samedi 25 mai 2019

samedi 25 mai

Aujourd'hui:  Bonne fête! Sophie, Bède, Madeleine, Sophia, Géry, Sara.

Les Sophie n'ont rien à voir avec les petites filles sages que leur prénom laisse supposer. Elles agissent poussées par des forces que les autres ne peuvent pas comprendre ou jugent irrationnelles. Les Sophie sont capables d'un courage insoupçonné qui les pousse à rechercher les situations périlleuses, les excès.. 

Dicton ou citation du jour: 
 Chacun a son défaut, où toujours il revient.
La Fontaine.
Ça s’est passé un 25 Mai.


1693 : Mort de Madame de La Fayette, auteure de «La Princesse de Clèves».
1926 : Naissance du trompettiste Miles Davis (mort le 28 septembre 1991).
1930 : Naissance de la couturière Sonia Rykiel (morte le 25 août 2016).
1935 : L'Américain Jesse Owens bat trois records du monde en moins d'une heure (saut en longueur, course du 220 yards et 220 yards haies).
1946 : Exécution du Dr Petiot reconnu coupable de 24 assassinats.
1946 : La Jordanie devient indépendante.
1951: Naissance de François Bayrou, homme politique.
1952 : Le Français Alain Bombard quitte Monaco pour la traversée de l'Atlantique en solitaire.
1963 : Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA, devenue Union africaine-UA).
1977 : Sortie en Amérique du nord du premier film de «La guerre des Etoiles» de George Lucas

2009 : La Corée du Nord réalise un essai nucléaire cinq fois plus puissant que le précédent réalisé par ce pays en 2006.
2014 : Mort du général Wojciech Jaruzelski, dernier dirigeant communiste polonais.
2014 : Le Front national remporte 24,85 % des voix aux élections européennes, devançant largement l'UMP (20,80 %) et le PS (13,98 %).
2018 : Les Irlandais approuvent à une majorité écrasante la libéralisation de l'avortement lors d'un référendum historique.

Dessin ou histoire du jour:



Photo de Doriane:
Même sous la pluie la nature reste superbement belle..





Activités à Ampus et dans les environs:



Flayosc:


L'art à la campagne, à la découverte de 27 artistes  sur 4 lieux  les 25 et 26 mai 2019  de 10h à 20h


EXPRESSION LIBRE


Var matin a publié un article sur la réunion publique organisée par Monsieur 
Le Maire Hugues Martin la semaine dernière.
 Le titre m'a interpellé et je constate que nos hommes politiques ont les mêmes
 ficelles  ( pour rester correct) pour se justifier:
 Ainsi à Nice comme à Ampus, 2 communes qui n'ont pourtant rien de commun tant
par leur taille que par leur problématique nous remarquons:
- Qu'avant les élections les candidats promettent de ne pas augmenter les impôts.
- Au bout d'un an, ils trouvent des motifs plus ou moins sérieux pour les augmenter.
- Un an avant les élections, la situation est meilleure et leur permet de baisser les impôts. Ouf, nous avons de la chance, merci Monsieur Le Maire.
Puis viennent les investissements qui sont chers mais subventionnés, alors le Contribuable est sauvé! mais comment peut on se contenter de subventions qui 
sont données à profusion pour en user et en abuser?

Sur Nice un conseiller Régional a fait un communiqué qui exprime mieux que moi son étonnement l'attention de M Muselier et M Estrosi,  cet article n'engage que lui, mais
 il est intéressant car il me semble  de bon sens tout simplement. Ceci est valable pour toutes les subventions qu'elles soient communales, communautaires, départementales, régionales ou nationales. C'est toujours le contribuable qui paye.



Messieurs Estrosi et Muselier : les "fonds européens" c'est l'argent des Français !

