dimanche 12 janvier 2020

DIMANCHE 12 JANVIER

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Tatiana.

Pas toujours faciles de caractère, les Tatiana aiment la grande vie sans jamais chercher à trop en faire pour y parvenir. Séduisantes, elles arrivent facilement à faire plier plus d'un homme pour obtenir ce qu'elles désirent. Pas très proches de leurs enfants, elles seront des mamies idéales, une façon de rattraper le temps perdu..

DICTON DU JOUR: Arcade et Hilaire gèlent les rivières.

CITATION DU JOUR: Je conviendrais volontiers que les femmes nous sont supérieures, ne serait-ce que pour les dissuader de se croire nos égales.Sacha Guitry.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:




CA S'EST PASSE UN 12 JANVIER:


12 janvier 1922 : Démission d'Aristide Briand


Le 12 janvier 1922, le Président du conseil Aristide Briand constate l'hostilité quasi générale de ses ministres et du président Millerand à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne. Il démissionne sans attendre d'être renversé par une motion de censure de la Chambre des députés. Il est remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré.

12 janvier 2010 : Haïti frappée par un séisme



Haïti est frappée dans la nuit du 12 janvier 2010 par un séisme de force 7,3 sur l'échelle de Richter. Bilan effroyable : 250 000 morts, 300 000 blessés, 1,2 million de sans-abris...


La destruction quasi-totale de Port-au-Prince attire l'attention sur ce pays de dix millions d'habitants déjà affecté par la déforestation, le sida, l'analphabétisme, la misère et la corruption, dépourvu de structures étatiques et dont la bourgeoisie ignore ce que signifient l'«intérêt national» et le «bien public».


Un an plus tard, on constate avec effarement que les onze milliards de dollars d'aide promis par la communauté internationale (un record) se sont pour l'essentiel volatilisés ou perdus dans les poches de quelques hiérarques. Victime qui plus est du choléra introduit par des «Casques bleus» népalas, la population continue de s'en remettre à la bienveillance des humanitaires occidentaux et des organisations caritatives (ONG), qui ont fait de Haïti leur principal domaine d'intervention.
TOURTOUR  ET LES MUNICIPALES:
Extrait du blog de Gilbert Giraud.

 Pierre Jugy prépare sa liste avec ses amis 

 des "Droites Unies"  !!... ça continue  !!... 

Neuf semaines nous séparent de l’élection municipale de mars 2020 et nous savons bien que le temps passe vite : malgré tout, le temps qui reste ne suffira plus pour qu’une autre liste que celle du maire sortant ne se présente au scrutin...Ce que l’on craignait (le "on" est évidemment restrictif ) est ainsi arrivé, une seule liste sera effectivement présentée le 15 mars à Tourtour !!...Une élection qui sera donc démocratique au sens le plus étroit possible, avec un scrutin rétréci à sa plus simple expression...Un grand dommage que notre village n’ait pas réussi à proposer une alternative éventuelle !

Si cela peut vous consoler, chers tourtourains, les ampusiens sont dans la même situation….

LISTE UNIQUE POUR AMPUS Hugues MARTIN, maire sortant conduit la liste " AMPUS UNE PASSION COMMUNE"
avec:
- Raymond BORIO: 1er adjoint.
- Aude ABIME: 2ième adjoint.
- Alain POILPRE: 3ième adjoint.
- Roland NARDELLI: 4ième adjoint.
- Claire CANDELA.
- Christian CHILLI.
- Carmen FERNAGUT.
- Nathalie FORESTIER;
- Julie LUCCIONI.
- Roger MALAMAIRE;
- Michel MANISCALCO;
- Nadine MARION.
- Fabien MICHEL.
- Virginie MICHEL;

ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:





POUJADE SEME LA PANIQUE



Le 12 janvier 1956, aux cris de « Sortez les sortants », 52 députés font leur entrée à l'Assemblée nationale, à Paris... Deux ans plus tard, la V° République « sortira » tout le monde !

Artisans ou commerçants originaires des petites villes et du monde rural, les nouveaux députés se réfèrent à un chef de file charismatique, Pierre Poujade. Il les a lancés à l'assaut de l'Assemblée en négligeant, lui-même, de se faire élire député.

Grève de l'impôt

Tout a commencé deux ans et demi plus tôt quand, le 22 juillet 1953, Pierre Poujade (33 ans), papetier-libraire et conseiller municipal de Saint-Céré (Lot), organise la première - et dernière - grève de l'impôt de toute l'histoire républicaine.

Affiche de Pierre Poujade, © Archives départementales du Var, DR.L'enfer étant pavé de bonnes intentions c'est, paradoxalement, une amnistie fiscale - celle décrétée par Antoine Pinay en 1952 - qui a provoqué la jacquerie. Subitement désoeuvrés, les « polyvalents », comme on les appelle alors, ont en effet concentré leur zèle sur une proie facile : le petit commerce confronté à l'éclosion des premiers drugstores et autres Prisunic.

Les contrôles pleuvent, les redressements et les faillites aussi. On se plaint, on paye, on se suicide. Jusqu'à ce jour d'été de 1953 où, dénonçant la « Gestapo fiscale », Pierre Poujade, dit « Pierrot », prend la tête de 23 commerçants de Saint-Céré menacés d'un contrôle fiscal.

Un pour tous, tous pour un : chacun fait de son corps un rempart pour empêcher les agents du fisc d'accéder au magasin de l'autre. Le soir, les fonctionnaires des impôts repartent bredouilles, sous les quolibets.

L'échauffourée de Saint Céré met le feu à la plaine : en quelques semaines, soixante départements connaissent des incidents similaires. On envoie les CRS ; rien n'y fait. La population s'interpose pour protéger ses commerçants ! De Lille à Marseille et de Strasbourg à Bordeaux, le nom de Poujade devient synonyme de résistance au fisc. On le consulte comme un oracle, on requiert sa présence, on se masse pour l'écouter.

Avec l'accent rocailleux de son Lot natal, Pierre Poujade dénonce de meetings en meetings l'exploitation des « petits » et des « bonnes gens » par les « soupiers » de l'« État vampire », la mise en coupe réglée de la «maison France» par des « éminences apatrides » qu'il faut «pendre haut et court».

Commando sans boussole

Quand, le 29 novembre 1954, il fonde l'Union des commerçants et des artisans (UDCA), celle-ci revendique 500 000 adhérents. Et tout naturellement, lorsque le président du Conseil Edgar Faure dissout la Chambre et provoque des élections anticipées, en 1955, elle décide d'aller aux élections sous une étiquette créée ad hoc : Union et Fraternité française (UFF). Pour « instaurer » une dictature comme l'en accusent les communistes et les partis du système, subitement réconciliés face à l'intrus ? Non, pour obtenir une « réforme fiscale » qui permette au petit commerce d'« échapper à sa disparition programmée » !

La droite perd le pouvoir mais la gauche, qui le récupère en envoyant Guy Mollet à Matignon, ne dispose que d'une majorité relative. Les 2,5 millions de voix du mouvement Poujade (11,5% des votants à l'échelon national) ont cassé le jeu : jusqu'au retour au pouvoir du général de Gaulle, aucun gouvernement ne durera, en moyenne, plus de six mois !

[d'après un article d'Éric Branca (Valeurs actuelles)]