Lundi 31 mai
Aujourd'hui nous fêtons: Pétronille, Périne, Pierette.
Les Perrine sont d'adorables personnages, d'une grande bonté, toujours portées à faire le bien autour d'elles. Elles sont intelligentes et d'une charmante compagnie. En amour comme en amitié, elles sont fidèles. Mais exigent en retour la même fidélité... |
Cette fête catholique rappelle la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élizabeth. Celle-ci, bien que très âgée, portait en son sein, depuis cinq mois, un enfant qui fut plus tard connu sous le nom de Jean-Baptiste car il baptisa les Juifs dans le Jourdain.
Dicton du jour: Pluie de Sainte-Pétronille, les raisins deviennent grappilles ou tombent en guenilles.
Citation du jour: "Un bon discours politique ne doit émettre que des idées avec lesquelles tout le monde est déjà d’accord avant."
Coluche
Devinette
Quel peintre hollandais était surnommé le Hibou ?
La photo de Doriane:
Paysage printanier sur le lac de sainte croix
Dessin ou histoire du jour:
Marchés du jour:
LE LUNDI LE MARCHE EST A
FLAYOSC
Quel peintre hollandais était surnommé le Hibou ?
Rembrandt (1606-1669) était surnommé le « Hibou d'Amsterdam ».
A table:
***************************************Restaurant Pizzeria LE BISTRONOMIQUE2 Place de la Mairie 83111 AMPUSTel: 06 95 07 64 00
Des évènements lors d'un 31 mai:
31 mai 1859: Big Ben, célèbre cloche de 13,5 tonnes au sommet de la Tour Elizabeth du Palais de Westminster à Londres, et sa non moins célèbre horloge, donnent l’heure pour la toute première fois.
La tour horloge du palais de Westminster, qui est le siège du Parlement britannique (Houses of Parliament), à Londres. La tour a été renommée à l'occasion du jubilé de diamant d'Élisabeth II en 2012. Auparavant, elle était simplement appelée tour de l'Horloge (Clock Tower). Par métonymie, le nom de la cloche est aussi communément employé pour désigner l'horloge dans son ensemble et la tour qui abrite le tout. Il s'agit d'un symbole de la ville de Londres.
Seules les personnes qui habitent au Royaume-Uni peuvent visiter la tour de l'horloge, après avoir obtenu une autorisation.
31 mai 1975: L’Agence spatiale européenne est officiellement crée après la Convention parisienne de la veille.
L'Agence spatiale européenne , le plus souvent désignée par son sigle anglophone ESA, est une agence spatiale intergouvernementale coordonnant les projets spatiaux menés en commun par une vingtaine de pays européens. L'agence spatiale, qui par son budget (de 5,72 milliards d'euros 2019 est la troisième agence spatiale dans le monde après la NASA et l'Administration spatiale nationale chinoise, a été fondée le . Les activités de l'agence couvrent l'ensemble du domaine spatial civil : les sciences avec l'astrophysique, l'exploration du Système solaire, l'étude
Lanceur Ariane 4 |
du Soleil et la physique fondamentale ; l'étude et l'observation de la Terre avec des satellites spécialisés ; le développement de lanceurs ; les vols habités à travers sa participation à la Station spatiale internationale et à Orion ; la navigation par satellite avec le programme Galileo ; les télécommunications spatiales pour lesquelles l'agence finance la mise au point de nouveaux concepts ; la recherche dans le domaine des technologies spatiales.
La stratégie est définie par un conseil dans lequel chaque pays membre dispose d'un représentant. Les programmes initiés par l'agence, qui représentent 75 % du budget, sont financés directement par les pays membres. Ceux-ci versent une contribution proportionnelle à leur PIB pour le financement de 20 % du budget (programme scientifique et frais généraux) et participent dans des proportions de leur choix aux programmes facultatifs. Le quart du budget est fourni par l'Union européenne et EUMETSAT pour le développement du segment spatial de ces programmes gérés par ces institutions (programme Galileo, satellites météorologiques, GMES/Copernicus). Certains des pays membres conservent, à côté de leur participation aux programmes européens, des programmes spatiaux purement nationaux.
L'agence spatiale européenne, dont le siège est à Paris, confie, après sélection et sur appel d'offres, les travaux de recherche et le développement des engins spatiaux aux universités, instituts et industriels des pays membres en appliquant le principe du « retour géographique » : les dépenses de l'agence dans chaque pays sont au prorata de la contribution. L'agence emploie environ 2 233 personnes (2016) et dispose de plusieurs établissements spécialisés. Son centre principal est l'ESTEC aux Pays-Bas, qui est voué à la conception et aux tests des engins spatiaux. Les autres centres importants sont l'ESOC en Allemagne (suivi et contrôle des missions en cours) et l'ESTRACK (réseau mondial d'antennes paraboliques, pour assurer la liaison avec les engins spatiaux). L'ESA utilise aussi les installations du centre de lancement de Kourou, établissement du CNES, pour le lancement de ses fusées.
Maurice Allais, né le à Paris et mort le à Saint-Cloud, est un économiste et physicien français, prix dit Nobel d'économie en 1988.
Issu d'un milieu modeste, il sort major de l'École polytechnique et rejoint le Corps des mines. Sa vocation d'économiste naît d'un voyage d'études aux États-Unis pendant la Grande Dépression, où il est frappé par la misère et l'incompréhension des élites face aux événements. Ce besoin de comprendre l'amène à s'intéresser à l'économie comme autodidacte et à écrire À la recherche d'une discipline économique (1943). Son objectif est alors d'établir
une théorie générale qui soit en accord rigoureux avec les données de l'observation, et cet ouvrage sera à l'origine de tous ses travaux suivants. Avec ce critère fondamental de l'expérience, il remet en question les « vérités établies »1 si elles lui semblent incompatibles avec les données de l'observation, ce qui l'a amené à soutenir des propositions iconoclastes qui ne seront pas toujours accueillies favorablement.
Jusqu'en 1960, il mène en parallèle des travaux en physique et en économie, et œuvre pour le rapprochement de sciences qu'il estime trop séparées : économie, sociologie, psychologie notamment. Ses travaux mettent au jour de nouveaux concepts en économie parmi lesquels le paradoxe d'Allais, une théorie générale des surplus distribuables, une théorie des choix aléatoires, les principes de la règle d'or et une théorie de la dynamique monétaire, et en physique, l'effet Allais (qui ne fait pas l'objet d'un consensus de la communauté scientifique).
Titulaire de la chaire d'économie de l'École des mines de Paris pendant quarante ans, il enseigne aussi à l'université, à Genève ou aux États-Unis, et est directeur de recherche au CNRS pendant trente ans. Il reçoit en 1988 le prix dit Nobel d'économie pour « ses contributions pionnières à la théorie des marchés et à l'utilisation efficiente des ressources », qui font notamment référence à ses travaux réalisés comme amateur.
Critique de la mondialisation, se disant à la fois libéral et social, il est favorable au libre-échange uniquement à l'intérieur de groupes d'États homogènes économiquement, et donc opposé à l'ouverture douanière entre pays à fortes disparités de développement. La crise économique que connaît le monde depuis 2008 et les défis que pose la mondialisation, dont il s'était fait l'augure dans de nombreux ouvrages successifs, font connaître à ses analyses un regain d'intérêt aujourd'hui.