- Communiqué du 13 mai 2019 -
Depuis plusieurs jours, Christian Estrosi et Renaud Muselier n'ont eu de cesse de vanter les "fonds européens" qui seraient généreusement attribués par l'Union européenne à des projets dans notre Région (le maire de Nice mettant en avant les subventions accordées à la sécurisation de la Promenade des Anglais). Cette frénésie de communication européiste tient bien sûr à l'approche du scrutin du 26 mai prochain, et nécessite une sévère mise au point.

La réalité, c'est que ces fameuses, et tant vantées, subventions de l'Union européenne proviennent intégralement de l'argent des contribuables français. Pour le dire autrement, il n'y a pas d'argent de l'Union européenne, mais uniquement de l'argent que l'Union européenne restitue aux Français. Et encore, elle ne restitue pas tout ! En effet, notre pays est "contributeur" net au budget de l'Union européenne, ce qui signifie qu'il verse davantage qu'il ne récupère. Depuis 2000, c'est ainsi 85 milliards d'euros qui ont été versés par la France... sans jamais revenir. De surcroît, c'est l'Union européenne qui fixe les conditions pour ensuite verser ces subventions, choisissant les projets qu'elle soutient ou pas.

L'Union européenne agit ainsi comme un ami qui vous prêterait 100 euros, vous en rendrait 60, et en plus déciderait à votre place comment vous devez dépenser votre argent !

Tout cela, messieurs Estrosi et Muselier (qui est député au Parlement européen) le savent parfaitement, et ils agissent donc avec malhonnêteté envers les habitants de notre ville et notre Région.


Philippe Vardon
Membre du Bureau national du Rassemblement National
Vice-président du groupe RN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

ENFUMAGE

Enfumage

Fiscalité verte: l’«intaxication»

Taxe kérosène, taxe carbone aux frontières, taxe sur les entreprises polluantes… La taxmania française tente de se frayer un chemin en Europe sous couvert de bons sentiments écologiques. Une posture politique motivée par des enjeux nationaux


