dimanche 31 mai 2020

DIMANCHE 31 MAI

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Pétronille, Pierette, Périne, Cantiane.

Les Perrine sont d'adorables personnages, d'une grande bonté, toujours portées à faire le bien autour d'elles. Elles sont intelligentes et d'une charmante compagnie. En amour comme en amitié, elles sont fidèles. Mais exigent en retour la même fidélité…

La Visitation de Marie

Cette fête catholique rappelle la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élizabeth. Celle-ci, bien que très âgée, portait en son sein, depuis cinq mois, un enfant qui fut plus tard connu sous le nom de Jean-Baptiste car il baptisa les Juifs dans le Jourdain.
La Pentecôte : « cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit, le cinquantième jour à partir de Pâques, sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze Apôtres, suivant un récit relaté dans les Actes des Apôtres
Célébrations & évenements du jour
 Journée Mondiale sans tabac (ONU) 

DICTON DU JOURS'il pleut à la Sainte-Pétronille, pendant quarante jours elle mouille ses guenilles.

CITATION DU JOUR
La véritable éloquence consiste à dire tout ce qu'il faut et à ne dire que ce qu'il faut.

La Rochefoucauld.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:







CA S'EST PASSE UN 31 MAI:

31 mai
2007 : Élection de Max Gallo au fauteuil 24 de l'Académie Française.
31 mai 2006 : Les obsèques d'Édouard Michelin rassemble 10 000 personnes à Clermont-Ferrand.
31 mai 2005 : Deux jours après le désastre électoral du référendum, Jacques Chirac nomme un de ses fidèles, Dominique de Villepin, à Matignon, qui formera le 2 juin un gouvernement resserré de 31 membres au lieu de 40 avec Nicolas Sarkozy à l'Intérieur comme ministre d'Etat, Philippe Douste-Blazy aux Affaires étrangères et Gilles de Robien à l'Education nationale. 
31 mai 2003
: Après 27 ans de service, le supersonique Concorde effectue son dernier vol commercial entre New York et Paris sous les couleurs d'Air France. Le dernier vol commercial sous les couleurs de British Airways aura lieu le 24 octobre. 


MEDECINS DE MOLIERE ?

La lettre politique
de Laurent Joffrin 


Mettez deux médecins dans une pièce – ou sur un plateau  –, il en sort trois théories. Telle est la conclusion que pourrait tirer une opinion lassée du défilé continu d’experts, de professeurs, de scientifiques tour à tour interrogés par les journaux, les radios ou les télévisions pendant la crise du Covid-19. Il est vrai que la succession des propos contradictoires donne le tournis. «Une grippette» au début, un danger majeur trois semaines plus tard, les masques inutiles soudain devenus essentiels, les tests superfétatoires changés en panacée à un mois de distance, la chloroquine, potion magique pour les uns, poudre de perlimpinpin pour les autres, la «deuxième vague» inévitable devenue friselis à l’usage, le Covid phénomène saisonnier disparu à l’été ou spectre toujours présent  : tout et son contraire, cacophonie, fausses notes et vraies intox, jusqu’à ce pugilat insensé entre les deux factions pro et anti-Raoult. Pour un peu, nous voici revenus aux temps des médecins de Molière. A moins qu’on applique aux épidémiologistes ou aux virologues ce qu’on dit parfois des économistes : «Always wrong, never in doubt.» Ils se trompent toujours et ne doutent jamais.
La science médicale, on le craint, n’en sortira pas grandie. Ces polémiques confuses, ces noms d’oiseaux échangés d’un hôpital à l’autre, ces philippiques de laboratoire, donnent l’idée d’une discipline fragmentée, divisée, en guerre civile, traversée de chapelles, de clans et de rivalités, minée par les conflits d’intérêts et les guerres d’ego.
A moins que, paradoxalement, elle ne fasse progresser non l’image de la science mais sa pédagogie. On a sans doute confondu à tort science et certitude, hypothèse et conclusion, théorie provisoire et résultat définitif. Or si la médecine repose désormais, dans l’ensemble, sur un savoir reconnu et vérifié, éprouvé par l’expérience, les études et la clinique, tout change face à un phénomène nouveau comme le Covid. Les savants font au mieux, armés de leur savoir. Mais comme tout un chacun devant l’inconnu, ils tâtonnent, avancent des hypothèses que la réalité dément un peu plus tard, suivent des fausses pistes et s’égarent parfois dans le dédale des études. Ils divergent logiquement et confrontent leurs idées, sachant que la controverse permet d’aiguiser les arguments. Ainsi, plutôt que lui tourner le dos, il faut conforter la science, la vraie, qui suppose une part d’incertitude qu’on s’efforce de réduire, non par la rhétorique, mais par l’expérience. Ce n’est pas la science qui trompe l’opinion. C’est sa politisation, ou sa déification.
Laurent Joffrin


samedi 30 mai 2020

SAMEDI 30 MAI

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Jeanne, Jehanne, Emmélie, Joan, Ivana, Lorraine, Ferdinand, Fernand.

