jeudi 24 mars 2022

 jeudi 24 mars


Aujourd'hui nous fêtons:  Adémar, Catherine

C'est sa fête : Catherine de Suède

Catherine se consacra à Dieu, comme sa mère, Brigitte de Suède, la célèbre « prophétesse du Nord ». Ensemble, elles firent un pélerinage en Terre sainte. Bel exploit vu qu'au XIVe siècle, il n'existait ni vaccins, ni charters, ni Europ Assistance ;-)
NB : Catherine de Suède n'a rien à voir avec celle que coiffent par tradition les jeunes filles en fleur. Cette Catherine-là est fêtée le 25 novembre.

Dicton du jour: S’il gèle au vingt-quatre mars, les poiriers diminuent d’un quart.

Citation du jour: Ne jamais faire confiance à un mari quand il est loin ni à un célibataire quand il est près.

 Helen Rowland


La photo du jour:

La fontaine aux 1001 fleurs, la nature ça et là, son village paisible et authentique à Séguret, une crèche provençale grandeur nature dans le Vaucluse 🌺 Poésie et Espérance, au fil de l'eau des Fontaines... La fontaine de l’espoir ne tarit jamais dans le cœur des hommes. Daphné du Maurier 🧡 Lorsque le doux bruit de l'eau et une fontaine toute fleurie qui chantonne paisiblement dans son village paisible et authentique nous donnent envie de croire en nos Rêves et d'espérer, sans cesse et sans relâche, des Lendemains Heureux... Belle journée à vous! Prenez soin de vous et des vôtres! Bien Amicalement 🙏 Françoise

Photo & Texte ©Françoise Cardinal



Dessin ou histoire du jour:

En prison, les détenus touchent l’indemnité inflation de 100 euros, offerte par l’état

En prison, les détenus touchent l'indemnité inflation de 100 euros, offerte par l'état

En prison, les détenus touchent l'indemnité inflation de 100 euros, offerte par l'état

En prison, les détenus touchent l’indemnité inflation de 100 euros, offerte par l’état. A travers l’article 13 de la loi de finances, révisée en 2021, le gouvernement a instauré une aide spéciale de 100 euros, appelée « compensation d’inflation ». L’aide vise à compenser la perte de pouvoir d’achat des ménages liée à l’inflation, notamment la hausse des prix de l’énergie.

« Les détenus ont reçu l’allocation de 100 euros versée par l’Etat à ceux qui gagnent moins de 2 000 euros par mois pour faire face à la hausse des prix de l’énergie et du carburant. On marche sur la tête !!! » Il y a quelques jours, le député LR Eric Ciotti a tweeté par surprise. Le lendemain, Eric Zemmour a imité l’aval de Valérie Pécresse. Dans son discours du 12 mars à Agen, le candidat à la présidentielle a dénoncé, sous les huées de ses partisans, un « système à bout de souffle ».

Air de campagne:

SONDAGE EXCLUSIF pour les echos - Présidentielle :
 Le Pen atteint la barre des 20 % des intentions de vote

A deux semaines et demie de la présidentielle, la candidate du RN est au plus haut depuis novembre dans le baromètre quotidien OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos ». L'écart avec Emmanuel Macron, qui recule à nouveau, se resserre.



A la une du Parisien:

Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

Le MUY

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE



Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.


Des évènements lors d'un 24 mars:

24 mars 1163 : Le pape bénit le chantier de Notre-Dame de Paris

Le 24 mars 1163, à l'occasion des fêtes de Pâques, le pape Alexandre III se rend à Paris. Il va consacrer le chevet de la grande abbaye de Saint-Germain-des-Prés, reconstruit dans le nouveau style gothique, mis en oeuvre pour la première fois vingt ans plus tôt à l'abbaye concurrente de Saint-Denis.

Des historiens supposent qu'il a pu saisir l'occasion pour bénir aussi le chantier de la future cathédrale Notre-Dame de Paris, destinée à remplacer sur l'île de la Cité l'ancienne basilique Sainte-Marie.

Cet ambitieux projet a été lancé par l'évêque Maurice de Sully, un clerc de grande valeur issu d'une famille très modeste, devenu évêque de Paris le 12 octobre 1160. Il a reçu l'aval du roi Louis VII le Jeune. Ni l'un ni l'autre ne verront son achèvement. L'essentiel sera achevé en 1250 sous le règne de Saint Louis.

Après ces mondanités, le pape va se consacrer à la véritable raison de son voyage en France, la réunion d'un concile à Tours en vue de condamner l'empereur Frédéric 1er Barberousse et l'antipape désigné par celui-ci.

