vendredi 8 janvier 2021

Vendredi 08 janvier

Aujourd'hui nous fêtons:  Lucien, Lucienne, Nathalan.

Les Luciens sont perfides, hablies à séduire, ils agissent jamais sans calcul ni sans égoisme et avant tout avide de réussite sociale et de gloire. Mais ils savent se montrer tellement agréables en société , charmeur et bienveillants, sereins et souriants.

C'est sa fête : Lucien

Envoyé en mission en Gaule, Lucien devient le premier évêque de Beauvais. Il est décapité à l'occasion des grandes persécutions du temps de l'empereur Dioclétien (vers 303). Une basilique a été élevée sur le lieu de son supplice.

Dicton du jour: Temps de St Lucien, temps de chien.

Citation du jour:  Aime ton voisin, mais ne supprime pas la clôture.

Proverbe anglais.

Les photos de Maria Pélissier:




Dessin ou histoire du jour:

Rolland Gontard

La France a fait appel au cabinet de conseil McKinsey pour l'aider sur sa stratégie vaccinale. Oh mais attendez... Qui est donc le directeur associé du cabinet parisien ? Victor Fabius, fils de Laurent... Le monde est vraiment petit

Marchés du jour:

LE VENDREDI LE MARCHE EST A

TRANS EN PROVENCE







A table:


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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN

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RESTAURANT-PIZZERIA
LE BISTRONOMIQUE
56 Rue Neuve 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00
Plats à emporter

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Des évènements lors d'un 08 janvier:

 1996 : Mort de François Mitterrand


26 octobre 1916 à Jarnac (Charente, France) - 8 janvier 1996 à Paris

Biographie François Mitterrand

Séduisant et cultivé, excellent orateur, François Mitterrand, issu de la bourgeoisie catholique provinciale, se découvre très vite des dispositions pour diriger les hommes. Il atteint le pouvoir suprême, la présidence de la République française, au terme d'un long parcours erratique, parsemé de chausse-trapes.

Son éclectisme politique et sa fidélité en amitié lui valent des soutiens indéfectibles sur toute l'étendue de l'échiquier politique et social. Si l'on fait fi de son action politique, François Mitterrand demeure un personnage romanesque des plus passionnants. Les journalistes Catherine Nay, Jean Montaldo et Pierre Péan ont révélé par touches successives les différentes facettes de son itinéraire...

1896: Mort de Paul Verlaine

30 mars 1844 à Metz - 8 janvier 1896 à Paris

Biographie Paul Verlaine

Précurseur du symbolisme, le poète Paul Verlaine a inventé au fond de sa déchéance les quatrains les plus musicaux de notre langue. Avec Rimbaud, compagnon de misère, il représente une figure caractéristique de son époque, le poète maudit.
«De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose...»



1642: Mort de Galilée

15 février 1564 à Pise (Toscane, Italie) - 8 janvier 1642 à Arcetri (Toscane, Italie)

Biographie  Galilée

Galileo Galilei, dit Galilée, se consacre aux mathématiques et à la physique après des études de médecine. Il étudie la chute des corps et met en évidence la nature corpusculaire de la matière. Puis il se tourne vers l'astronomie et prolonge brillamment les travaux de Nicolas Copernic comme de ses contemporainsTycho Brahé, Giordano Bruno et Johannes Kepler...

LA JEUNESSE SACRIFIEE

 Politique

Génération Covid: la jeunesse sacrifiée

Une tribune libre de Jordan Bardella

Lorsqu’Emmanuel Macron a déclaré en octobre qu’il était « dur d’avoir vingt ans » en 2020, les réactions n’ont pas manqué, souvent moqueuses, répondant qu’avoir vingt ans en 1914 était une autre paire de manches. À l’évidence, la jeunesse française n’est pas sommée de monter au front, mais cette comparaison est malvenue et interdit de saisir toutes les formes de détresse qui s’accumulent gravement au sein de cette « génération Covid ».

C’est certes le lot de toute la population que d’être soumise aux mesures et aux contraintes motivées par le contexte sanitaire et que l’accoutumance nous ferait presque considérer comme « normales » si l’on n’y prenait garde. Pourtant, la jeunesse mérite une attention toute particulière. Elle que l’on sait être très largement protégée des formes graves du virus prend de plein fouet les dommages collatéraux économiques, sociaux, psychologiques et, disons-le, anthropologiques de l’épidémie.

