vendredi 19 juin 2020

VENDREDI 19 JUIN 

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Romuald, Gervais, Gervaise.

Les Romuald adorent les situations compliquées qui leur permettent de faire montre de leurs qualités de cœur. Ils désarçonnent parfois par la naïveté qu'ils affichent. En amour, ils ont du mal à s'imposer, justement par cette innocence dont ils ne peuvent se départir..

DICTON DU JOUR:  Quand il pleut à la saint-Gervais, il pleut quarante jours après

CITATION DU JOUR: 
Un orateur trop long est comme une horloge qui sonnerait les minutes.Royer-Collar.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





MARCHES DU JOUR: 

CA S'EST PASSE UN 19 JUIN:

1986 :Mort de Coluche, humoriste et comédien français. (28 octobre 1944)
1956 :Mort de Thomas J. Watson, fondateur d'IBM (17 février 1856)
1990 : Signature à Schengen (Luxembourg) d'un accord de libre circulation entre la France, la RFA et le Benelux. 

19 juin 1907 : La révolte viticole vire au drame


Le 19 juin 1907 a lieu à Narbonne un affrontement tragique entre les forces de l'ordre et des vignerons languedociens. On relève deux morts. Un nouvel affrontement, le lendemain, occasionne cinq nouvelles victimes.
Victimes de la surproduction, aggravée par la « chaptalisation » du vin (ajout de sucre), les vignerons de l'Aude se sont soulevés à l'appel d'un cafetier local, Marcelin Albert. Leur colère va en définitive être habilement endiguée par le Président du Conseil Georges Clemenceau...

Naissance de Blaise Pascal

19 juin 1623 à Clermont (Auvergne, France) - 19 août 1662 à Paris
Biographie Blaise Pascal
Blaise Pascal est une météorite dans l'Histoire de la pensée. Mort d'épuisement et de maladie à seulement 39 ans, il laisse une oeuvre prodigieusement féconde tant dans le domaine des sciences que dans celui de la philosophie. Il est aussi l'inventeur d'une machine à calculer, la «pascaline», et même des premiers omnibus. Il a enrichi les lettres françaises avec des écrits spirituels et mystiques aux antipodes des préoccupations contemporaines, ce qui fait de lui le cauchemar des collégiens !







Naissance de Victor-Louis Baltard


19 juin 1805 à Paris (France) - 13 janvier 1874 à Paris
Biographie Victor-Louis Baltard
Victor Baltard, architecte moderniste adepte des structures métalliques, demeure célèbre pour une réalisation aujourd'hui disparue. Il livre en 1851 le premier des douze pavillons destinés à héberger le marché de gros de Paris, à l'emplacement des anciennes halles, au coeur de la capitale. Las, le public s'indigne de cette construction trop lourde à son goût. Louis-Napoléon Bonaparte, passé du statut de président à celui d'empereur, partage l'avis du public. 
Deux ans plus tard, il ordonne la démolition de la bâtisse et insuffle sa propre idée au préfet de Paris Georges Eugène Haussmann. Il esquisse lui-même la silhouette des futures halles, en charpente de fer et vitres, disant : « Ce sont de vastes parapluies qu'il me faut, rien de plus ». Haussmann se tourne vers Baltard, qui a été son condisciple au lycée Henri IV, et l'encourage à prendre sa revanche. C'est ainsi que l'architecte va proposer de nouvelles halles dans le goût de l'empereur.
Les halles Baltard, Paris (estampe, musée d'Orsay)
Ces halles d'avant-garde vont nourrir pendant un siècle Paris et son folklore. Émile Zola en fera en 1873 le héros de son roman Le ventre de Paris. Le marché de gros ayant déménagé en 1972 à Rungis, au sud de la région parisienne, elles ont aujourd'hui laissé place à un centre commercial comme il en existe partout. Deux des douze pavillons de Baltard ont survécu, l'un à Nogent-sur-Marne, près de Paris, l'autre à Yokohama (Japon).

ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:

CHATEAUDOUBLE:

Reprise des concerts au Cercle !! 🔥🔥

Ce Vendredi 19 Juin nous recevrons KANADA à partir de 20h !! On vous attend nombreux pour fêter la reprise !

Le programme estival vous sera diffusé très prochainement.


L'EPARGNE DES FRANCAIS



Tribune Libre

«L’épargne des Français à la veille d’une mutation inéluctable». La tribune de Christophe Gloser


« La crise survient à un moment où l’avenir du fonds d’assurance-vie en euros était déjà remis en question » 

L’épargne des Français se nourrit abondamment d’un produit quasi-miraculeux : le fonds en euros. A fin mars 2020, il représente environ 80 % des 1 741 milliards d’euros d’épargne logés dans des contrats d’assurance-vie. Mais, s’il offre toujours sécurité et liquidité, le fonds en euros n’a plus la rentabilité d’antan, avec un rendement moyen tombé de 5,3 % en 2000 (3,6 points de mieux que l’inflation) à 1,4 % en 2019 (pour 1,1 % d’inflation). Il reste une pierre angulaire de l’épargne financière des Français, cependant il n’est plus l’alpha et l’oméga.
Les Français ne s’y trompent pas : une récente étude de Fidelity International réalisée avec le cabinet Insight AM, visant à évaluer leurs attentes en matière d’épargne et de conseils financiers, révèle que 80 % des épargnants jugent le rendement du fonds en euros insuffisant. Et ils sont 50 % à se déclarer prêts à réagir à une nouvelle baisse des rendements, même si les incertitudes liées au Covid-19 ont mis du trouble dans leur décision.
Cela annonce-t-il une diversification des supports en unités de compte ? Si 48 % des Français que nous avons interrogés sont prêts à augmenter la part des unités de compte dans leur portefeuille, encore faut-il les orienter vers celles dont ils ont besoin et non celles qui les attirent le plus. Attention aux fausses bonnes idées, comme celle consistant à croire qu’un nouveau produit miracle va remplacer l’ancien ! L’immobilier semble un prétendant idéal, peu volatil, d’où une illusion de sécurité, et offrant un rendement élevé, qu’on pourrait croire stable. Mais la collecte toujours solide des SCPI ne doit tromper personne : la capitalisation totale de ce marché, inférieure à 70 milliards d’euros, est très loin d’offrir la même capacité d’investissement que le fonds en euros, sans même parler de liquidité.
« L’impact direct de la crise va être l’injection de liquidités supplémentaires dans le système et des taux encore plus bas »
Long terme. L’autre enseignement, c’est qu’il ne suffit plus de parler de performance avec les clients finaux : ils ont un réel besoin de donner du sens à leur épargne. Cela a deux conséquences, la première étant que l’investissement socialement responsable s’impose de plus en plus comme une norme. Nous pouvons ici nous féliciter que l’industrie financière française soit plutôt en avance sur ce sujet, notamment grâce au label ISR, qui favorise des processus de sélection affirmés. Pour l’adhésion des particuliers à ce type d’investissement, cela reste encore plus timide : ils sont souvent devenus clients de l’ISR par transformation de produits existants plutôt qu’à travers une réelle volonté de leur part.
La crise survient à un moment où l’avenir du fonds en euros était déjà remis en question. Son impact direct va être l’injection de liquidités supplémentaires dans le système et des taux encore plus bas : cela ne peut, là encore, qu’accélérer le mouvement. Les problèmes de court terme rejoignant des nécessités plus structurelles, nous nous trouvons sans doute à l’aube d’un nouvel ordre économique ; avec des modes de fonctionnements résolument orientés vers le long terme, de la part de tous ses acteurs.
Alors qu’il s’agit de favoriser l’appréhension par le client de produits financiers où la garantie en capital ne fait plus partie de l’équation, savoir les informer sur les risques potentiels embarqués dans leur portefeuille est un point essentiel. Notre récente étude tend à démontrer que de nombreux épargnants se sentent insuffisamment armés pour faire face au défi qui les attend. A nous de leur fournir les outils adéquats.
Christophe Gloser, directeur de la distribution européenne de Fidelity International.