement aux apparences et aux dires de la propagande (« Il Duce ha sempre ragione »), il va devoir en permanence se plier à des compromis avec le roi, l'armée, son propre parti et la Constitution. Conformément à celle-ci, il n'est que Premier ministre, ce qui va permettre au roi Victor-Emmanuel III, chef de l'État et chef des armées, de le destituer en juillet 1943 par un « coup de majesté ».
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