Quelles perspectives pour l’apprenti en filière professionnelle qui espérait décrocher rapidement son premier CDI, mais qui voit les entreprises plus frileuses que jamais à l’idée d’embaucher ? Alors que les bars et restaurants ne rouvriront finalement pas fin janvier, que devient l’étudiante qui ne parvenait à financer ses études et payer son loyer qu’à l’aide de son emploi dans la restauration, et désormais obligée de demander l’aide des Restos du Cœur ? Quelles possibilités de rebond pour ce jeune indépendant qui venait fièrement de « se lancer » et qui restera des années durant dépendant d’aides de l’État ?

Il y a ces tristes réalités matérielles, qui viennent d’ailleurs se superposer à un phénomène déjà installé de chômage de masse et de précarité tous azimuts. Il y a aussi une détresse psychologique qui s’est aggravée et dont on ne mesure certainement pas encore le caractère inédit. L’étudiant du supérieur, à peine diplômé du Baccalauréat, censé vivre « les plus belles années de la vie », est bien souvent claquemuré dans ses neufs mètres carrés, obligé de vivre sa « vie étudiante » par procuration et n’aura siégé dans les amphithéâtres que le temps d’un examen.

Les chiffres sont là, inquiétants : selon un sondage Odoxa-Dentsu, c’est pour les 15-30 que le second confinement et les mesures qui l’accompagnent ont été le plus dur à vivre. L’enquête nationale réalisée par l’Observatoire de la vie étudiante montre que la moitié des étudiants ont déjà souffert de solitude ou d’isolement au cours du premier confinement. Si l’état psychologique des Français dans leur ensemble s’est considérablement aggravé, la situation de cette jeunesse qui sera la France de demain doit nous préoccuper au plus haut point.

Car au-delà des réalités matérielles, c’est une vie sociale minimale qui est imposée, régulée, administrée, et qu’a si bien incarné l’attestation. C’est la « vie nue », la vie réduite aux seuls besoins élémentaires – et encore. Une jeunesse qu’on dévitalise, privée d’accès au sport et dépouillée de toute sociabilité nocturne si indispensable quoique l’on puisse parfois penser de certaines dérives « festivistes ».

Comme si ce n’était pas suffisant, on n’en finit plus d’assommer de culpabilité la jeunesse française, elle qui est déjà partout sommée de « sauver la planète ». Au nom d’un détournement du principe de précaution appliqué à la santé, on affirme que chacun de ses faits et gestes décidera de la survie ou de la mort des plus fragiles. Une pression insupportable pour des jeunes générations qui ont le sentiment de sacrifier leurs belles années tandis que les générations plus âgées ont fait de « jouissez jeunesse » le credo de leur vie.

Cette crise multiple vient renforcer une leçon philosophique dont l’évidence nous avait peut-être échappé avant ces confinements et couvre-feu successifs : l’homme est et reste un animal social, qui peut bien supporter quelques « distanciations » lorsqu’elles sont temporaires et qu’il peut les anticiper, mais qui est incapable de vivre durablement à distance et en « télé-réalité ».

Nous aurons des obligations à l’endroit de la jeunesse française. La sortie de crise sanitaire actée, et même dès aujourd’hui, c’est une politique sur le qui-vive social qu’elle sera en droit d’exiger. Il faudra se libérer des injonctions supranationales à la rigueur qui ne manqueront pas de tomber et qui conditionneront d’ailleurs peut-être le si vanté plan de relance européen. Aussi, faire renouer cette jeunesse avec la confiance en l’avenir passera par la proposition d’une vision de long terme : projeter la France dans les grands défis technologiques et industriels de demain, qui seront les pourvoyeurs des emplois dont elle aura besoin. Tout devra par ailleurs être mis en œuvre pour que la jeunesse française ne se retrouve plus en proie à une insécurité physique et culturelle grandissante qui assombrit d’autant plus son horizon. Sortons de cette épreuve en étant persuadés que l’on juge l’avenir d’une nation au sort que l’on réserve à ses forces vives.