mardi 3 novembre 2020

  Mardi 03 novembre

Aujourd'hui nous fêtons:  Hubert, Sylvie, Sylvia, Guénaël, Bérard.

La force des Hubert tend à la brutalité, leur courage tend à la témérité. Mais leur impulsivité et leur spontanéité n'ont d'égal que leur générosité: ils sont d'infatigables défenseurs des faibles. C'est vraisemblablement leur angoisse qu'ils essaient ainsi de refouler par l'action, car les Hubert ne supportent pas la solitude et exigent l'omniprésence de l'être aimé..

C'est sa fête : Hubert

De noble ascendance, Hubert fut évêque de Liège et Maastricht au temps des rois mérovingiens. Autour de son tombeau, dans les Ardennes, s'est établie la ville de Saint-Hubert.

Une légende tardive raconte qu'un crucifix lui serait apparu entre les bois d'un cerf au cours d'une partie de chasse. Cela fait de Saint Hubert le patron des chasseurs. On lui attribue aussi des pouvoirs contre la rage !

Dicton du jour:  À la Saint-Hubert, les oies sauvages fuient la terre.

Citation du jour:  Il y a toujours une guêpe pour piquer un visage en pleurs.

Proverbe japonais.

Information pour les oleiculteurs: 

commune d'Aups

r1tSeSpron
MESSAGE IMPORTANT CONCERNANT TOUS LES OLEICULTEURS :
Lettre intranet de France Olive
Bonjour,
Suite à la démarche que nous avons entreprise auprès du Ministère de l’Agriculture, des Préfets de région, des Préfets de département et des élus, tous nos interlocuteurs nous ont indiqué que la récolte des olives et leur apport au moulin entraient bien dans le cadre dérogatoire pour tous les oléiculteurs, quel que soit leur statut. L’urgence de la récolte ne nous permettant pas d’attendre une réponse écrite.
Nous savons tous que la récolte ne peut pas attendre !!!
Je vous propose par conséquent la solution suivante pour les oléiculteurs ne disposant pas d’un numéro SIRET :
• Remplir chaque jour l’attestation de déplacement dérogatoire disponible sur le site du gouvernement et cocher la première case
• Télécharger l’attestation de récolte sur le site de France Olive
Les oléiculteurs disposant d’un numéro SIRET remplissent, quant à eux, le justificatif de déplacement professionnel.
Si vous rencontrez des difficultés lors d’un contrôle, n’hésitez pas à nous le faire savoir immédiatement pour que nous puissions rappeler nos interlocuteurs à leurs engagements (par mail à l’adresse contact@franceolive.fr).
Je vous remercie de relayer ce message et de vous abonner à la page France Olive Pro sur Facebook et à la lettre d’informations pour suivre l’actualité de la filière.
Je vous souhaite une belle récolte malgré les difficultés rencontrées. Respectez bien les gestes barrières et les consignes pour que, dans cette période troublée, nous puissions extraire de nos olives, cette huile d’olive dont nous sommes si fiers.
Bien cordialement,
Laurent Bélorgey

Les photos de Doriane:

Une belle matinée d 'automne Ampus


Dessin ou histoire du jour:

Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »



A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter


Des évènements lors d'un 03 novembre:

 1493 : Christophe Colomb en Guadeloupe

Le 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde, Christophe Colomb aborde sur une île que ses habitants, des Indiens Caraïbes de féroce réputation, appellent Caloucaéra. Son nom sera transformé par les découvreurs européens en Guadeloupe. L'île, de même que la Martinique voisine, sera colonisée à partir de 1635 par les Français.

1867 : Les chassepots font merveille à Mentana

Le 3 novembre 1867, des volontaires garibaldiens tentent de pénétrer à Rome et d'en chasser le pape Pie IX. Ils veulent remettre la ville au roi d'Italie Victor-Emmanuel II pour achever l'unité politique de la péninsule...

