dimanche 17 novembre 2019

DIMANCHE 17 NOVEMBRE

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Elisabeth, Elise, lise.

 Les Elisabeth sont sérieuses, appliquées, un peu graves. Elles sont même soucieuses. Cela tient à leur volonté de réussir et de mener à bien leur existence. Ce prénom royal constitue, il est vrai, un lourd héritage

DICTON DU JOUR: À la Sainte Elisabeth, tout ce qui porte fourrure n'est point bête.

CITATION DU JOUR: Améliorez le présent sans faire la satire du passé.
F. Bacon.


DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





MARCHES DU JOUR:


CA S'EST PASSE UN 17 NOVEMBRE:
 1966 - Naissance de  Sophie Marceau, actrice
1998 : Jacques Médecin, maire de Nice (5 mai 1928)
1917 : Auguste Rodin, sculpteur français (12 novembre 1840)


17 novembre 2018 : Révolte des « Gilets jaunes »

Prenant de court le gouvernement, la classe politique et les médias, des centaines de milliers de Français, essentiellement dans les zones rurales et les petites villes, ont revêtu leur « gilet jaune », équipement de sécurité obligatoire dans toutes les voitures. Mobilisés par les réseaux sociaux, ils ont bloqué les ronds-points et manifesté dans les centres-villes, y compris à Paris, non sans être parfois débordés par des voyous et des groupuscules d’extrême-gauche ou d’extrême-droite. Les manifestations se renouvellent depuis lors samedi après samedi...

La colère de cette « France périphérique », selon l’expression du géographe Christophe Guilluy, est née d’une augmentation de la taxe sur le diesel motivée par la lutte contre le réchauffement climatique, qui faisait suite à une réduction de la vitesse sur route (80 km/h au lieu de 90), motivée, elle, par la sécurité routière.  C’en était trop pour des citoyens qui ont le sentiment d’être délaissés par le pouvoir, isolés culturellement et socialement, opprimés par le fisc et contraints de supporter tout le fardeau de la mondialisation et de la « transition écologique » : désindustrialisation, désertification des villes moyennes, taxes et impôt... 


ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:





JACQUES MEDECIN



Jacques Médecin, né le  à Nice (Alpes-Maritimes) et mort le  à Punta del Este (Uruguay), est un homme politique français, maire de Nice de 1965 à 1990, secrétaire d'État au Tourisme en 1976 dans le gouvernement Barre I.


Jacques Médecin est issu d'une famille d'hommes politiques niçois : son père, Jean Médecin fut maire de Nice pendant 37 ans et son grand-père, Alexandre Médecin, fut conseiller général de la ville.
Après des études de droit à Paris, il est élu conseiller général des Alpes-Maritimes en 1961 puis, à la mort de son père en 1965, maire de Nice à l'âge de 37 ans. Dans ces responsabilités, il construit une réputation sur un style autoritaire, interventionniste et clientéliste.
Condamné par la justice française pour plusieurs affaires de corruption, Jacques Médecin évite plusieurs peines de prison ferme en s'exilant en Uruguay de septembre 1990 jusqu'à son extradition en novembre 1994. Il repart pour l'Uruguay en 1996 jusqu'à sa mort

Mairie de Nice

Au cours de cinq mandats de 1965 à 1990, il initie ou soutient en tant que maire de grands travaux d'infrastructure et d'équipement. Les réalisations les plus importantes de cette période incluent : les centres d'affaires l'Arenas et Nice-la-Plaine, le musée d'art moderne et d'art contemporain, la station d'épuration de Ferber, le centre commercial Nicetoile, le palais des congrès Acropolis, ou encore l'agrandissement de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur1. La politique de la municipalité sur cette période est favorable au transport routier avec la construction du contournement routier de Nice dite autoroute nord et la voie Pierre-Mathis dite autoroute urbaine, de parcs de stationnement souterrains en centre-ville. Certains de ces projets sont critiqués pour leurs conséquences sur l'endettement de la ville.
Jacques Médecin démissionne de son mandat de maire en septembre 1990 à la suite de sa mise en examen pour délit d'ingérence.
Outre son poste de maire de Nice, il fut député RPR des Alpes-Maritimes de 1967 à 1988, secrétaire d'État au Tourisme dans le gouvernement Jacques Chirac de janvier à août 1976 et président du conseil général des Alpes-Maritimes de 1973 à 1990.

Personnalité extravertie et impulsive, anticommuniste, Jacques Médecin a été membre du CNI, du Centre républicain, des Républicains indépendants, et du RPR. Lors du débat sur le projet de loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse, défendu par Simone Veil en 1974, il se prononce contre l'avortement, déclarant notamment que « l'avortement, c'est un meurtre » et parlant de « barbarie organisée et couverte par la loi comme elle le fut par les nazis », alors que la ministre qui porte le projet est une rescapée de la Shoah. La même année, il projette de jumeler Nice avec Le Cap, en Afrique du Sud, alors sous le régime de l'apartheid. En 1981, il vote contre l'abolition de la peine de mort, et demande par la suite son rétablissement, notamment lors d'une manifestation en 1985. Il se rapproche alors du FN, dont il avait déclaré dans National-Hebdo partager « 99,9 % des idées ». Dans les derniers mois de sa carrière politique, il cesse d'être apparenté RPR à la suite de propos contestés sur des membres juifs du conseil municipal. Il reçoit enfin Jean-Marie Le Pen en visite officielle à la mairie de Nice en septembre 1990.

