lundi 31 janvier
Aujourd'hui nous fêtons: Marcelle,
Marcelle porte toujours beaucoup d'attention aux autres. Energique et volubile, plutôt extravertie, elle est en toute circonstance prête à consoler et secourir. Son optimisme est définitivement mis au service de ceux qui en manquent.
C'est sa fête : Marcelle
Marcelle est une veuve romaine qui se voua à la charité sous la direction de saint Jérôme (IVe siècle).
Dicton du jour: Compte bien, fin janvier, que tu as mangé la moitié de ton grenier.
Citation du jour: Le verbe aimer est difficile à conjuguer. Son passé n'est pas simple; son présent est imparfait, et son futur est toujours conditionnel.
Jean Cocteau.La photo du jour: Gégé Photographie
SEGURET |
Dessin ou histoire du jour:
Taxe abri de jardin : une facture salée pour 2022
Vous avez installé dans votre jardin une petite cabane pour stocker du matériel. En fonction de sa dimension, vous êtes redevable de la taxe d’aménagement appelée aussi taxe abri de jardin.
Vous avez édifié une cabane ou un petit abri pour ranger vos outils ? Sachez que vous devrez vous acquitter d’une taxe d’aménagement (TA) si la surface au sol de cette construction dépasse les 5 m². Or, pour 2022, la facture s’annonce salée, car l’indice du coût de la construction (ICC), sur lequel cet impôt s’appuie, a progressé, sur fond de crise sanitaire, de presque 7 %.
Résultat, la base de calcul de la TA s’élève désormais à 929 €/m2 en Ile-de-France et à 820 €/m2 pour la province (contre 870 € et 767 € en 2021). La TA se calcule (1) en multipliant cette base forfaitaire par la surface, puis par le taux d’imposition voté par les collectivités locales (commune, département et région). L’addition monte vite. Les abris de jardin dont la surface ne dépasse pas 20 m2 peuvent toutefois en être exonérés par certaines collectivités.
Une taxe réglable en deux fois
Renseignez-vous en mairie. Bon à savoir, il est possible de régler la TA en 2 fois, si son montant excède 1 500 €. Sinon, elle doit être payée en totalité dans les 12 mois de la délivrance de l’autorisation de construire (obligatoire au-dessus de 5 m2).
Air de campagne:
Tribune libre
Primaire populaire: un triple échec pour la gauche
A l’aune de son objectif, rassembler, la primaire populaire est un échec : la victoire avec « mention bien+ » de Christiane Taubira consacre une septième candidature – une de plus – au sein d’une gauche créditée de 25 % d’intentions de vote, un étiage historiquement bas. A moins que l’intention cachée n’ait été de catapulter l’ancienne garde des Sceaux, en discréditant ses adversaires pour esprit de discorde. L’union par liquidation, en somme.
D’où ce deuxième échec : plutôt que de réconcilier le citoyen avec la politique, ce drôle de scrutin est d’abord source de confusion : en tête devant deux candidats soumis à désignation contre leur gré, élue par un jugement majoritaire censé favoriser la personnalité la plus consensuelle, la gagnante sans programme se retrouve sommer de signer un contrat de rassemblement et… « de ruptures ». Quand c’est flou, etc.
Sans base électorale, la candidate-poète pourra se targuer de la légitimité d’une primaire avec 467 000 inscrits et d’une forte participation. Cet élan, elle l’a drôlement présenté dimanche comme une volonté de « troubler les choses ». De fait, la gauche n’y a gagné ni en clarté, ni en dynamique. Arrivé deuxième, Yannick Jadot avait qualifié l’exercice de « machine à perdre »… C’est le troisième échec : le retour au peuple sonne comme un détour du peuple, le pouvoir des vraies gens comme une opération militante.
Désunion, confusion et instrumentalisation font un fiasco. La démocratie représentative souffre de trop de discrédit pour que les tentatives de revitalisation de la vie politique soient négligées. Encore faut-il qu’elles se présentent en appoint crédible, avec des règles explicites. Après le bilan médiocre de la Convention citoyenne pour le climat, plus dogmatique qu’audacieuse, le désordre de cette primaire baroque rappelle que dans démocratie populaire, l’adjectif n’est qu’un dangereux leurre.
A la une du parisien:
● Procès du meurtre de Maëlys. Nordahl Lelandais comparaît durant trois semaines à partir d'aujourd'hui devant la cour d’assises de l’Isère pour le meurtre aggravé de la petite Maëlys, en août 2017. La question d’une motivation sexuelle, révélée par des agressions sur des petites-cousines, sera au coeur des débats.
