mercredi 30 septembre 2020

MERCREDI 30 SEPTEMBRE


AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Jérôme, Géronimo, Urs, Orson, Félicia.

Les Jérôme sont des hommes secrets et assez imprévisibles. Il est difficile de s'entendre avec eux. Intransigeants et égoïstes, ils pensent avant tout à réaliser leurs désirs. Mais ils ont incontestablement le don de plaire. Ils sont attirants, le savent et en jouent largement.

Saint-Patron et intercesseur du jour

Saint-Jérome, patron des traducteurs, archéologues, libraires, bibliothécaires...
Vénérable Alfred Pampalon, Patron des alcooliques et toxicomanes.

Extrait:http://www.ephemeride-jour.fr/

C'est sa fête : Jérôme

Saint Jérôme dans la solitude, par Paul Véronèse (vers 1580, collection Samuel H. Kress)

Saint Jérôme est fêté le 30 septembre. Né en 345 dans ce qui est aujourd'hui la Croatie, il se fait ermite dans le désert de Syrie pendant quelques années avant d'enseigner les Saintes Écritures à Rome puis en Terre sainte. D'un caractère exécrable, Jérôme écrit de nombreux pamphlets.

À la demande du pape Damase, saint Jérôme traduit surtout en latin l'Ancien et le Nouveau Testament en se référant directement au texte hébreu et non, comme précédemment, à la version grecque d'Alexandrie, dite des Septante et que l'on dit défectueuse.

La traduction de la Bible (dico) par saint Jérôme, connue sous le nom de Vulgate, s'est de ce fait substituée aux traductions antérieures. Elle est devenue le texte de référence de l'Église catholique et le saint lui-même a été reconnu comme un docteur de l'Église. Son expérience d'ermite a inspiré beaucoup de grands peintres (Ribera, La Tour, El Greco, Rembrandt, Véronèse...).

Célébrations & événements du jour
 Journée Mondiale de la mer
 Journée mondiale de la traduction

DICTON DU JOUR:  
 Saint-Jérôme venu, sors ta charrue.

CITATION DU JOUR:  
L'amour doit sûrement exister puisqu'il parvient à nous faire si mal.
DUDAN Pierre

LES PHOTOS DE DORIANE:





SUR NOS ECRANS CETTE SEMAINE:
SEMAINE DU 30 septembre au 06 octobre

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MARCHES DU JOUR:


A TABLE!


Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88

Le Labo de Frédo est ouvert:
-Lundi, mardi, jeudi, vendredi, dimanche : 12h-14h. 19h-22h.
-Samedi : 19h-22h (fermé le midi).
-Mercredi : fermé


 CA S'EST PASSE UN 30 SEPTEMBRE:

1975  Naissance de Georges-Alain Jones, chanteur
 1975 - Naissance de Marion Cotillard, actrice
 1964 - Naissance de Anthony Delon, acteur
1944 - Naissance de Jean-Louis Debré, homme politique

 1985 : Décès de Simone Signoret, actrice française (25 mars 1921)

1791 : Triomphe de La Flûte enchantée

Le 30 septembre 1791, La Flûte enchantée de Mozart est accueillie à Vienne par une ovation triomphale.

1891 : Mort piteuse d'un général

Le 30 septembre 1891, le général Georges Boulanger se suicide sur la tombe de sa maîtresse, Mme Marguerite de Bonnemains, près de Bruxelles.

Dans les années précédentes, pendant la présidence de Sadi Carnot, il a ébranlé la IIIe République française par sa popularité et la dénonciation des scandales de l'heure. Fort heureusement, le « boulangisme » ne survivra pas à sa fuite et à sa mort.

1958 : Le « plan Pinay-Rueff »

Rappelé au pouvoir en mai 1958, Charles de Gaulle fait appel à l'économiste Jacques Rueff pour remettre l'économie sur pied. Celui-ci présente un plan en 25 pages, limité à quelques mesures essentielles.



COUP DE FORCE

 Tribune libre

« Après le coup de force contre les élus, à quand celui contre les électeurs ? » La tribune de Gilles Platret

La colère déclenchée à Marseille par la décision unilatérale du gouvernement de fermer bars et restaurants nous permet de lire à livre ouvert les prétentions dominatrices de l’Etat macronien vis-à-vis du suffrage universel, dénonce le maire LR de Chalon-sur-Saône



Ayant pris depuis fin août des mesures drastiques en matière de port obligatoire du masque dans l’hyper-centre de Chalon-sur-Saône, à un moment où l’Etat n’y songeait même pas, je suis à l’aise pour débattre aujourd’hui des conditions dans lesquelles nous devons tous faire preuve de responsabilité dans la lutte contre la propagation de l’épidémie.

