jeudi 18 juin 2020

JEUDI 18 JUIN 

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Léonce, Amanda.

Les Léonce possèdent une personnalité étonnante et originale. Mais ils doivent souvent se contenter d'une existence un peu étriquée car la chance ne leur sourit généralement pas. Leur fidélité est immense et on apprécie de les avoir autour de soi quand cela va mal.

DICTON DU JOUR: Pluie de Saint-Léonce, pour trente jours s'annonce.

CITATION DU JOUR: L'odieux de la mauvaise foi, c'est qu'elle finit par donner mauvais conscience à la bonne foi.
Jean Rostand.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





MARCHES DU JOUR:





INFORMATION:



VACANCES D'ETE 2020
Accueil de loisirs d'Ampus - Montferrat



CA S'EST PASSE UN 18 JUIN:


18 juin 1429 : Jeanne d'Arc victorieuse à Patay


Six semaines après avoir délivré Orléans, les troupes du roi Charles VII, accompagnées par Jeanne d'Arc, chassent les Anglais de Beaugency et de Meung, sur la Loire.
Le 18 juin 1429, elles se heurtent à une armée anglaise venue de Paris. Le choc a lieu à Patay, au nord-ouest d'Orléans. Les Français remportent une victoire totale sous le commandement du duc Jean d'Alençon, ainsi que de l'ancien connétable Arthur de Richemont, lequel, en dépit de la disgrâce royale, s'était mis au service de la Pucelle.
Les Anglais sont écrasés à plate couture. Ils comptent 2 à 3000 morts et 400 prisonniers, parmi lesquels les généraux Talbot et Scales. Les Français n'ont à déplorer qu'une poignée de morts. C'est leur premier succès dans une bataille rangée, depuis leur défaite écrasante d'Azincourt (1415)...

18 juin 1940 : L'Appel

Le 18 juin 1940, sur les ondes anglaises, le général de Gaulle lance aux Français qui se trouvent en Angleterre ou viendraient à s'y trouver un appel à le rejoindre pour poursuivre la lutte
contre les Allemands qui, au même moment, envahissent la France. L'Appel est diffusé sur les ondes le soir, vers 22 heures, et rediffusé le lendemain vers 16 heures...

L'Appel (version officielle)
Le texte ci-après est la version officielle de l'Appel du général de Gaulle. Son premier paragraphe diffère de la version effectivement radiodiffusée le 18 juin 1940 comme de celles qui ont été publiées le lendemain par la presse française.
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous
les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.



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