24 mars 1529 : François Ier fonde le Collège royal, aujourd'hui Collège de France

Le 24 mars 1529, le roi François Ier institue un Collège des Trois-Langues (latin, grec, hébreu) ou Collège des lecteurs royaux, sur une suggestion de son « maître de librairie » Guillaume Budé. Celui-ci veut promouvoir l'humanisme, combattre la sclérose scholastique de la Sorbonne et enlever à l'Église le monopole de l'enseignement supérieur qu'elle détenait depuis la naissance de l'Université, trois siècles plus tôt. Officiellement appelé Collège royal, c'est aujourd'hui le Collège de France...

24 mars 1860 : La France reçoit Nice et la Savoie


Le 24 mars 1860, par le traité de Turin, le comté de Nice et la Savoie reviennent à la France. Napoléon III obtient ces deux territoires en récompense de son intervention militaire contre l'Autriche, aux côtés du Piémont, et en échange de l'annexion de l'Italie centrale par le Piémont...
Au nord des Alpes, la Savoie est divisée en deux départements : Savoie et Haute-Savoie.
- Au sud, le comté de Nice est réuni à un morceau du département du Var, avec le fleuve Var lui-même, pour former le département des Alpes-maritimes (le département du Var se réfère depuis lors à un fleuve qui lui est étranger
).

24 mars 1882 : Découverte du bacille de la tuberculose

Le biologiste allemand Robert Koch réussit à isoler et à cultiver in vitro la bactérie responsable de la tuberculose, une maladie encore très meurtrière au XIXsiècle. Le 24 mars 1882, il présente ses résultats à la Société de physiologie de Berlin (Etiologie de la tuberculose).

24 mars 1934:Citroën présente le premier modèle automobile à roues motrices avant, la Traction ou 7CV.

Traction

24 mars 1980 : Assassinat de Mgr Romero à San Salvador

Mgr Oscar Romero, archevêque de San Salvador (15 août 1917 ; 24 mars 1980)Le 24 mars 1980, Mgr Oscar A. Romero est tué d’un coup de fusil en pleine poitrine alors qu’il célèbre la messe dans l’hôpital de la Divine-Providence, à San Salvador, capitale du Salvador,.

Cet archevêque de 62 ans était connu pour ses sermons en faveur des droits de l’Homme, dans un contexte de guerre civile et de guérillas touchant toute l’Amérique centrale.

La veille de son assassinat, il avait osé appeler les soldats salvadoriens à désobéir à des ordres injuste : « Un soldat n'est pas obligé d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu »...


MACRON: UNE REELECTION" QUOI QU'IL EN COÛTE"


 Économie

Macron: une réélection «quoi qu’il en coûte»


Incompétent et irresponsable économiquement… mais premier dans les sondages
Jean Nouailhac
-23 mars 2022

La frénésie dépensière du gouvernement tombe à pic pour Emmanuel Macron, en pleine campagne présidentielle!


« Nous sommes en guerre », avait déclaré et répété plusieurs fois Emmanuel Macron devant 20 millions de téléspectateurs le 20 mars 2020, en pleine crise du Covid. 454 milliards d’euros et 730 jours plus tard, en mars 2022, la dette de la France approche dangereusement les 3 000 milliards, ce qui n’a pas l’air de ralentir la distribution des milliards. Après 25 à 26 milliards d’aides diverses, chèque énergie, chèque inflation, remise carburants, « bouclier tarifaire » contre la hausse des prix du gaz et de l’électricité, voici maintenant un plan de 15 milliards d’euros pour la police, plus un plan de « résilience » de 3 à 4 milliards – on ne sait pas exactement, et de toute façon on n’est pas à 1 milliard près –, à quoi il faut ajouter un « dégel » du point d’indice des fonctionnaires pour un minimum de 2 milliards par an.

Nous venons de vivre deux quinquennats sous le joug de deux énarques socialistes et étatistes, obsédés de redistribution et démagogues au plus haut degré

Sur ce dernier point, Emmanuel Macron ne fait que copier son prédécesseur, François Hollande, qui avait augmenté cet indice à deux reprises, en 2016 et en 2017, espérant encore candidater à sa réélection. Le point d’indice avait été « gelé » ensuite, ce qui n’empêchait aucunement d’ailleurs des hausses catégorielles de traitement pour la plupart des fonctionnaires. Pauvre Amélie de Montchalin. Pas de chance pour la ministre qui se vantait de ne pas « céder à la démagogie » électorale, « contrairement à tous les gouvernements en fin de mandat », la hausse du point d’indice étant évidemment soutenue à l’unanimité des neuf fédérations syndicales de l’administration représentant ses 5,7 millions de fonctionnaires-électeurs ! Notre pauvre Amélie qui est officiellement « ministre de la Transformation et de la Fonction publiques » a dû avaler son chapeau à fleurs : elle a été finalement contrainte d’annoncer dans une interview au Parisien, que ce fameux point d’indice serait « dégelé » avant l’été.

