samedi 12 octobre 2019

SAMEDI 12 OCTOBRE

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Wilfried, Domnine, Féliz, Séraphin, Exupérie.

Courageux et pleins d'énergie, les Wilfried sont des adversaires redoutables ou des amis précieux. Ils sont très fidèles, mais ne peuvent s'empêcher d'être jaloux.

DICTON DU JOUR: Saint-Wilfrid ensoleillé, deux jours plus tard emmitouflé.

CITATION DU JOUR:  La pauvreté des biens est aisée à guérir, la pauvreté de l'âme impossible.
Michel Eyquem de Montaigne

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR: 




MARCHES DU JOUR:


Conseils jardinage du 12 octobre, aujourd'hui c'est le moment...

- D'étaler un paillis protecteur au pied des vivaces et arbustes peu rustiques.

CA S'EST PASSE UN 12 OCTOBRE:




12 octobre 1492

Christophe Colomb atteint le Nouveau Monde

Le vendredi 12 octobre 1492, après deux longs mois de mer, Christophe Colomb pose le pied sur une île des Bahamas.
Le navigateur génois croit de bonne foi avoir atteint l'Asie des épices et pour cette raison appelle « Indiens » (habitants de l'Inde) les premiers indigènes de rencontre.
La Fête de l'Hispanité
Tous les ans, le 12 octobre, les habitants de l'Espagne et les communautés de langue espagnole, en Amérique du Nord et du Sud, commémorent cet événement. C'est le jour de l'Hispanidad (ou « Hispanité »), aussi appelé Día de la raza (« Jour de la race »). Aux États-Unis, la découverte du Nouveau Monde est commémorée chaque année par un jour chômé, le Columbus Day (« Jour de Colomb »), le deuxième lundi d'octobre.
Débarquement de Colomb en Amérique, par Dióscoro Puebla (1862, musée du Prado, Madrid) ;  oeuvre d'imagination et de propagande (il n'y avait normalement pas de prêtre dans l'expédition)

Le voyage de l'imprévu

Six mois plus tôt, Christophe Colomb (en espagnol, Cristobal Colón) a convaincu les souverains espagnols de le soutenir dans son projet fou d'atteindre l'Asie des épices en navigant vers l'Ouest, à travers l'Océan Atlantique.
Fort de leur soutien et grâce à l'aide matérielle de deux armateurs, les frères Pinzón, il a pu armer une caraque, la Santa Maria, et deux caravelles, la Niña et la Pinta. Le départ a lieu le 3 août 1492.
Après une escale dans l'archipel des Canaries, possession espagnole, la flotille fonce vers le sud-ouest en suivant les alizés.
Les équipages s'inquiètent bientôt de l'absence de terre. Le 10 octobre, ils sont à bout et sur le point de se mutiner. Enfin, après 36 jours de navigation (au lieu des 15 escomptés), la vigie de la Pinta crie pour de bon : « Tierra »!...
Les navires accostent sur une petite île. Elle est comme de juste baptisée «San Salvador» (Saint Sauveur) par les Espagnols. Les marins, quand ils descendent à terre, sont bouleversés par... la nudité des pacifiques Taïnos, des Indiens du groupe des Arawaks.
Malgré ou à cause de leur nudité, les femmes indigènes les attirent. Cela leur vaudra de ramener en Europe, sans le savoir, une terrible maladie vénérienne, la syphilis. En contrepartie, les Européens amènent aux habitants de ce Nouveau Monde des maladies comme la rougeole qui vont les décimer en quelques années, plus sûrement que les arquebuses et les épées.
Les navires ne s'attardent pas et poursuivent vers ce qui sera plus tard connu comme l'île de Cuba. Une homonymie des noms convainc Christophe Colomb qu'il est aux portes de l'empire chinois du Grand Khan.
Colomb débarque à Hispaniola (gravure de Théodore de Bry, XVIe siècle, BNF)

Découverte d'Haïti

Le 6 décembre 1492, Christophe Colomb et les deux bateaux qui lui restent arrivent en vue d'une nouvelle île que les indigènes appellent Ayiti (Haïti) ou Quisqueya.
Les Espagnols la rebaptisent Isla española (dont on fera Hispaniola). L'île séduit les Européens par sa beauté et recèle quelques ressources aurifères dans le sous-sol et les rivières.
Dans la nuit de Noël, la lourde Santa Maria s'échoue sur la grève, au nord de l'île.
Faute de pouvoir ramener tous les hommes en Espagne, l'Amiral fait construire un fort avec les débris du navire et laisse sur place 39 hommes.
Le 4 janvier 1493, enfin, il prend le chemin du retour avec la Niña. Après une difficile traversée, le 31 mars, c'est l'entrée triomphale à Palos puis à Séville, où les habitants se pressent pour voir et toucher les sept Taïnos que Colomb a ramené des îles et que l'on qualifie aussitôt d'« Indiens » (car chacun croit que leur terre d'origine fait partie des Indes).
À Haïti, les choses tournent très mal pour les hommes restés sur place. Plutôt que de se tenir tranquilles, ils tentent de soumettre leurs voisins indiens. Ces derniers ripostent en attaquant le fort et massacrant ses habitants. Mauvais début pour la colonisation...