Naissance de André Malraux

3 novembre 1901 à Paris - 22 novembre 1976 à Créteil

Biographie André Malraux



Issu d'un milieu bourgeois et marié en 1921 à une femme aisée, Clara Goldsmith, André Malraux, passionné de culture orientale, part en 1923 au Cambodge, alors protectorat français, en vue de piller et revendre quelques statues khmères. Cela lui vaut quelques ennuis avec la justice française... et nourrit ses premiers romans (La voie royale,...).

Là-dessus, il se pique de passion pour les communistes chinois en pleine lutte avec les nationales du Guomindang de Tchang Kaï-chek..


Mort de Olympe de Gouges

7 mai 1748 à Montauban - 3 novembre 1793 à Paris

Biographie Olympe de GougesNée à Montauban, dans un ménage modeste, sous le nom de Marie Gouzes, la future Pasionaria de la Révolution française, précurseur du féminisme, est libérée du mariage par un veuvage précoce.

Montée à Paris, elle fréquente les milieux littéraires et multiplie les écrits (pièces, romans, libelles…).

En 1791, elle publie une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne où l'on peut lire : «La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune».

Au club des Jacobins, elle dénonce la peine de mort et revendique le droit de vote sans distinction de sexe. Mais elle s'oppose aussi à Robespierre, ce qui lui vaut de... monter à l'échafaud.


ATTENTAT A VIENNE ( AUTRICHE)

 

Attaque en Autriche, en plein cœur de Vienne

CETTE NUIT

Julien Michel


Tout commence par un son, un son reconnaissable entre mille, celui qui avait transpercé Paris en 2015 : le son des balles en plein centre-ville. Puis quelques images de caméras de sécurité, dans lesquelles on distingue un homme habillé tout de blanc, barbu. Il tire sur un jeune homme isolé, puis continue son chemin. Le jeune homme bouge encore… le tireur revient et l’achève… Comme un air de déjà-vu. Comme un cri de désespoir s’agissant de Vienne, dont l’histoire avec l’islam est pluriséculaire… et douloureuse.

Selon les autorités, plus de six scènes de crimes.

À l’heure de la rédaction de ces lignes, le bilan provisoire s’élève à 2 morts, dont – semble-t-il – l’un des terroristes, 15 blessés, dont 7 graves, mais surtout… des terroristes ont pris le large, ils sont introuvables ! L’angoisse monte donc dans les rues de Vienne : tout peut continuer demain, ou un autre jour. Tant que les bêtes ne sont pas abattues, elles peuvent mordre.

Vers 23 heures, la République Tchèque a annoncé le rétablissement des contrôles aux frontières, afin d’éviter que les assaillants s’échappent d’Autriche.

Et d’ailleurs, si ces monstres passaient à Prague, ils seraient accueillis par des citoyens armés jusqu’aux dents : là-bas, c’est autorisé…

Avant 1 heure du matin, le ministre de l’intérieur autrichien tweetait “Nous sommes toujours aux prises avec une potentielle attaque terroriste. L’un des terroristes pourrait avoir été tué. Notre demande est toujours en vigueur : restez à l’intérieur. Nous sommes toujours en train de lutter contre les terroristes”.

Dans un tweet suivant, il évoque “plusieurs assaillants lourdement armés”.

Parallèlement, le chancelier autrichien a annoncé que “pour que la police puisse se dédier pleinement à la lutte contre le terrorisme, le gouvernement fédéral a décidé que les forces armées prendront le relais et se chargeront de la protection des lieux sensibles à Vienne“.

Juste après 1 heure du matin, le ministre de l’intérieur Karl Nehammer a tenu une conférence de presse. Il indique qu'”au moins un terroriste” est toujours en liberté et il demande aux parents de ne pas scolariser leurs enfants ce mardi matin. D’autre part, il confirme “plusieurs personnes tuées et blessées”.

