A MONSIEUR LE BARON DE LIRIER
Votre
courrier paru hier dans
« lechodampus » m’a fait bondir. Je croyais que la connerie et
la tolérance de la part de votre rang avaient évolué. Cela n’est pas le cas,
car je constate dans vos lignes moyenâgeuses que vous avez toujours autant de
mépris pour les gueux, et que le progrès pour diffuser des images vous rebute.
Alors lorsque l’on filme une messe pour un mariage princier ou un grand
évènement comme l’enterrement de Johnny Halliday, entrecoupés de pubs, vous
devez être en transe. Là oui je peux comprendre, et encore, votre émoi, mais de
là à vous offusquer ce dimanche du travail de photographes qui n’ont que pour
seul objectif de mettre en valeur une belle fête et reproduire des instants de
joies, de bonheur et d’affection, sa seigneurie est troublée. Et bien moi, je
ne fais et ne ferais jamais aucun « mea culpa » devant l’intolérance
que vous affichez. Quant à votre leçon de morale, je ne sais pas si ce pauvre
« Jésus », dont vous souhaitez le retour, n’aurait pas envie de
pleurer, et certainement de chasser non pas les photographes, mais plutôt ceux
qui par leurs actes déplorables défraient la chronique et nuisent à l’image de
l’église.
Au
nom de tous les photographes, je ne vous adresse pas mes respects, vous ne les méritez
pas.
À
bon entendeur, salut !
Bernard
Giuli
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