Naissance de Luciano Pavarotti


Luciano Pavarotti, né le  à Modène (Italie) et mort le  dans la même ville, est un ténor italien.
Souvent cité comme le plus grand et le plus populaire chanteur d'opéra depuis Enrico Caruso, il a chanté les plus grands airs du bel canto, notamment, Verdi et Puccini, et a également collaboré avec des artistes venus de divers univers musicaux lors de concerts à but humanitaire
(les Pavarotti and Friends), comme Lucio DallaIan GillanEros RamazzottiBryan AdamsMariah CareyJon Bon JoviEric ClaptonQueenFlorent PagnyU2StingElton JohnCéline DionBarry WhiteJames BrownZuccheroDolores O'Riordan, ou encore les Spice Girls.

En plus de quarante ans de carrière, il a contribué à populariser la musique classique au cours de nombreux concerts télévisés, particulièrement lors des séries de représentations des Trois Ténors (avec Plácido Domingo et José Carreras). Le nombre total de ses albums vendus est estimé à environ cent millions.

ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:














LA MOBILISATION POUR LA CIVILISATION


« Marchons enfants », la mobilisation pour la civilisation




Des dignes marchent. Il en reste. Ils ne réclament pas d’argent. Ils défendent une certaine idée de la civilisation. Du moins, ce qu’il en reste.
 Pour qu’il y ait civilisation, il faut transmission. Elle est d’abord naturelle. Elle est filiale. Une mère, un père. Une femme, un homme. Le mystère de la naissance est plus grand que l’individu. Donner vie peut être un désir. Ce désir doit être avant tout motivé par la transmission. Maître mot, elle permet le droit de l’enfant. Non le droit à l’enfant. Elle suppose donc le lien. Charnel, mystique, sacré. Immensément sacré.

Donner vie n’est pas « je ». Donner vie, c’est le don de soi pour l’Autre. Ce n’est pas le don de l’Autre pour soi. Ce lien entre la mère et son enfant est avant tout un lien, non d’intention, mais de volonté de perpétuer ce que l’on est. Avec le père. Jamais sans.
 La vie nous dépasse. Ce mystère est si grand qu’il ne peut être réduit à la modernité technologique. La modernité est habile lorsqu’elle permet d’aider la nature. Non quand elle la dépasse. Respecter la nature, c’est d’abord respecter le naturel. Respecter le naturel, c’est s’inscrire dans un processus plus important que le désir.
 La PMA pour toutes et la GPA finissent par achever ce long processus qu’est la marchandisation globale.


Quelle vision de la société ? Celle qui protège le droit de l’enfant ou celle qui prétend être éthique ? Celle qui permet de vendre un être humain ou celle qui respecte la création de la nature ? Celle qui permet d’assouvir le désir d’une minorité tyrannique ou celle qui
permet la filiation dans le développement de l’enfant ?
 Le désir. Approche centrale qui nous permet de mieux saisir l’enjeu dit progressiste, dit moderne. Le progressisme permet à l’individu de n’avoir que des droits. Nuls devoirs, des droits.
 Je consomme, donc je suis. J’exige, donc j’obtiens. Je veux un enfant, donc je l’achète.
Guillaume POT
Président du Think tank Droite de Demain
 Le progrès consiste donc à nier l’équilibre de l’enfant reposant sur la stabilité de son éducation procurée différemment par sa mère et son père. Le progrès invente, ose, ordonne : une mère est celle qui veut être mère. Non celle qui donne vie. Certes, quand on veut être mère et donner vie, c’est idéal. Avec les gamètes, avec la rationalisation (déjà poussée), c’est le mystère de la vie qui disparaît. C’est aussi la nature qui est violée. Le tout pour le simple désir individualiste d’une femme qui refuse l’homme mais qui a quand même besoin de lui. Seul, l’homme ne peut rien. Seule, la femme ne peut rien. Ensemble, ils peuvent tout. Lorsque le progrès permet de sauver des vies, il est utile. Lorsque le progrès répond à un simple désir, alors il est détestable. Cet automne consacre le réveil d’une société qui pense encore la transmission comme primordiale, la filiation comme dépassant nos simples vies, la naissance comme civilisation.
Ce 6 octobre, vous avez incarné cet éternel. Vous l’avez d’autant plus incarné qu’on vous annonçait plein de mépris, si peu.