vendredi 9 novembre 2018

Aujourd'hui:  Bonne fête! Théodore .
Dicton du jour: Orage de la saint Théodore, annonce une année en or.

Dessin ou histoire du jour:


Photos de DORIANE:
La jeunesse en mouvements ..









Activités à Ampus: 

Théâtre avec Emporium:


 Sortie avec le Club Léo Lagrange:

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Activités dans les environs:

LIBRE OPINION: Nicolas BEYTOUT

Pouvoir d’achat: le dépit

par Nicolas BEYTOUT ( Journal l'Opinon) 1 novembre 2018.

Nicolas Beytout
Cette fin octobre aurait dû être le point d’orgue de la politique en faveur du pouvoir d’achat : avec la réduction d’un tiers de la taxe d’habitation pour huit Français sur dix, et la suppression des cotisations chômage sur les fiches de paye des salariés, le dispositif gouvernemental –tant vanté, tant attendu-- était enfin en place.
C’est peu dire que les espoirs de la majorité ont été douchés. Au lieu d’une bouffée d’optimisme, c’est le dépit qui domine chez les Français. La hausse des prix du carburant, les ratés de l’usine à gaz de la fiscalité locale et le bruit fait par ceux qui, les retraités en tête, s’estiment oubliés du pouvoir, ont fait leur effet. Et le gouvernement aura beau claironner, chiffres à l’appui, que c’est le prix du baril de pétrole le premier responsable de la flambée des tarifs de l’essence, il aura beau brandir les statistiques qui confirment sans doute possible que le pouvoir d’achat des Français augmentera cette année plus que ce ne fut le cas depuis 10 ans, le sentiment de chacun sera toujours plus fort que la réalité pour tous.
Le combat est-il perdu pour le gouvernement ? Probablement : l’inflation d’un côté, le retour à bas bruit du ras-le-bol fiscal de l’autre vont continuer à entretenir ce pessimisme ambiant. Et rappeler que le choix a été fait de privilégier une politique pour le travail ne convaincra pas grand monde tant que les chiffres du chômage resteront aussi décevants. On atteint là les limites des politiques d’ajustement notarial qu’ont mises en place les derniers gouvernements. A force de bricoler des baisses d’impôts ciblées, immédiatement annulées par des hausses de taxes, à force de jouer avec les marges sans jamais parvenir à briser net la spirale de la dépense publique, le pouvoir se condamne à gérer à la petite semaine l’érosion de son capital confiance.