LETTRE D'UN PROFESSEUR


Lettre ouverte d’un prof de Trappes :
 « Comment pallier l’absence de stratégie de l’État pour vaincre l’islamisme ? »



Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis vingt ans. Témoin de la progression de l’emprise islamiste dans le livre « La Communauté » de Raphaëlle Bacqué et d’Ariane Chemin. Dès 2018, il a écrit avec Jean-Pierre Obin, inspecteur de l’éducation nationale auteur d’un rapport sur les atteintes à la laïcité à l’école, une lettre au président de la République pour lui demander d’agir de toute urgence afin de protéger ses élèves de la pression idéologique et sociale qui s’exerce sur eux.« L’école est contaminée par la tentation communautariste »

Il se demande aujourd’hui comment les enseignants pourraient bien pallier l’absence de stratégie de l’État pour vaincre l’islamisme.

« Chers collègues enseignants,


Un professeur, notre collègue, est mort du seul fait d’avoir enseigné les principes qui fondent notre république et notre histoire : la liberté de penser et son corollaire, la liberté d’expression.
À travers lui, ces assassins ont visé tous les enseignants qui chaque jour transmettent cette part d’eux-mêmes que d’autres leur ont également transmise. Cette part qui est la meilleure de nous-même car elle fait de nous des êtres singuliers ouverts à tous les autres humains. La pensée, délivrée de la peur de l’autorité, de l’ignorance, de l’obscurantisme, de l’illusion et de l’enfermement dans la certitude est en effet la partie la plus personnelle de nous-même parce qu’il dépend d’abord de nous de construire notre jugement. Dans une société où l’on doit penser comme les autres, sans avoir le droit de douter et de dialoguer, personne ne peut devenir soi-même.

Mais devenir un individu libre n’est possible qu’à deux conditions : un État de droit qui empêche toute communauté de confisquer à l’individu sa liberté en lui imposant une manière d’être et de penser et une École qui prépare chaque homme à devenir citoyen par la transmission d’une culture humaniste, scientifique, artistique et philosophique.

Or, la première de ces conditions n’existe plus dans de nombreux quartiers. Professeur de philosophie à Trappes depuis vingt ans, j’ai été témoin de la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte sur les consciences et sur les corps. L’année de mon arrivée au lycée, la synagogue de Trappes brûlait et les familles juives étaient contraintes de partir. Après les tueries de 2015 et de 2016, je me suis engagé dans des actions de prévention, notamment par le théâtre et des rencontres avec des historiens ou des sociologues spécialistes de la manipulation. Constatant que mes efforts se heurtaient à des forces qui me dépassaient, en 2018, j’ai écrit avec Jean-Pierre Obin au président de la République pour lui demander d’agir de toute urgence afin de protéger nos élèves de la pression idéologique et sociale qui s’exerce sur eux, une pression qui les retranche peu à peu de la communauté nationale. Malheureusement, aucune action efficace n’a été entreprise pour enrayer ce phénomène. Il y a actuellement à Trappes 400 fichés S de catégorie « radicalisation » qui se promènent librement, sans compter les fichés pour terrorisme. Et nos élèves vivent dans une situation schizophrénique où le conflit de loyauté devient pour eux inextricable.

Epuiser l’ennemi

Aujourd’hui, c’est l’École et la liberté qui sont attaquées. Pas seulement par un homme, l’assassin. Celui-ci n’est que le bras armé d’un projet mis à exécution par des milliers d’idéologues qui, comme jadis les nazis, entretiennent le sentiment victimaire pour inciter à la haine et préparer le passage à l’acte. Ces idéologues ne sont nullement des « séparatistes » : ils ne veulent pas simplement soustraire des populations au territoire national, ils veulent abattre la République et la démocratie et leur cœur, l’École.