Définition du mot « démagogie » par le Larousse : « Aptitude consistant à flatter les aspirations à la facilité ou les préjugés du plus grand nombre pour accroître sa popularité, obtenir ou conserver le pouvoir. » Nous y sommes. Notre pays étant dirigé depuis longtemps par des démagogues qui en sont arrivés à le ruiner – nous y sommes également –, c’est tout de même la première fois, à notre connaissance, qu’un ministre de la Fonction publique de plein exercice prononce le mot de « démagogie » pour s’y opposer d’abord et pour s’y soumettre ensuite !

Une phénoménale fièvre de démagogie

Sur l’état réel du pays, sur le désastre économique qui pointe à l’horizon, la Cour des comptes s’est manifestée à sa façon en février dernier dans son traditionnel rapport public annuel, s’inquiétant du « décalage » avec le redressement des comptes publics effectué par nos partenaires européens et classant la France parmi les cancres de la zone euro. L’Institut Montaigne et le cabinet Mazars, de leur côté, viennent de réaliser un baromètre inédit des impôts de production en Europe. Ce qu’ils ont constaté n’est pas beau à voir : ces impôts qui frappent toutes les entreprises avant même qu’elles ne fassent de bénéfices ont avoisiné 100 milliards d’euros en France pendant l’année 2020, soit quatre fois plus qu’en Allemagne. Si l’on enlève la Suède, qui n’a pas les mêmes systèmes de calcul que les autres pays européens, il n’étonnera personne de savoir que, pour ces impôts imbéciles et destructeurs, c’est la France qui est en tête des mauvais élèves européens : ils pèsent chez nous 4,4 % du PIB, loin devant le second du classement, l’Italie, avec 2,5 %, l’Allemagne étant à 0,7 %.

Quant à la dette colossale de notre pays, on a appris qu’elle avait été officiellement établie par l’Insee à 2 834 milliards d’euros au troisième trimestre 2021, contre 2 275 milliards en mai 2017, lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, soit près de 600 milliards supplémentaires ! Et ce sont nos enfants et petits-enfants qui vont devoir prendre en charge tous ces milliards, résultat d’une phénoménale fièvre de démagogie telle qu’on n’en avait pas vu dans l’histoire de France depuis l’empereur Napoléon ou même peut-être depuis Louis XIV.

C’est pure folie de continuer à dépenser comme nous le faisons

Quand on parle de dette publique, inutile de préciser qu’il s’agit d’argent emprunté. Agnès Verdier-Molinié, la directrice de la Fondation iFRAP, pour une tribune publiée sur le site d’Atlantico en février dernier, a fait le calcul que « 2020 restera l’année de tous les records avec 438 milliards empruntés par nos administrations publiques »[1]. Pour 2021 les besoins de financement devraient s’établir d’après elle à 416 milliards et pour 2022 se situer entre 330 et 345 milliards, sachant que ces emprunts doivent couvrir non seulement nos dépenses courantes mais aussi le remboursement de dettes anciennes qui arrivent à échéance (180 milliards en 2023).

Le problème est à terme. C’est celui du taux de remboursement de nos emprunts sur 10 ans qui est actuellement de l’ordre de 1%, mais qui est en train de grimper. S’il monte d’1 point de plus, nous précise Agnès Verdier-Molinié, « c’est un coût supplémentaire de 22 milliards d’euros par an au bout de cinq ans. Mais si jamais ce taux venait à augmenter de 4 points, alors la hausse serait de 88 milliards au bout de cinq ans ». C’est pure folie pour l’Élysée et Matignon de continuer à dépenser et à emprunter comme nous le faisons. On dit que le pouvoir est une drogue dure. Les Français n’ont plus la moindre chance, maintenant que la faillite du pays est avérée, de s’en sortir sans dégâts. La secousse sera terrible. Quand ? On ne sait pas.

Ce que l’on sait en revanche, c’est que nous venons de vivre pendant deux quinquennats sous le joug de deux énarques socialistes et étatistes, obsédés de redistribution et démagogues au plus haut degré, dont l’incompétence pour gérer efficacement un grand pays moderne aura occasionné pour les générations à venir des ravages dépassant l’entendement. Et que le plus jeune des deux soit quasi assuré d’être réélu en avril ne peut qu’ajouter de la peur devant cet avenir terriblement dangereux qu’il risque de laisser en héritage à ses concitoyens. Ajoutons qu’autant de démagogie, autant d’incompétence et d’irresponsabilité économique, alliés à autant de suffisance, ça, on n’avait encore jamais vu !


[1] Agnès Verdier-Molinié, Planquer les chiffres sur la dette publique ne la fera pas disparaîtreAtlantico.fr, 12 février 2022.