Engagement maçonnique

Dans Les Frères invisiblesGhislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre indiquent que Jacques Médecin n’a jamais fait mystère de son engagement dans la franc-maçonnerie française, et que son appartenance à la franc-maçonnerie était plus dictée par le souhait de monter et contrôler des réseaux affairistes que par conviction.

Affaires judiciaires

Enquêtes pour corruption

À partir des années 1980, des soupçons de corruption et de clientélisme pèsent sur sa gestion, notamment après la publication (hors de France) du pamphlet J'accuse: the Dark Side of Nice (1982), où Graham Greene dénonce un système de crime organisé sur la Côte d'Azur, autour du maire de Nice. Jacques Médecin est mis en examen pour la première fois en novembre 1989 pour délit d'ingérence, aujourd'hui abus de bien social, à la suite de la plainte d'associations visant l'achat de publicité par la Mairie de Nice dans un journal dont le maire est le propriétaire1. Jacques Médecin démissionne en septembre 1990 de tous ses mandats et s'enfuit à Punta del Este en Uruguay13. Il fait ensuite l'objet de plusieurs mises en examen et condamnations en France :
  • En septembre 1991, la Chambre régionale des comptes le rend « comptable de fait » pour une perte de 5,7 millions de francs dans la renégociation de la dette de la Ville de Nice, à la suite du versement d'importantes commissions sans motif à des tiers. Une information judiciaire est ouverte à ce sujet en avril 1992.
  • En septembre 1991, une information judiciaire s'intéresse à l'association Nice-Opéra, au moment de la présidence de Jacques Médecin, pour non-paiement d'impôts sur les sociétés. Une nouvelle information judiciaire vise spécifiquement Jacques Médecin à ce sujet en avril 1992.
  • En octobre 1991, la Chambre régionale des comptes le déclare de nouveau « comptable de fait » de l'association paramunicipale Nice-Communication, puis encore en octobre 1992 à hauteur de 250 millions de francs au sujet du comité des fêtes de la ville.
  • À partir d'avril 1992, 3 mandats d'arrêts internationaux sont émis pour les enquêtes concernant l'association Nice-Opéra, l'entreprise Serel et un délit d'ingérence;
Arrêté par la police uruguayenne et transféré à la prison de Montevideo en , Jacques Médecin est extradé en France en . À la suite d'une confusion des peines accordée par la cour d'appel de Grenoble, une peine de prison avec sursis est substituée aux quatre ans de prison ferme prononcés en 1re instance, lui permettant de retrouver la liberté.

Détail des condamnations

  • 6 janvier 1992 : un an de prison ferme et 300 000 francs d'amende pour délit d'ingérence. Jacques Médecin est également déclaré « incapable, à jamais, d'exercer aucune fonction publique » et doit verser 2 168 874 F de dommages et intérêts à Joseph Figueras, un contribuable niçois qui avait été autorisé à se constituer partie civile en lieu et place de la commune (« Pour délit d'ingérence — Jacques Médecin est condamné à un an de prison ferme », Le Monde, 8 janvier 1992).
  •  : deux ans de prison ferme, 200 000 francs d'amende et cinq ans de privation de droits civiques pour « détournement de fonds » dans le scandale de l'Opéra de Nice (« Jacques Médecin est condamné à deux ans de prison ferme pour abus de confiance », Le Monde, 18 mai 1995).
  •  : trois ans et demi de prison ferme et un million de francs d'amende pour abus de biens sociaux et corruption dans le scandale de la Serel, société spécialisée dans la signalisation et la régulation routière. Entre 1986 et 1990, Jacques Médecin avait reçu près de quatre millions de francs de pots-de-vin de Francis Guillot, président-directeur général de la Serel (« Jacques Médecin est condamné à trois ans et demi de prison ferme dans l'affaire de la Serel », Le Monde, 5 août 1995). Le 12 janvier 1996, les peines sont confirmées en appel, sauf la peine de prison, réduite à deux ans avec sursis. Pourtant, Jacques Médecin quitte la France sans être inquiété et ne purge pas ces condamnations (« Condamné, Jacques Médecin s'apprête à repartir en Uruguay », Le Monde, 14 janvier 1996 et « Jacques Médecin — Un élu rattrapé par les affaires », Le Monde, 19 novembre 1998).
  •  : condamné par défaut à deux ans de prison pour fraude fiscale.

Œuvres

  • La cuisine du comté de Nice, Paris, Julliard, 1972, 
  • NICE, onze ans de vie commune, Presse de la Cité, 1977, 
  • Et moi je vous dis... ma vérité : entretiens avec Henri-Christian Giraud, Michel Lafon : Éd. de la Table ronde, 1991
  • Un lynchage exemplaire : Mitterrand m'a tuer, Première ligne, 1994, 
  • La République des juges, Hachette, 1996,
  • La bonne cuisine du comté de Nice, Solar, coll. « La bonne cuisine », 2003,