Les faits :Emmanuel Macron préside ce jeudi le premier « Conseil de défense écologique » avec pas moins de treize ministres et secrétaires d’Etat autour de la table. Mardi, le chef de l’Etat a indiqué qu’il souhaitait relancer les négociations européennes sur différentes taxes vertes et la création d’une banque européenne du climat. Des annonces surtout destinées à répondre aux Gilets jaunes, séduire les écologistes et une partie de l’aile gauche de l’échiquier politique à quelques jours des élections européennes. La fiscalité environnementale est une nouvelle fois présentée sous la seule facette de la répression financière.
Qui a dit : « Je ne veux pas de hausses d’impôts » ? Emmanuel Macron le 25 avril lors de sa conférence de presse. Qui a dit : « Je veux que l’on avance sur la sur la taxation du kérosène en Europe. […] Il faut taxer en Europe les entreprises les plus polluantes et mettre une taxe carbone aux frontières » ? Le même Emmanuel Macron, un mois plus tard, dans son interview à la presse quotidienne régionale.
La séquence « pouvoir d’achat » entamée il y a six mois avec les 11 milliards d’euros de mesures Gilets jaunes n’est pas encore clôturée – les modalités de la baisse de l’impôt sur le revenu pour 2020 ne sont toujours pas connues – que la taxmania française est repartie de plus belle. Les Gilets jaunes ayant vitrifié toute marge de manœuvre en France, c’est désormais au niveau européen que se joue la partie ! Du chef de l’Etat aux ministres, en passant par les députés ou les candidats aux élections européennes : tous redoublent d’appétit fiscal en ce printemps 2019.
Gâteau fiscal. Comme la taxation des géants numériques (le Sénat a voté dans la soirée de mardi la taxe Gafa de Bruno Le Maire), la transition écologique est un gâteau fiscal lorgné de près par les politiques. Elle présente le double avantage d’être consensuelle dans l’opinion publique (qui peut refuser d’œuvrer en faveur de la transition écologique ?) et peut surtout rapporter gros. Comme l’argument de la « justice fiscale » est devenu le faux nez des hausses d’impôts, la transition écologique est désormais systématiquement appréhendée par le biais d’un recours accru au bâton fiscal. Parfois, les deux concepts cohabitent d’ailleurs joyeusement, comme dans le programme de La République en marche pour les Européennes, dont les premières propositions sont « l’écologie comme priorité numéro 1, mais aussi une meilleure justice sociale et fiscale ».
« Pour faire de l’Europe une puissance verte : taxation du kérosène en Europe, Banque européenne du climat, taxe sur les entreprises les plus polluantes, taxe carbone aux frontières », a tweeté avec enthousiasme la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, après l’interview d’Emmanuel Macron. Trois taxes et une nouvelle banque européenne qui, faut-il le rappeler, existe déjà. La Banque européenne d’investissement aura financé 100 milliards d’euros de projets en faveur de la transition énergétique entre 2015-2020, conformément aux engagements de la COP21. Un instrument efficace qui, en plus, ne coûte rien au contribuable européen, contrairement aux propositions du président de la République.
« De nouveau, on présente la fiscalité écologique sous le seul visage des augmentations de taxes. Je ne vois aucune baisse pour les comportements vertueux », relève l’expert en fiscalité verte Guillaume Sainteny, professeur à AgroParisTech et auteur du livre Le Climat qui cache la forêt (Editions Rue de l’Echiquier). « Le bâton n’est pas le seul levier pour changer les comportements, la carotte existe aussi », insiste le spécialiste, qui craint que ce biais systématique ne pousse les gens à assimiler de plus en plus fiscalité écologique et hausses d’impôt.
C’est précisément ce qui se passe aujourd’hui. En cause, la pression d’un ministère des Finances devant faire face à un double mur de 100 milliards d’euros de déficit de l’Etat et de 100 % de dette publique cette année. L’Etat a toujours besoin de quelques rentrées supplémentaires. C’est comme cela par exemple que le rapprochement de la fiscalité entre le diesel et le super, engagé sous François Hollande en augmentant les taxes sur le gazole mais en baissant celles sur l’essence, s’est transformé depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir en une double hausse, mais plus rapide sur le diesel que sur l’essence. Un exemple parmi tant d’autres.
Poches percées. C’est pourtant cette perception que la fiscalité verte servirait davantage à remplir les poches percées de l’Etat que de financer la transition énergétique qui a favorisé l’émergence du mouvement des Gilets jaunes, dans la foulée du durcissement de la trajectoire carbone à l’été 2017. Les pays ayant réussi leur transition carbone, comme la Suède et le Canada, l’ont fait en accompagnant les ménages avec des mesures de soutien pour qu’ils puissent faire face à l’augmentation du coût de l’énergie. Les infrastructures étaient assez développées pour leur permettre de prendre un autre moyen de transport que leur automobile. La société avait été préparée à l’augmentation de la taxe carbone.
Rien de tout cela en France où la complexité et le manque de cohérence de la fiscalité sont autant d’irritants supplémentaires. « Où est la logique quand il est plus avantageux d’investir dans des sociétés pétrolières au Kazakhstan avec un prélèvement forfaitaire unique de 30 % que d’investir dans une lande ou un site Natura 2000, pour lesquels on peut être taxés jusqu’à 62,2 % sur les plus-values ? », s’interroge Guillaume Sainteny. De fait, les ventes d’espaces protégées sont aujourd’hui plus taxées que les sites productifs. Mais baisser la fiscalité sur les biens verts coûterait aux caisses de l’Etat. Ce dernier préfère donc faire payer la facture de la transition écologique aux contribuables
Une facture d’autant plus douloureuse et mal acceptée que la France, grâce à son parc nucléaire, est le deuxième pays le plus vert de l’Union européenne derrière la Suède en termes d’émissions de CO2. L’Europe étant elle-même la région du monde la plus vertueuse en la matière.