● Taubira remporte la Primaire populaire. Sans grande surprise, l’ancienne garde des Sceaux a remporté hier soir cette consultation qui a rassemblé plus de 400 000 votants. Christiane Taubira, qui a appelé à « une gauche unie et debout » et salué « un élan qui permet de construire des victoires », a devancé Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, inscrits contre leur gré. Pour Anne Hidalgo, arrivée 5e, c’est la douche froide.
● Féminicide à Paris. Plus de 48 heures après la découverte du corps de cette jeune femme dans un appartement du XIXe arrondissement de la capitale, le parquet a précisé hier que « la victime a été étranglée ». Alors que son compagnon, par ailleurs policier et soupçonné du meurtre est toujours en fuite, on fait le point sur cette affaire.
● Changement de directeur chez Orpea, sous la menace d’une action de groupe. Une avocate rassemble, comme nous le dévoilons, différentes plaintes de familles contre ce groupe spécialiste des maisons de retraite, au centre du scandale après une enquête sur les traitements réservés à ses résidents. Le groupe a par ailleurs annoncé hier soir avoir limogé son directeur général et avoir nommé un nouveau PDG.
● Enfant de 10 ans mort en Seine-et-Marne. En garde à vue depuis vendredi, après la découverte du corps de son fils dans une valise, la mère du petit garçon a été mise en examen et écrouée hier pour homicide volontaire. Selon nos informations, un couteau tâché de sang a été retrouvé lors de son interpellation.
Marchés du jour:
LE LUNDI LE MARCHE EST A
FLAYOSC
Des évènements lors d'un 31 janvier:
31 janvier 1793: La ville de Nice est rattachée à la France.
31 janvier 1977 : Inauguration du Centre Pompidou
Le 31 janvier 1977, le centre culturel Georges Pompidou est inauguré par le président Giscard d'Estaing en présence de Claude Pompidou, veuve du président Pompidou, à l'origine de ce projet. Par sa conception architecturale novatrice et la réunion en un même lieu de différentes activités culturelles (bibliothèques, expositions temporaires, musée d'art moderne), il bouleverse l'image traditionnelle de la Culture.
31 janvier 2020: Le Brexit est effectif, le Royaume-Uni quitte donc l’Union Européenne.
Le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, familièrement désigné sous le nom de « Brexit », fait suite au référendum britannique du 23 juin 2016, par lequel 51,89 % des électeurs se sont prononcés pour un retrait de leur pays de l'Union européenne et de l'Euratom. Elle se déroule selon la procédure prévue par l'article 50 du traité sur l'Union européenne (TUE) et devait débuter le 29 mars 2017, lorsque le gouvernement britannique annonce formellement au Conseil européen son intention de quitter l'Union. La sortie effective était prévue pour le 29 mars 2019, mais elle est repoussée trois fois jusqu'au 31 janvier 2020.
Le Royaume-Uni était entré en 1973 dans le Marché commun, ce qui avait été confirmé par référendum en 1975, il s'en est séparé en 2020 à la suite du référendum de 2016. La dénonciation du traité sur l'Union européenne avait été repoussée quatre fois par le Parlement, pour finalement être décidée à 51,9 % par le référendum du 23 juin 2016, initié par le Premier ministre britannique David Cameron.
Le retrait de l'Union européenne conduit à la négociation d'un accord de retrait et d'un accord commercial et de coopération. Un premier accord préliminaire est conclu le 8 décembre 2017 qui précise les modalités de la période de transition et règle les trois éléments essentiels (droits des citoyens européens, frontière irlandaise et aspect financier) et un second accord préliminaire est signé le 19 mars 2018 confirmant la mise en place d'une période de transition jusqu'au 31 décembre 2020, soit un peu moins de deux ans après la sortie effective prévue.
L'accord de retrait est approuvé lors du Conseil européen du 25 novembre 2018 et est rejeté trois fois, les 15 janvier, 12 mars et 29 mars 2019, par le Parlement britannique. Les modalités du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne restent longtemps incertaines. Un report de la date du Brexit, initialement prévu le 29 mars, est accordé par l'Union européenne jusqu'au 12 avril, puis au 31 octobre 20195, puis au 31 janvier 2020. Le nouveau traité est ainsi signé et finalement ratifié le 9 janvier 2020 par la Chambre des communes. Le Parlement européen ratifie l'accord définitif le 29 janvier suivant, ouvrant la voie au Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'Union étant effective le 31 janvier 2020 à minuit, heure de Bruxelles.
Après être sorti de l'Union européenne, le Royaume-Uni a bénéficié d'une période de transition de onze mois qui lui a permis de bénéficier de l'accès au marché européen le temps que les entreprises concernées se préparent aux règles post-Brexit applicables depuis le 1er janvier 2021.