lundi 9 mai 2022

 

lundi 9 mai

Pacôme

C'est sa fête : Pacôme

Originaire de Haute-Égypte, Pacôme devient soldat de Rome puis se convertit et se retire dans le désert comme, avant lui, saint Antoine.

Pacôme, à la différence de son prédécesseur, refuse la vie d'ermite. Il réunit plusieurs ascètes semblables à lui et fonde les premiers monastères, avec un abbé dirigeant moines et novices. Il meurt en 347.

Sa règle, traduite par saint Jérôme, inspire un siècle plus tard saint Benoît de Nursie. Elle est à l'origine du monachisme occidental et de la floraison de grandes abbayes.

CITATION DU JOUR
« L'anarchie est partout quand la responsabilité n'еst nullе раrt. »
Gustave Le Bon
PROVERBE:
Le mois de mai de l'année, décide la destinée.

HUMOUR:


LE LUNDI LE MARCHE EST A

FLAYOSC


LECTURE:

La COP 26 ne s’est pas achevée à Glasgow comme prévu. Son Président le Britannique Alok Sharma avait martelé qu’il fallait «  ranger le charbon dans

les livres d’histoire  », précisant : «  il faut cesser d’avoir recours au charbon, et par ailleurs cesser toute subvention aux énergies fossiles…  ».
  Tout paraissait réglé pour un vote sans histoire, lorsque le samedi 13 novembre, une heure avant la clôture de la conférence se produisit un évènement sans précédent. Le représentant de l’Inde, son ministre de l’environnement Bhupender Yadav,  déclara que son pays n’acceptait pas la rédaction prévue et en proposait une autre ainsi énoncée  : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement l’énergie au charbon et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles…  ». Le Ministre Indien fit valoir dans la foulée que la Chine appuyait la suggestion de l’Inde.
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que le nouveau texte, rédigé dans les termes typiques des «  résolutions  » onusiennes, n’engage plus personne à rien. Autrement dit, deux des principaux émetteurs de CO2, l’Inde et la Chine ont clairement déclaré  qu’ils refusent, pour l’instant, de renoncer au pétrole et au charbon. Quelles vont être les conséquences pour l’Europe et la France ?


Ingénieur polytechnicien, spécialiste de l’environnement et des transports, Christian Gerondeau a publié de nombreux ouvrages, dont certains sont traduits dans le monde anglo-saxon.

A la une du parisien:

● Une vague de chaleur arrive sur la France. Pas loin de 30°C attendus à Lyon, Bordeaux, Toulouse ces prochains jours, 28°C à Paris, mardi... Un petit dôme d’air chaud est plaqué sur le pays, alors que l'Hexagone est déjà frappé par une sécheresse préoccupante.

● Moscou célèbre le 9 mai en grande pompe. Chars d’assaut, avions de chasse et militaires déployés en Ukraine... le président Vladimir Poutine va faire du jour de la Victoire aujourd'hui, un moment d’étalage des forces armées russes, en plein conflit avec Kiev.

● Bientôt la fin de la vignette verte sur le pare-brise ?
 France Assureurs, fédération des compagnies d’assurance, veut supprimer le macaron présent sur le pare-brise des Français depuis près de 40 ans. Des discussions avec le gouvernement sont menées pour que les contrôles soient totalement numérisés. Explications. 

● Nouveaux investis LREM. 
La majorité présidentielle a actualisé hier soir pour la troisième fois sa liste de candidats investis pour les législatives. 52 nouveaux noms font leur apparition, portant le nombre total de candidats à 502 désormais. Parmi eux, figure notamment Constance Le Grip, députée LR de Neuilly-sur-Seine, officialisant son ralliement à la majorité.


cela s'est passé un 9 mai

9 mai 1893 : Le divertissement d'Edison

Le 9 mai 1893, Thomas Edison présente à 200 invités du Brooklyn Institute of Arts and Science sa nouvelle invention, le kinétoscope, un appareil individuel à reproduire les images animées. L'invention passe à la trappe après la présentation, quelques mois plus tard, à Paris, du cinématographe des frères Lumière, spectacle collectif et non divertissement individuel.

9 mai 1960 : Mise en vente de la pilule contraceptive aux États-Unis

Le 9 mai 1960, la pilule contraceptive du docteur Pincus est mise en vente libre dans les drugstores américains.
 