Un peu chevaleresques, les Ferdinand sont épris de justice. Eux-mêmes très droits, presque sévères, ils n'ont pas pour habitude de prendre les choses à la légère: la vie, pour eux, est une affaire sérieuse. Dotés d'un caractère énergique, ils aiment occuper des postes de responsabilité; ambitieux, ils cherchent en permanence à se hisser au sommet de la hiérarchie. 

Saint-Patron et intercesseur du jourFerdinand III d'Espagne, est patron de la famille, des magistrats et des ingénieurs. Il est également patron de l'Espagne.

DICTON DU JOUR:


Temps de saint Ferdinand, chaleur et soleil riant.

CITATION DU JOUR:

 «Les épargnants seront les victimes de l’endettement illimité de la France»
Philippe Dessertine

Philippe Dessertine, né le 12 octobre 1963 à Rouen, est un économiste et universitaire français. Il est professeur en sciences de gestion , spécialiste de la finance, professeur à l’Institut d’administration des entreprises de l'université Paris I Panthéon Sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance et membre du Haut Conseil des finances publiques.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:

C’est une révélation qui pourrait faire énormément de bruit du côté de l’Assemblée nationale. Selon une indiscrétion du Point, le vote concernant le projet de loi Avia risque d’être entaché d’une dérive assez gênante. Et pour cause, la voix du député LREM Jean-François Cesarini figure parmi les 286 (suppression) favorables. Une constatation qui fait désordre car l’homme en question est mort six semaines avant que le vote n’ait lieu.
La République En Marche n’est décidément pas à un mensonge près…

CA S'EST PASSE UN 30 MAI:



30 mai 1431 : Jeanne d'Arc est brûlée vive à Rouen



6 janvier 1412 à Domrémy (Lorraine, France) - 30 mai 1431 à Rouen
Biographie Jeanne d
1429 ! La France est endeuillée par la guerre contre les Anglais que l'on appellera plus tard «guerre de Cent Ans». Quand Jeanne d'Arc se présente à Chinon devant Charles VII, que l'on appelle par dérision le «petit roi de Bourges», personne n'est prêt à parier sur cette paysanne illettrée de 19 ans qui prétend restaurer la monarchie capétienne. Cette dernière n’a plus d’autorité que sur le centre et le sud du royaume. L'ouest et le nord, y compris Paris, sont ralliés au roi anglais.

La jeune paysanne de Domrémy rend confiance au roi, se met à la tête de quelques troupes, délivre Orléans assiégé par les Anglais et, fort intelligemment, convainc Charles VII de se faire sacrer sans délai à Reims pour consolider sa légitimité. Abandonnée quelques mois plus tard par le roi qui n'a plus besoin d'elle, elle est capturée à Compiègne et brûlée vive comme sorcière à Rouen.

30 mai 1854 : Création du bagne de Cayenne

Le 30 mai 1854, une loi officialise la création du bagne de Cayenne, en Guyane. 3 000 condamnés y ont déjà été envoyés dans les deux années précédentes...

30 mai 1943 : Le Chant des Partisans

Le 30 mai 1943, dans un hôtel de la banlieue de Londres, l'écrivain-journaliste Joseph Kessel, son neveu Maurice Druon, la musicienne Anna Marly et quelques amis composent un chant qui deviendra sous le nom de Chant des Partisans l'hymne de la Résistance française au nazisme et à l'occupation allemande.