Leur stratégie a été théorisée après le 11 septembre dans le livre d’Al-Souri (dont le politologue Gilles Kepel — qui vit depuis des années sous protection judiciaire — a expliqué les grandes lignes). Elle consiste, en multipliant les actes de terreur, « les mille entailles », à épuiser l’ennemi, trop puissant pour une guerre frontale. Pour ce faire, ces idéologues se servent de la quête de la pureté religieuse comme jadis les nazis se servaient de la quête de la pureté de la race pour présenter ces tueries comme des actes nécessaires et nobles. L’appartenance à l’humanité apparaît alors circonscrite au seul groupe « pur », l’autre devant être éliminé. C’est en exacerbant le sentiment d’humiliation auprès de populations peu intégrées et en faisant miroiter cette pureté religieuse qu’ils poussent de jeunes paumés, souvent délinquants et coupés de la société, à haïr la France et les Français.

Parallèlement, ils neutralisent toute prise de conscience du danger en jouant sur la mauvaise conscience des « progressistes », en flirtant avec eux sous couvert de lutter contre « le racisme », « l’injustice » ou « la violence policière ». En saturant l’espace public de leurs emblèmes et de leurs pratiques, qui sont pourtant des signes de crimes contre l’humanité, à commencer par la réduction de la femme à l’esclavage, en infiltrant l’école, l’université, les grandes écoles, la sphère politique locale et nationale, en répandant partout le double discours et l’injonction à « accepter l’autre dans sa différence », ils paralysent toute volonté de répondre à ces tueries autrement que par des mots, des bougies et des fleurs.

Cette guerre idéologique leur permet de conquérir une légitimité en pervertissant nos idéaux, en les vidant de leur sens. Certains occupent aujourd’hui des places importantes, à la radio, au cinéma ou au sein même de l’État. Ils parviennent à se faire passer pour des remparts au fanatisme alors qu’ils travaillent de concert avec les idéologues qui veulent détruire notre culture. On les retrouve aujourd’hui capables d’influencer des syndicats étudiants, enseignants, des confédérations de parents d’élèves soit disant laïques et des partis politiques qui n’hésitent même plus à relayer leur antisémitisme.

Comment enseigner ?

D’où, à chaque fois qu’une tuerie se produit, l’état de sidération dans l’opinion. Pourtant, ces tueries obéissent à une logique et à une progression. Elles sont rigoureusement menées selon un même mode opératoire : la tuerie aveugle, déshumanisée, le retranchement et l’affrontement final pour mourir « en martyr ». Leur progression procède par extension et intensification. Les premières attaques ont visé les Juifs, des adultes comme des enfants. (Elles furent précédées par une cinquantaine d’attaques contre des synagogues de janvier 2000 à juin 2001 qui n’ont pas été prises au sérieux, comme ici à Trappes.) La même année, l’armée a également été ciblée. Puis ce furent d’autres représentants de l’État, des policiers, et des représentants de la culture et ceux d’autres religions, la jeunesse française, et dorénavant, n’importe quel français n’importe où sur le territoire. L’attaque contre l’École était un objectif prévisible car déclaré depuis au moins 2015.

Nous sommes au début d’une guerre par la terreur qui va se généraliser et s’amplifier parce qu’une grande partie de nos concitoyens préfère ne pas voir que c’est notre héritage qui est menacé. Le reconnaître, ce serait alors devoir le défendre avec courage.

Ce courage, Samuel Paty l’a eu. Sans doute, parce qu’il chérissait notre héritage. Mais il n’a pas été protégé par l’institution qui a sous-estimé la menace, fidèle à la conduite d’évitement de nos représentants politiques et de la majorité de nos concitoyens.

Et l’on ne peut que s’interroger aujourd’hui sur l’avenir de notre métier. Comment enseigner les langues, les arts, les sciences et la culture générale à des enfants qui sont soumis, dès leur plus jeune âge, à la pression sociale phénoménale de ces idéologues ? Devons-nous continuer de faire comme si nos élèves n’étaient pas eux-mêmes soumis à cette pression ? Combien de temps encore pourrons-nous exercer notre métier de transmission si l’État ne remplit pas sa mission ? Pouvons-nous, enseignants, pallier l’absence de stratégie de nos représentants pour vaincre ce fléau mortifère ? »