LE DROIT AU SQUAT?

 


Le droit au squat?

Insécurité: pas de trêve pour les proprios

Quand son logement est illégalement occupé, déloger le squatteur est un long calvaire. Les cas se multiplient sur le territoire national. À Marseille, les habitants d’une cité ont carrément été contraints de quitter leurs appartements dans le XVème arrondissement, à la suite d’une occupation ultra violente par des Nigérians.


Tout le monde connaît cette fable délicieuse et instructive de La Fontaine qui vient illustrer l’actualité du jour : « Le Chat, la belette et le petit lapin ». Jeannot Lapin est sorti faire sa cour à l’aurore « parmi le thym et la rosée. » Après avoir « brouté, trotté, fait tous ses tours », il revient à son logis, qu’il trouve occupé par dame Belette « au nez pointu. » Elle a trouvé, dit-elle, un logis vacant, refuse de déloger, affirmant son droit à l’occuper. Le propriétaire ne se laisse pas faire et lui oppose « la coutume et l’usage » c’est-à-dire la loi et la jouissance. Il occupe effectivement ce logis hérité de son père. Vaine argumentation ! Rien ne vient à bout de la mauvaise foi de cette belette indigéniste qui connaît les lois— c’est une rusée— et  lui oppose le droit du plus fort— c’est une squatteuse. On connaît la suite et la fin: le recours à la justice où les protagonistes se font avoir tous deux par l’arbitrage de plus fort qu’eux, le Chat Grippeminaud. Sa justice expéditive montre un vide juridique toujours existant concernant le droit de propriété privée sous la forme du squat.

Le squat est devenu, en effet, une affaire souvent dramatique. Dans la matinale de Sud Radio (voir vidéo plus bas), Elisabeth Lévy évoque, parmi d’autres, le cas de cet habitant de Haute- Savoie chassé, par trois fois, de sa maison, après une absence, et qui ne peut réintégrer ses pénates. Ou celui, dramatique, d’une femme de ménage de 59 ans, qui ne peut réintégrer son studio. Le week-end dernier, soixante habitants d’une cité de Marseille ont été contraints de quitter leur appartement dans le XV ème arrondissement, à la suite de l’occupation ultra violente de squatteurs nigérians. Le contexte est différent de la fable : une ville, une cité, des gangs, des trafiquants de drogue, la prostitution. Le résultat est le même : la violation d’un droit. Face à ces exactions, la justice se met elle-même dans une situation d’impuissance. En effet, l’instrumentalisation du droit, appuyée sur la filière de l’immigration et celle, anticapitaliste, du DAL, avec les réseaux maffieux, paralyse toute action pour faire respecter le droit de propriété.

https://youtu.be/xgsJGtB3wB0




Certes les conditions d’expulsion des squatteurs se sont durcies récemment, du moins en théorie, car, dans la pratique, les préfets sont encore frileux face au recours à  la force publique. De sorte qu’un propriétaire qui va en justice ne se sort jamais aisément — s’il s’en sort— d’une affaire de squat. Il suffit de regarder le site Service-Public.fr pour juger de la complexité des démarches concernant une expulsion, selon que l’occupation résulte d’une effraction, d’une tromperie, d’une intimidation, d’une menace, d’une violence, de la nature du bien, et selon la durée d’absence qu’il faut prouver. Et le droit en arrive à se retourner contre lui-même : le droit de propriété se heurte aux « droits du squatteur », aux droits de l’enfant, au « droit d’humanité ». Ajoutez le militantisme d’associations caritatives, et il ne vous reste plus, si vous êtes squatté, qu’à aller rendre la pareille à vos voisins partis en vacances.

Plus sérieusement, que devient notre État de droit ? On attaque des pompiers, des policiers. Notre pays est gangrené par l’insécurité. À moins d’avoir des gardiens, faudra-t-il faire attention quand on quittera son terrier pour des vacances ? Rappelons que le droit à la propriété est un droit fondamental inscrit dans la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme. Et que le squat, ce n’est pas l’hospitalité. Hébergez qui vous voulez, mais ayez en tête le cas, évoqué par Elisabeth Lévy, de cette femme de ménage de 59 ans qui a voulu s’immoler, place de l’Hôtel de Ville, en janvier dernier à Paris, confrontée aux problèmes juridiques sans fin de l’occupation illégale de son studio par des squatteurs.