Mort de Pierre Paul Rubens

29 juin 1577 à Siegen (Allemagne) - 30 mai 1640 à Anvers (Belgique)
Biographie Pierre Paul Rubens
Pierre Paul Rubens découvre en Italie les pionniers du baroque : Le Caravage, Carrache,... avant de s'établir à Anvers, la ville de ses parents.
Fervent catholique et homme généreux (fait assez rare parmi les grands peintres !), il exprime à travers ses oeuvres un hymne à la vie et au Créateur, dans l'esprit baroque. Il croule sous les commandes de toute l'Europe et, dans son atelier, forme avec bienveillance de nombreux élèves, dont Anton Van Dick et Jacob Jordaens. Il mène des missions diplomatiques qui lui valent d'être anobli par le roi d'Angleterre Charles 1er. Il compose aussi pour la reine de France Marie de Médicis une série de tableaux à sa gloire, aujourd'hui au Louvre. Après la disgrâce de la reine, il lui restera malgré tout fidèle...
À sa mort, à 67 ans, Rubens laisse une oeuvre abondante et diverse qui fait de lui le plus grand peintre de l'art baroque et lui vaut le surnom de «Prince de la Peinture».


REFORME FISCALE: QUI VA EPONGER LA CRISE?

Réformes fiscales: «Les classes moyennes supérieures ne doivent pas être les seules à éponger la crise!»
Par Virginie PRADEL

Virginie Pradel est fiscaliste et présidente de l’institut de recherche fiscale et économique Vauban. Elle a publié Impôts-mania (éd. de l’Observatoire, 2019).
Alors que le gouvernement s’est fermement engagé à ne pas augmenter les impôts des Français, les propositions fusent depuis plusieurs semaines pour augmenter ceux des «plus aisés». Richard Ferrand, quatrième personnage de l’État, a lui-même annoncé qu’il n’était pas opposé à l’idée de créer une énième «contribution» pour ces derniers. Cette annonce regrettable, autant que précipitée (elle intervient alors que nous ne sommes pas encore totalement déconfinés), appelle plusieurs remarques.

Le grand retour de la «fiscalité-spectacle» au détriment d’une fiscalité efficace

Il est tout d’abord désespérant de constater l’absence de «sens des priorités» dans un pays confronté à une crise sans précédent. Avant comme après celle-ci, de nombreux experts et politiques restent obnubilés par la taxation des «plus aisés», ce qui s’avère aberrant au regard des recettes fiscales escomptées et du risque d’exil fiscal associé. Mais on le sait, le débat fiscal français se nourrit plus d’irrationnel que de rationnel, de dogmatisme que de pragmatisme. Il est davantage dominé par l’égalitarisme et l’anticapitalisme, que par la quête de bon sens et de performance. Taxer les «plus aisés» qui, pour rappel, constituent une «catégorie fiscale non définie» (et donc potentiellement très large!) est une véritable lubie depuis plusieurs décennies: ISF, taxe à 75 %, contribution exceptionnelle sur la fortune, contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, taxes sur les grosses cylindrées, taxes sur les yachts, et peut-être bientôt une contribution exceptionnelle Covid-19… Cette succession de mesures fiscales ostentatoires relève davantage d’une «fiscalité-spectacle» que d’une fiscalité efficace. Sa finalité est moins la réalisation d’objectifs budgétaires que l’affirmation d’options idéologiques funestes. Elle ne répond qu’à un seul mot d’ordre: faire sensation, quel que soit le degré de pertinence et de nuisance des annonces! Or les classes moyennes supérieures n’ont pas vocation à être les vaches à lait du monde d’après la crise
Les « plus aisés  » sont déjà très lourdement taxés !


Il va sans dire que l’annonce par le président de l’Assemblée nationale d’une potentielle nouvelle contribution (donc d’un impôt) sur les «plus aisés» se révèle on ne peut plus nuisible. A fortiori au regard du climat fiscal actuel, de notre impérieux besoin d’investissements et du fait que les «plus aisés» sont déjà lourdement taxés. Rappelons en effet que, contrairement aux fantasmes souvent véhiculés, la France est déjà l’un des pays taxant le plus le capital et les hauts revenus au sein de l’UE. Selon l’OCDE, la part de la fiscalité du capital a représenté près de 9 % des recettes fiscales globales en 2018, contre à peine 1 % en Autriche et 2 % en Allemagne et en Suède, pays qui ne sont pourtant pas connus pour être des paradis fiscaux. Toujours selon l’OCDE, la France est également l’un des pays de l’UE ayant le taux d’imposition marginal (ou maximal) sur les revenus du travail les plus élevés: près de 56 % contre seulement 47 % en Allemagne et au Royaume-Uni, 43 % en Espagne et même 33 % en Hongrie. Peut-on encore se permettre de creuser l’écart avec nos voisins européens qui seront ravis (concurrence fiscale oblige!) d’accueillir nos contribuables les «plus aisés», chassés inlassablement en France comme du gibier dans une forêt? Avec la quasi-suppression en 2018 de notre taxe anti-exil fiscal («exit tax»), qui peut s’analyser comme une suppression de nos «frontières fiscales», la porte de sortie est désormais grande ouverte et «détaxée» pour les «plus aisés»! Aussi, persévérer à faire de la France un «enfer fiscal européen» pour ces derniers n’est-elle pas une idée très avisée…

La priorité: baisser la fiscalité pesant sur les entreprises pour réindustrialiser la France

L’obsession française pour la taxation des «plus aisés» et des entreprises est d’autant plus délétère qu’elle nous empêche d’aborder les véritables priorités fiscales auxquelles la France se trouve aujourd’hui confrontée: la crise du Covid-19 a mis en lumière les conséquences économiques et sanitaires désastreuses de la désindustrialisation française. Or, l’un des facteurs de celle-ci est assurément la taxation rédhibitoire de nos industriels plombés, entre autres choses, par une ribambelle de taxes sur la production. Dans ces circonstances, il pourrait être judicieux que nous nous focalisions (enfin!) sur la baisse de la fiscalité pesant sur nos industriels, laquelle recouvre des enjeux économiques et sociaux sans commune mesure avec ceux, purement idéologiques et politiques, de la hausse de la fiscalité des «plus aisés».

La France se distingue impose un taux de 60% de leur bénéfice brut aux petites et moyennes entreprises.


Plus généralement, une baisse des charges fiscales et sociales pesant sur les petites et moyennes entreprises s’impose pour relancer l’activité économique française. Le dernier rapport «Doing Business» de la Banque mondiale a une nouvelle fois mis en évidence le calvaire fiscal et social qu’elles subissent. Classée 61e, entre la Russie, le Botswana et le Kazakhstan, la France se distingue tout particulièrement par le taux moyen d’imposition global exorbitant qu’elle impose à ces dernières: plus de 60 % de leur bénéfice brut, contre seulement 30 % au Royaume-Uni, 26 % en Irlande et 23 % au Danemark. Comment peut-on espérer sortir la France du marasme économique et social dans lequel elle s’est enlisée avec un taux global d’imposition aussi élevé?

Un grand ménage des «niches» TVA coûteuses et inefficaces s’impose

Plutôt que nous focaliser encore et toujours sur le capital et les revenus des «plus aisés» pour remédier à la disette française, nous serions bien inspirés de nous pencher sur d’autres recettes fiscales potentielles. Que l’on songe par exemple à celles de la TVA. Cet impôt s’est transformé en véritable «gruyère» au cours des dernières années. À tel point d’ailleurs que la France est l’un des États de l’UE dont la part de TVA dans les recettes globales est la plus faible (15 % contre plus de 20 % en moyenne dans l’UE et 25 % dans les pays de l’Est selon l’OCDE). Selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires de 2015, le potentiel de rendement de la TVA reste très insuffisamment exploité en raison de la prolifération de nombreuses «niches» (près de 150 ont été recensées), représentant un coût total annuel de près de 50 milliards d’euros. À ce montant s’ajoute celui de la fraude fiscale, estimé à au moins 10 milliards d’euros. Il n’est bien entendu pas question de toucher au taux réduit de TVA sur les produits de première nécessité (il serait même souhaitable d’abaisser ce dernier et de l’étendre à davantage de produits et services). Il est seulement proposé de reconsidérer certaines «niches» jugées inefficaces, sans que cela n’impacte les contribuables modestes ou n’obère la reprise économique française. Cela pourrait nous permettre de financer la baisse impérieuse des impôts grevant aujourd’hui lourdement l’industrie et l’emploi.
D’autres réformes fiscales sont également envisageables. Quoi qu’il en soit, il est urgent de cesser d’entretenir l’idée que l’on pourrait régler tous les maux de notre société par le biais d’une surtaxation des «plus aisés». La France n’est pas un îlot coupé du monde qui peut se permettre de faire fi de ce qui se passe à l’étranger. Confrontée à une concurrence fiscale européenne, et même mondiale, sans état d’âme, elle ne peut plus se permettre de renforcer la fiscalité sur les «plus aisés» qui sont aussi les plus mobiles et donc les plus susceptibles de décamper!

vendredi 29 mai 2020

VENDREDI 29 MAI

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Aymar, Maximin, Ursule, Ursula, Elia

Les Aymar pêchent par manque de modestie: ils n'aiment rien tant qu'épater la galerie et s'entendre dire qu'ils sont les meilleurs. La vie n'est, pour eux, qu'une perpétuelle quête de la première place. En tout domaine. Au sein de leur famille, ils se comportent en patriarche, même s'ils savent faire preuve de générosité. Ils tombent facilement amoureux mais cela ne dure pas toujours..

DICTON DU JOUR:  Le jour de Saint-Maximin s'embaume le jasmin.

CITATION DU JOUR: Innover n'est pas réformer.

Edmund Burke.

DISPARITION: Guy BEDOS 

L'humoriste et acteur Guy Bedos nous a quittés à l'âge de 85 ans. Cet empêcheur de tourner en rond, célèbre pour ses coups de gueule et ses sketchs cinglants, aura participé à la vie médiatique française depuis les années 1960. 


Guy Bedos n'est plus. L'humoriste, adepte des coups de gueule, vient de nous quitter. C'est ce que vient d'annoncer son fils Nicolas sur son compte Instagram. Né à Alger le 15 juin 1934, Guy Bedos grandit dans une famille pied-noir d'ascendance espagnole, avec un père arabe et une mère juive. A la suite de la séparation de ses parents, le jeune homme vit avec sa mère et son

beau-père, qui tient une scierie dans l'Algérie française. Il avouera dans ses Mémoires d’outre-mère que les relations avec eux étaient difficiles. A 15 ans, il arrive à Paris, puis étudie à l’école de la rue Blanche, connue aujourd'hui sous le nom de l'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre. Dans les années 1950, il commence à jouer sur les planches, dans des pièces telles que Monsieur Chasse de Georges Feydeau, et au cinéma.


En 1954, Guy Bedos effectue ses premiers pas sur grand écran avec le film Futures Vedettes de Marc Allégret. Il tourne ensuite dans Les Tricheurs de Marcel Carné (1961), puis en 1962 dans Ce soir ou jamais de Michel Deville et Le Caporal épinglé de Jean Renoir. Trois ans plus tard, on le retrouve dans la comédie d'Yves Robert, Les Copains, où il partage l'affiche avec Philippe Noiret et Pierre Mondy.


Parallèlement, Guy Bedos débute aux côtés de Barbara une carrière d'humoriste dans les cabarets, où il peut laisser libre cours à son ton caustique. Il est ensuite en duo avec Sophie Daumier, qu'il épouse en 1965, avant de se lancer en solo à leur séparation, en 1977.


Côté cinéma, Guy Bedos retrouve Pierre Mondy sur le film Appelez-moi Mathilde, ou chez Claude Berri dans Le Pistonné. Sa consécration, il la doit à Yves Robert, qui le fait tourner en 1976 dans Un éléphant ça trompe énormément, puis l'année suivante dans Nous irons tous au paradis. Dans les années 1980 et 1990, Guy Bedos se consacre à la scène, montant de nombreux spectacles dans lesquels il épingle les politiques d'un humour provocateur. Il est toutefois à l'affiche de deux films signés Michel Drach (Sauve-toi, Lola et Il est génial papy !). Quelques années plus tard, l'acteur reprend du service sous la direction de Patrice Chéreau dans Contre l'oubli (1991). La même année, il retrouve son complice Yves Robert pour Le Bal des casse-pieds. L'année suivante, il monte sur scène en duo avec Muriel Robin. Dans les années 1990, Guy Bedos joue aussi au théâtre dans Dérapage d'après Arthur Miller (1997) et s'affiche au cinéma dans Sous les pieds des femmes de Rachida Krim la même année.


Côté vie privée, Guy Bedos s'est marié trois fois et a eu cinq enfants, dont Nicolas Bedos (né en 1980), devenu un chroniqueur provocateur et un acteur, dans la veine de son père. Une de ses filles, Victoria Bedos, travaille aussi dans le monde du spectacle, en tant que scénariste et comédienne.


Dans les années 2000, Guy Bedos revient au cinéma dans son propre rôle pour le film de son ami Laurent Baffie, Les Clés de bagnole, puis dans la comédie La Jungle en 2006. L'année suivante, il participe au drame naturaliste Survivre avec les loups, de Véra Belmont. En 2011, Guy Bedos participe à la comédie Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde, de Stéphane Kazandjian, au côté de François-Xavier Demaison et Laurent Lafitte. Sa dernière apparition au cinéma date de 2012 dans Et si on vivait tous ensemble ? de Stéphane Robelin, où il donne la réplique notamment à Claude Rich et Pierre Richard. A la télévision, on avait aussi pu le voir dans la série Kaamelott d'Alexandre Astier, tenant le rôle d'Anton.L'acteur avait tiré sa révérence sur les planches avec le spectacle intitulé Rideau ! en 2012. Humoriste engagé à gauche, sans soutenir un parti en particulier, Guy Bedos s'est illustré durant toute sa carrière par ses prises de position : il défend Yvan Colonna en 2008, s'en prend violemment à Nadine Morano en 2013, milite aux côtés de l'association Droit au logement et devient membre du comité de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:






Pour connaître ce retaurant que vous financez :Cliquer sur le lien suivant:

https://youtu.be/eY3CRXDrpRg 


CA S'EST PASSE UN 29 MAI:

29 mai 1958 : Le général De Gaulle accepte de former le gouvernement. 

29 mai 1935 : Lancement du paquebot français "Normandie", qui devait remporter le "ruban bleu" de la traversée de l'Atlantique.
 

29 mai 1910 : Mort de l'écrivain français Jules Renard, né en 1864. 



29 mai 1825 : Sacre de Charles X


Le 29 mai 1825, le roi de France Charles X se fait sacrer à Reims en grande pompe, tentant de ressusciter un rite que les vicissitudes de la Révolution avaient rendu obsolète et que son frère Louis XVIII avait judicieusement évité. L'apparat anachronique de la cérémonie retourne l'opinion contre le roi.

Avec le dernier frère du malheureux Louis XVI, les « ultra-royalistes » prennent officiellement le pouvoir et tentent d'enrayer la marche vers une monarchie parlementaire. Leurs outrances seront fatales à la dynastie des Bourbons

29 mai 2005 : Le peuple français dit non au traité constitutionnel

Le dimanche 29 mai 2005, au terme d'un débat démocratique d'une exceptionnelle vitalité, le peuple français rejette à une écrasante majorité (55%) le traité constitutionnel européen, pourtant encensé par la quasi-totalité des médias et de la classe dirigeante. Le 2 juin suivant, le peuple hollandais rejette à son tour le traité...

Mort de Romy Schneider

23 septembre 1938 à Vienne (Autriche) - 29 mai 1982 à Paris
Biographie Romy Schneider
Romy Schneider est née à Vienne le 23 septembre 1938 sous le nom de Rosemarie Magdalena Albach et se fait connaître au cinéma dès l'âge de 15 ans dans Les Lilas blancs (1953, Kurt Ulrich).
Elle poursuit sa carrière avec Les Jeunes années d'une reine (1954). Ce film du réalisateur autrichien Ernst Marischka (1893-1963) raconte de façon très romanesque et fleur bleue l'accession de Victoria au trône d'Angleterreet ses fiançailles avec son cousin Albert.
L'année suivante, Romy Schneider va accéder à une célébrité planétaire en revêtant le rôle d'une autre princesse, Élisabeth de Wittelsbach (Sissi), épouse de l'empereur d'Autriche François-Joseph Ier. Le film Sissi (1955), , toujours avec le même réalisateur, est l'objet d'un immense engouement en Autriche, en Allemagne et dans le reste du monde. Il est suivi de Sissi impératrice (1956) et Sissi face à son destin (1957).
Tournant le dos à ces rôles plutôt mièvres, l'actrice entre en relation avec l'acteur français Alain Delon et noue avec lui une liaison très médiatisée jusqu'à leur rupture en 1963. Elle poursuit une grande carrière tissée de succès comme Les Choses de la vie (1970, Claude Sautet), aux côtés de Michel Piccoli. Mais le surmenage et les drames de sa vie privée ne lui laissent pas de répit, jusqu'à la mort tragique de son fils David, 14 ans, en 1980. Romy Schneider meurt le 29 mai 1982, à 42 ans, dans des conditions inexpliquées. Elle laisse une fille, Sarah Biasini.

Mort de John Fitzgerald Kennedy

29 mai 1917 à Boston (Massachusetts, États-Unis) - 22 novembre 1963 à Dallas (Texas, États-Unis)
Biographie John Fitzgerald Kennedy
De tous les présidents américains, présidents américains, John Fitzgerald Kennedy, le 35e, demeure l'un des plus populaires, malgré la brièveté de son mandat, interrompu par le drame de Dallas, le 22 novembre 1963.
Son nom reste attaché aux pires moments de la guerre froide avec l'URSS (l'actuelle Russie) et aux combats des Noirs américains contre la ségrégation raciale.