mercredi 2 mai 2018

LE NARCISSE

LE NARCISSE 
fleur qui fête l’arrivée du printemps.
Merci à Doriane  qui nous fait parvenir cette jolie photo prise sur Ampus.
 Avec feuilles, sans feuilles, avec de grandes trompettes ou de plus petites, avec des fleurs odorantes ou non parfumées  tous les narcisses  fêtent avec exubérance l’arrivée du printemps.

photo doriane
pour agrandir cliquez sur la phot

SYMBOLIQUE du narcisse
(Source: lajoiedesfleurs.)

 Cette fleur porte le nom de Narcisse (ou Narkissos en grec), un superbe jeune homme de la mythologie grecque. Tellement absorbé par la chasse, Narcisse ne remarqua pas la nymphe Echo, qui était amoureuse de lui. Echo ne lui pardonna pas son indifférence : elle fit en sorte que lorsqu’il s’arrêta au bord d’un ruisseau pour se désaltérer, Narcisse s’éprit de lui-même en contemplant son reflet dans l’eau des jours durant. Épuisé par sa contemplation, il tomba finalement dans l’eau et se noya. Une fleur, qui égalait la beauté de Narcisse, poussa alors à l’endroit de la noyade. Cette fleur - le narcisse - devint le symbole de l’égoïsme et de la vanité. De nos jours, les narcisses, qui annoncent la venue de la nouvelle saison, symbolisent les nouveaux départs et les nouveaux commencements.
  LE NARCISSE
(poème de Antonio SPINELLI)

N'est-ce pas, flots d'azur, frais ruisseaux, sources vives,
Phalènes, dont le corps semble fait de rayons ;
Saules, qui vous penchez rêveurs le long des rives ;
Guêpes, qui dans les Lys trempez vos aiguillons ;

N'est-ce pas, vents ailés, tièdes brises plaintives ;
Alerte demoiselle, inconstants papillons ;
Vers-luisants, qui causez avec les fleurs oisives,
Écloses le matin au revers des sillons :

N'est-ce pas que, jamais, à l'aurore vermeille,
Vous n'avez, sous les cieux, vu de beauté pareille
A la mienne ? et que vous, onde pure, jamais

Vous n'avez reflété plus d'attraits, plus de charmes,
Qu'on n'en voit sur mon front nimbé d'or, où tu mets
Plus de perles, ô Nuit! qu'Écho ne mit de larmes !


Antonio SPINELLI. 1864. Ce que disent les fleurs, sonnets. E. Dentu (Paris). p.95-96. - 2e éd 1884. 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire