mercredi 4 novembre 2020

 Mercredi 04 novembre

Aujourd'hui nous fêtons:   Charles, Borromée, Aymeric, Charly,Jessica.

Les Charles sont des enfants appliqués et disciplinés. Devenus adultes, ils persistent dans leur lenteur grave. Ils misent sur leur persévérance pour atteindre leurs objectifs. Pour eux, la vie est une chose sérieuse. Fidèles à leur enfance et au clan familial, ils réclament en tout temps beaucoup d'amour.

 Saint-Patron et intercesseur du jour
Saint Charles, patron de Millan, des séminaristes et du catéchisme.

C'est sa fête : Charles Borromée

Neveu du pape Pie IV, Charles Borromée est nommé cardinal à 22 ans, en 1560. Théologien doué, il prend une part active à la conclusion du concile de Trente. Devenu archevêque de Milan, il met son zèle charitable au service de la contre-Réforme catholique. Vienne s'honore d'une magnifique église baroque à plan ovale consacrée à Saint Charles Borromée.

Dicton du jour: À la saint Charles, la gelée parle.

Citation du jour: « La vie parfois se présente vulgaire ; mais le sage, pour en rеlеvеr l'οriginеllе bаssеssе, а сеttе rеssοurсе dе rêvеr. »

Paul Arène

Dessin ou histoire du jour:

Recette d'un lecteur

objet : Test Covid 19 !


 Fais le test chez toi au lieu de risquer de le prendre dans les centres de dépistage où il y a foule !
 La pandémie covid 19 s'étend à nouveau !
 Comme pour les masques, il va falloir se débrouiller pour se tester.
 Voici un test commode à faire à la maison (de préférence avant le repas du soir).

 Étape 1 : Tu mets un peu de rhum dans un verre et essaye de le sentir....

Étape 2 : Si tu peux sentir le rhum, bois et vois si tu en trouves le goût...

Étape 3 : Si tu peux sentir et goûter le rhum, tu peux supposer que tu n'as pas le covid 19.

Hier soir j'ai fait le test 6 fois et à chaque fois j'ai été négatif !

 Ce soir je vais le refaire car, ce matin je me suis réveillé avec un peu mal à la tête ce qui peut être un symptôme de la maladie...

 Fonctionne également avec du schnaps ....

 Ne me remercie pas, je fais ce que je peux pour suppléer la défaillance de nos gouvernants !


Marchés du jour:

LE MERCREDI LE MARCHE EST A

AUPS

DRAGUIGNAN

SALERNES

TOURTOUR

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »


A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter
Le Labo de Frédo reste ouvert durant toute la période du confinement, midi et soir sauf le mercredi fermé
-Au menu tous les soirs
Kanibal 12€
Pizza de 8 à 14€ (33 cm) et de 10 à 16€ (40cm)
Au menu le midi
-gnocchi soufflés
-ravioles
-Tagliatelles
-Risotto
-Poellée de canard accompagné de tian de légumes et gratin Dauphinois

Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus
Pendant le confinement: Vente de plats à emporter faits par FANFAN.


Des évènements lors d'un 04 novembre:

1963 -Naissance de Nicolas Canteloup, imitateur et humoriste français

 1904 : Le général André et l'affaire des fiches

Le 4 novembre 1904, le ministre de la Guerre, le général Louis André, est giflé à la Chambre par le député nationaliste Syveton, un désaxé qui se suicidera peu après. Ce drame met un point final à l'« affaire des fiches ».

Il était reproché au ministre comme à son homologue le ministre de la Marine Camille Pelletan, d'avoir favorisé la promotion des officiers laïques et athées sans prendre en compte le critère de compétence. Le scandale précipite la chute du ministère d'Émile Combes...

1956 : Les chars soviétiques entrent dans Budapest


Le 4 novembre 1956, les chars entrent avec fracas dans Budapest afin de réprimer les velléités d'indépendance de la Hongrie. Depuis le mois d'octobre, le pays s'est en effet pris à rêver de renverser le joug soviétique.

Sous la pression populaire, Imre Nagy a été nommé à la tête du gouvernement hongrois dans le but de mettre en place une démocratie parlementaire et de rétablir les libertés fondamentales. Il a proclamé la neutralité du pays et sa sortie du pacte de Varsovie (l'alliance est-européenne opposée à l'OTAN).

En pleine guerre froide, Moscou ne peut rester sans réaction face à cette contestation ouverte de sa domination sur les pays de l'est de l'Europe. Au début du mois de novembre, les troupes du Pacte de Varsovie entrent donc dans le pays afin de museler cette opposition. La répression est sanglante et les troupes russes tuent entre 200.000 et 300.000 Hongrois.

En Occident, cette révolte hongroise suscite une grande émotion mais les gouvernements se gardent d'intervenir contre le Kremlin et laissent le géant soviétique faire taire la voix de la liberté hongroise.


L'EQUILIBRE EST UN COURAGE





S’inspirant de sa carrière militaire comme des multiples rencontres que lui ont valu le succès de ses précédents livres, le général de Villiers dresse le portrait sans ambiguïté d’une France divisée, déboussolée, dépourvue de vision d’avenir dans un monde instable. Les Français ressentent à l’unisson qu’ils sont à un point de bascule, et que vient le moment du courage, d’un équilibre entre ceux qui exercent l’autorité et ceux qui doivent la respecter, entre humanité et fermeté, entre droits et devoirs. C’est ainsi que nous pourrons nous réconcilier, au-delà de nos différences, sur le chemin de l’unité et de l’espérance. Il y a urgence.
« À la fin d’une conférence, une femme d’une cinquantaine d’années se présente devant moi, visiblement émue, et me dit qu’elle a peur. “Peur pour samedi prochain.” Son mari, Gilet jaune

convaincu, prévoit d’aller manifester à Paris. Or l'unité de CRS à laquelle appartient son fils a été désignée pour y assurer le maintien de l’ordre. Ne vont-ils pas se retrouver face à face ? Cette pensée la hante, comment ne pas la comprendre ? À cet instant, j’ai ressenti le déchirement qui s’opère dans notre nation, l’impérieuse nécessité d’une véritable réconciliation nationale. »

Après ses deux premiers livres, Servir et Qu’est-ce qu’un chef ?, le général Pierre de Villiers a pris le temps d’une plongée passionnante dans la France, celle des Gilets jaunes, des habitants des villes et des banlieues. Il y a vu une nation profondément divisée et menacée par ses tensions internes, mais aussi par les ruptures d’un monde instable et dangereux. Il y a rencontré des femmes et des hommes entre angoisse et envie de s’en sortir. L’union nationale ne va plus de soi. Les Français ressentent à l’unisson qu’ils sont à un point de bascule, et que vient le moment du courage, d’un équilibre entre ceux qui exercent l’autorité et ceux qui doivent la respecter, entre humanité et fermeté, entre droits et devoirs. C’est ainsi que nous pourrons nous réconcilier, au-delà de nos différences, sur le chemin de l’unité et de l’espérance. Il y a urgence.

SAINT CHARLES BORROMEE ET L'ACTUALITE

 

Saint Charles Borromée, une figure inspirante en ces temps d'épidémie


En 1576, alors que la ville de Milan est ravagée par la peste, saint Charles Borromée, évêque de la ville, fait preuve d'un dévouement extraordinaire auprès des malades et mène des actions rapides pour limiter la propagation du mal. Un modèle, célébré par l'Église le 4 novembre, qui peut inspirer notre génération en ces temps troublés.

Saint Charles Borromée est un des grands prélats italiens du XVIe siècle. Il est connu pour sa participation active au concile de Trente, notamment dans la rédaction du célèbre catéchisme appelé aujourd’hui catéchisme du concile de Trente. Dans son diocèse de Milan, saint Charles eut à cœur de faire appliquer la réforme catholique issue du concile dans un esprit de charitable pédagogie. Toutefois, les Milanais se souviennent davantage de son action énergique et spectaculaire lors de la terrible peste qui ravagea la ville durant les derniers mois de l’année 1576.

Dès le début de la propagation de cette redoutable maladie, que la médecine de l’époque ne sait pas soigner, l’évêque propose son assistance aux autorités civiles, et il conseille le gouverneur pour mettre en place les premières mesures prophylactiques destinées à limiter la propagation du mal. Immédiatement, on décide la fermeture des portes de la ville afin d’empêcher l’arrivée de nouveaux pestiférés, car la maladie vient des villes environnantes. Autre mesure élémentaire pour restreindre la contagion : séparer les malades des biens portants. Ainsi, à la moindre suspicion de peste, les habitants sont envoyés au lazaret. Mais rapidement, celui-ci ne suffit pas, et les autorités organisent la construction, en dehors de la ville, de plusieurs centaines de cabanes pour recevoir les malades.

De la santé du corps à la santé de l’âme

Saint Charles ne conçoit pas de laisser les pesteux et les mourants sans réconfort. Il sait combien le soutien affectif, et surtout spirituel, est fondamental en période d’épidémie. La santé de l’âme est plus importante que celle du corps, estime le pieux évêque. A quoi bon soulager le corps si l’âme est malade ? Il décide alors d’aller tous les jours visiter les pestiférés pour les réconforter, les confesser et leur donner la sainte communion. Son courage et son élan de générosité entraînent d’autres prêtres et religieux. Progressivement, ces ecclésiastiques viennent à leur tour apporter les secours de la religion aux malades, qui, sans eux, seraient dans une profonde solitude et une profonde détresse.

L’acceptation du risque de la maladie par amour de Dieu et des âmes n’empêche pas l’évêque de Milan de suivre les recommandations médicales pour se protéger et empêcher la contagion. Ainsi, Charles désinfecte toujours ses vêtements au vinaigre, et il refuse désormais de se faire servir, ne souhaitant pas exposer les serviteurs du palais épiscopal. Comme il risque chaque jour d’être infecté, il se promène avec une longue baguette qui lui permet de maintenir une distance de sécurité quand il rencontre des biens portants. Il préconise les mêmes mesures préventives à tous ceux qui approchent les pestiférés. Mais plus que tous les moyens terrestres, Mgr Charles Borromée s’abandonne totalement à la volonté de son Père céleste. Il encourage les prêtres à conserver une âme à la fois ardente, entièrement dévouée à leur ministère, et tranquille, pleinement confiante en Dieu. Force est de constater que sa confiance ne fut pas vaine, puisque, malgré une exposition quasi journalière à la maladie, Charles ne fut pas atteint par la peste.

Un confinement strict

Au mois d’octobre, quelques semaines après le début de l’épidémie, les autorités civiles publient un édit de quarantaine : interdiction est faite à tous les habitants de sortir de leur demeure, sous peine de mort. L’isolement profond entraîné par ce confinement, la crainte du mal toujours menaçant, la préoccupation du sort des parents et des amis, les premières atteintes de la maladie, tout contribue à aggraver encore plus la détresse des Milanais. Leur pasteur sent combien cette situation est douloureuse pour le cœur, mais aussi dangereuse pour l’âme. Il décide de réagir en conséquence et commence par prévenir la municipalité que ses prêtres ne vont pas respecter la quarantaine. Le gouverneur, qui a déserté la ville quelques jours après le début de l’épidémie pour se réfugier à la campagne, se retrouve impuissant face à la détermination de Charles. De plus, il comprend les bienfaits d’une présence spirituelle pour maintenir la santé morale des habitants. L’évêque répartit ensuite les équipes sacerdotales entre le ministère des pestiférés et le ministère des confinés, et il cherche les moyens de transmettre aux fidèles les grâces sacramentelles malgré le confinement.

Tout d’abord, saint Charles incite les habitants à une prière plus fréquente et plus intense, en leur proposant des lectures spirituelles et la récitation des litanies. Puis il fait sonner les cloches de la ville sept fois par jour, afin d’inviter les habitants à se recueillir tous ensemble au même moment. Des prêtres déambulent dans les rues en priant à voix haute, et les fidèles, de leurs fenêtres, leur donnent la réplique. Quand ils souhaitent se confesser, ils appellent le prêtre qui les confesse alors sur le pas de la porte. Enfin, Charles fait construire à travers la ville dix-neuf colonnes surmontée d’une croix. Un autel est installé au pied de chacune d’elle, et la messe y est célébrée tous les jours. Postés à leurs fenêtres, les habitants peuvent se tourner vers les croix dressées dans le ciel, et prendre ainsi part aux messes. Les prêtres portent ensuite la communion aux fidèles, à travers les fenêtres ou sur le pas des portes. La quarantaine est partiellement levée à la fin du mois de décembre et la peste quitte progressivement la ville durant les mois suivants.

Charles Borromée mourut en 1584 ; il fut canonisé dès 1610. Son action à Milan contribua à la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus. Pendant ces semaines éprouvantes d’épidémie, saint Charles n’hésita pas à bousculer les règlements et les conventions sociales, et il eut le courage de risquer sa vie, par amour du Christ et des âmes. Son dévouement auprès des prêtres et des fidèles de son diocèse lors cette épidémie lui a valu d’être déclaré saint patron des évêques.