Or, la fermeture des bars et restaurants marseillais, décrétée depuis Paris, a été arrêtée de la pire des façons. Sans explication et sans débat préalable avec les élus locaux, elle a été perçue dans la cité phocéenne, par toute la population, comme un couperet injuste qui s’abat sur l’économie locale, au point d’en affaiblir dramatiquement nombre de forces vives. Que cette fermeture soit justifiable, nous convenons que la question puisse raisonnablement être posée. Mais pas ainsi ! Pas dans le mépris des autorités désignées par le suffrage universel, qui demeurent en première ligne pour lutter contre l’épidémie et qu’on foule aux pieds de la pire des façons. On ne peut pas encenser les maires pour leur gestion de la crise au printemps et les envoyer pareillement promener à l’automne.

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Et ce n’est peut-être pas fini. Piétiner les élus pourrait mécaniquement aiguillonner l’envie de piétiner les électeurs. Une musique insidieuse monte en effet depuis quelques heures sur le report des élections régionales et départementales programmées en mars prochain.

Tentative. Le contexte politique est bien connu : convaincu qu’après des municipales et des législatives partielles catastrophiques pour lui, il a tout à perdre au résultat des élections annoncées pour mars 2021, le président de la République cherche depuis un moment le moyen de les repousser. Oui, dans une République réputée démocratique, le président cherche à repousser les élections ! Ce scandale se passe en France, en 2020. Une première tentative a eu lieu en ce sens il y a quelques mois avant que M. Macron n’y renonce devant la réaction outrée de nombre de présidents de Région soucieux de conserver le calendrier annoncé depuis bien longtemps.

Or, la perspective du désastre électoral à venir se fait de plus en plus forte pour le parti présidentiel et l’on sent bien, alors que le décret de fixation de la date des élections n’est étonnamment toujours pas signé, que la tentation du report tenaille affreusement l’Elysée.

L’argument pour franchir le pas, nous le pressentons tous : l’épidémie ! C’est elle qu’on voudrait bien convoquer pour nous dire qu’après avoir comprimé une grande partie de nos libertés (à commencer par la liberté d’aller et venir et celle de nous réunir), elle nous commanderait demain de nous serrer la ceinture démocratique en tirant un trait sur des élections qui seraient des nids à contamination…

Allons ! Quel plus grand danger y a-t-il à se rendre dans un bureau de vote qu’à faire ses courses dans un supermarché ? Aucun ! Après son domicile, le bureau de vote, nettoyé, aseptisé, masqué, hydroalcoolisé, est l’endroit le plus sûr de France.

Eh quoi ? Ne sommes-nous pas le peuple français ? La peur, qui arrange tant les affaires du pouvoir, que celui-ci l’entretienne involontairement par l’indécision de ses orientations sanitaires ou sciemment pour des motifs de basse politique, la peur doit-elle nous faire oublier à quel point le suffrage est pour nous un droit sacré ?

Faudra-t-il, pour nous en convaincre, plonger dans notre histoire ? On y verra des élections maintenues, revendiquées même, dans des périodes bien plus redoutables que la nôtre. La France révolutionnaire en guerre est pleine de ces exemples. Mais nul besoin de remonter si loin : quand, après la nuit de l’occupation nazie, de Gaulle décide de convoquer les électeurs au printemps 1945 pour reformer les municipalités, le sol de la Patrie est à peine libéré et nos soldats continuent de se battre contre l’ennemi allemand. La guerre n’est pas finie : qui songerait alors à reporter les élections ? Personne !

Tombeau. Plus près de nous encore : voyons 2015, notre dernier scrutin régional. Aurait-on déjà oublié le contexte dans lequel les élections se sont déroulées, trois semaines seulement après le massacre du Bataclan ? Aurait-on oublié que la menace terroriste était à son point culminant, que nous surveillions alors nos écoles comme des cibles potentielles et que chacun craignait qu’un bureau de vote fût la cible privilégiée d’un nouvel attentat islamiste ? A-t-on pour autant renoncé à laisser parler le suffrage ? A-t-on reporté les élections ? Eh bien non ! On les a maintenues, conscient de la menace, mais convaincu qu’une démocratie creuse son tombeau en cédant devant la peur.

Allons ! Ne laissons pas faire ce gouvernement qui nous piétine depuis trop longtemps. Ne le laissons pas nous arracher le droit de désigner nous-mêmes nos représentants, au fallacieux prétexte qu’un virus nous barrerait l’entrée de l’isoloir.

La peur peut nous travailler, c’est humain. Mais il doit bien rester en nous un vieux fonds de courage français pour résister à ce qui serait un nouveau coup de force gouvernemental.

Gilles Platret est maire LR de Chalon-sur-Saône et candidat aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté.