BLOCAGE 17 NOVEMBRE – Les automobilistes mécontents vont-ils paralyser la France ? Des centaines de manifestations sont prévues partout dans l’Hexagone le samedi 17 novembre 2018, afin de protester contre l’augmentation récente des prix du carburant, notamment du gazole. Un blocage routier national est prévu : il prendra la forme de barrages au péages des autoroutes (A5, A6, A8, A9…), d’opérations escargot sur les rocades ou des concerts de klaxons dans les centre-villes.
Auto Moto vous propose d’y voir plus clair dans cet article. Comment va se passer concrètement la journée du 17 novembre ? Pourquoi les automobilistes protestent-ils ? Pourquoi parle-t-on de mouvement des « gilets jaunes » ? Quelles seront les zones touchées par le blocage ? Comment trouver la carte des actions menées ? Découvrez sur cette page tout ce qu’il faut savoir sur ce mouvement.
17 novembre : quelles actions ?
Sur des centaines de sites en France, la journée du 17 novembre sera marquée par la mobilisation des automobilistes. Pour l’heure, le mouvement ne semble pas « piloté » par une organisation connue, mais, au contraire, décentralisé et spontané. Les actions prendront différentes formes, selon les choix des organisateurs locaux. Citons quelques exemples éclairants :
- A Lisieux (Calvados), il est demandé aux automobilistes de se rassembler à 7h00 pour rejoindre le péage de Dozulé et le bloquer
- A Auxerre (Yonne), les organisateurs invitent les automobilistes à bloquer le rond-point de Paris à 10h00
- Près d’Antibes (Alpes-Maritimes), on encourage les automobilistes à rouler au ralenti à 13h30 entre une station Total de l’A8 et le péage le plus proche dans le cadre d’une opération escargot.
L’outil de recherche Facebook vous permettra de trouver les évènements prévus près de chez vous… Pour y participer ou pour les éviter !
Quelle est l’origine du mouvement ?
A l’origine du mouvement, on retrouve l’initiative d’une jeune entrepreneuse de Seine-et-Marne, Priscillia Ludosky. Fin mai, elle a mis en ligne sur le site internet Change.org une pétition intitulée : « Pour une baisse du prix des carburants à la pompe ». A ce jour, elle a recueilli près de 800 000 signatures. « Quand j’ai vu mon plein passer de 45 à 70 euros, j’ai cherché à savoir de quoi était composé ce prix, explique la jeune femme de 32 ans. Je me suis rendu compte que le gouvernement pouvait agir en baissant les taxes. C’est donc ce que je lui demande » explique-t-elle à nos confrères du Parisien.
Selon CheckNews, le site de vérification de l’information de Libération, deux transporteurs franciliens ont lancé le 12 octobre un évènement Facebook appelant à un « blocage national » fixé au 17 novembre. De nombreux groupes similaires ont émergé à partir de la mi-octobre. La majorité affirme ne pas être lié à un quelconque parti politique ou syndicat. Certaines personnes ayant relayé les appels à manifester appartiennent cependant à des mouvements politiques, comme Franck Buhler, responsable de Debout la France.
A l’origine du mouvement, on retrouve l’initiative d’une jeune entrepreneuse de Seine-et-Marne, Priscillia Ludosky. Fin mai, elle a mis en ligne sur le site internet Change.org une pétition intitulée : « Pour une baisse du prix des carburants à la pompe ». A ce jour, elle a recueilli près de 800 000 signatures. « Quand j’ai vu mon plein passer de 45 à 70 euros, j’ai cherché à savoir de quoi était composé ce prix, explique la jeune femme de 32 ans. Je me suis rendu compte que le gouvernement pouvait agir en baissant les taxes. C’est donc ce que je lui demande » explique-t-elle à nos confrères du Parisien.
Selon CheckNews, le site de vérification de l’information de Libération, deux transporteurs franciliens ont lancé le 12 octobre un évènement Facebook appelant à un « blocage national » fixé au 17 novembre. De nombreux groupes similaires ont émergé à partir de la mi-octobre. La majorité affirme ne pas être lié à un quelconque parti politique ou syndicat. Certaines personnes ayant relayé les appels à manifester appartiennent cependant à des mouvements politiques, comme Franck Buhler, responsable de Debout la France.
Pourquoi le gilet jaune ?
Un gilet jaune sur le tableau de bord ou sur la plage arrière. C’est le signe de reconnaissance qui a spontanément émergé parmi les automobilistes dénonçant la hausse des prix du carburant. L’objet cumule en effet trois avantages. Premièrement, il est obligatoire dans tous les véhicules depuis 2015 : le tricot synthétique est donc « à portée de main » pour de nombreux automobilistes. Deuxièmement, l’appellation « gilet jaune » rappelle la campagne des « bonnets rouges ». Ces agriculteurs et transporteurs bretons avaient contesté – et obtenu l’annulation – de l’éco-taxe il y a cinq ans. Enfin, le gilet jeune est très visible. Cette dernière qualité est d’ailleurs l’origine de sa popularité. Selon nos confrères de BFM-TV, c’est au cours d’une opération escargot organisée le 2 novembre que le tricot réfléchissant a fait son apparition dans le mouvement. Les organisateurs avaient demandé aux participants de mettre l’objet en évidence dans leur véhicule pour les reconnaître.
Un gilet jaune sur le tableau de bord ou sur la plage arrière. C’est le signe de reconnaissance qui a spontanément émergé parmi les automobilistes dénonçant la hausse des prix du carburant. L’objet cumule en effet trois avantages. Premièrement, il est obligatoire dans tous les véhicules depuis 2015 : le tricot synthétique est donc « à portée de main » pour de nombreux automobilistes. Deuxièmement, l’appellation « gilet jaune » rappelle la campagne des « bonnets rouges ». Ces agriculteurs et transporteurs bretons avaient contesté – et obtenu l’annulation – de l’éco-taxe il y a cinq ans. Enfin, le gilet jeune est très visible. Cette dernière qualité est d’ailleurs l’origine de sa popularité. Selon nos confrères de BFM-TV, c’est au cours d’une opération escargot organisée le 2 novembre que le tricot réfléchissant a fait son apparition dans le mouvement. Les organisateurs avaient demandé aux participants de mettre l’objet en évidence dans leur véhicule pour les reconnaître.
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