dimanche 4 août 2019

dimanche 04 août

Aujourd'hui:  Bonne fête! Jean-Marie .

 Les Jean-Marie affichent en la plupart des circonstances de leur vie une certaine dureté, censée masquer leur émotivité et leur nature angoissée. Ils sont en outre complexés par leur manque de créativité.. 

Dicton  du jour: En août comme en vendanges, il n'y a ni fêtes ni dimanches.

Citation du jour: Une sécrétion sacrée. Le plus grand mérite de l'homme, c'est la sueur de son front.

Jean Giraudoux.

ça s'est passé un 4 août:


Abolition des privilèges et des droits féodaux


Source: Hérodote.net


Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l'abolition des droits féodaux et de divers privilèges. Ce moment de grande ferveur nationale s'inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution française.

La Grande Peur

L'abolition des privilèges est la conséquence inopinée de la prise de la BastilleDans les semaines qui suivent celle-ci, les paysans s'émeuvent. Ils craignent une réaction nobiliaire comme il s'en est déjà produit dans les décennies antérieures, avec la réactivation de vieux droits féodaux tombés en désuétude.
Une Grande Peur se répand dans les campagnes. En de nombreux endroits, les paysans s'arment sur la foi de rumeurs qui font état d'attaques de brigands ou de gens d'armes à la solde des « aristocrates ». Le tocsin sonne aux églises des villages, propageant la panique.
Les députés qui siègent à Versailles s'en inquiètent. Le 3 août, une centaine d'entre eux, ardents partisans de la Révolution, prennent la résolution de détruire tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations.

Euphorie patriotique

Le lendemain soir, à huit heures, l'Assemblée, passablement troublée, se réunit et disserte sur les moyens de rétablir l'ordre. C'est alors que le duc d'Aiguillon (29 ans) propose d'offrir aux paysans de racheter les droits seigneuriaux à des conditions modérées. Ce libéral est aussi la deuxième fortune de France après le roi.
Le vicomte de Noailles, un cadet de famille sans fortune, surenchérit et propose d'en finir avec les droits seigneuriaux, « restes odieux de la féodalité » selon ses termes. Il suggère rien moins que d'« abolir sans rachat » les corvées seigneuriales et autres servitudes personnelles.
L'évêque de Chartres monte à la tribune et propose l'abolition des droits de chasse, ce qui ne lui coûte rien mais pèse sur les nobles. Le duc du Châtelet dit à ses voisins : « L'évêque nous ôte la chasse ; je vais lui ôter ses dîmes ». Et, montant à la tribune, il suggère que les dîmes en nature (impôts payés à l'Église par les paysans) soient converties en redevances pécunières rachetables à volonté.
Là-dessus, voilà que sont attaqués les privilèges des provinces. Pour finir, un membre du Parlement de Paris proclame le renoncement à l'hérédité des offices (charges de magistrature). Au milieu des applaudissements et des cris de joie, sont ainsi abattus les justices seigneuriales, les banalités, les jurandes et les maîtrises, la vénalité des charges, les privilèges des provinces et des villes.

Une application mesurée

Passé le moment d'euphorie, les députés prennent le temps de réfléchir. Ils décident que seuls les droits féodaux pesant sur les personnes seront abolis sans indemnité d'aucune sorte.
L'avocat Adrien Duport, ardent député, rédige le texte final. Il est voté et publié le 11 août au soir. Avec lui disparaissent à jamais certains archaïsmes comme la corvée obligatoire, de même que des injustices criantes comme la dîme ecclésiastique, uniquement payée par les pauvres.
Sitôt connue,  cette restriction suscite quelques désillusions dans les campagnes mais elle est abrogée quelques mois plus tard. L'ensemble des droits féodaux sera irrévocablement aboli sans contrepartie ni exception par le décret du 25 août 1792, quelques jours après la chute de la monarchie.

Conseils jardinage du 04 aout, aujourd'hui c'est le moment...

 De supprimer les gourmands des rosiers. 

De récolter des graines d'annuelles et vivaces. 

 De donner de l'engrais aux dahlias. 

Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:





Activités à Ampus et dans les environs:









LA FÊTE DE TOURTOUR

Leï Bélugo de Tourtour vous invitent à la fête du village le dimanche 4 août

 Leï Bélugo de Tourtour vous invitent 
 à la fête du village le dimanche 4 août 

Pour préciser les informations données par l’affiche....
** Défilé et danses provençales avec "leï Pegot"  : mais d’où vient le nom ?
Le groupe folklorique "leï pegot" : La traduction littérale en provençal est "les cordonniers". C’est ainsi que l’on désignait les habitants de Flayosc à l’époque napoléonienne car de nombreux ouvriers travaillaient dans la fabrication de chaussures et utilisaient la poix (la pègue"... On connaît tous l’expression "ça pègue !" employée quand on parle de quelque chose qui s’accroche aux doigts...
Pégous : Poisseux, qui colle aux doigts. La langue française a adopté l’adjectif pégueux, du prov. pegous, de pego, colle, poix.
Pègue (n.f.) : Colle, glu, résine, poix de cordonnier (prov. pego). « Ça pègue ! » (ça colle, ça poisse).
**  Le défilé, les danses :
Durant des décennies, le défilé du matin partait de la cascade (au bas du village), arrivait sur la place. Parfois quelques danseurs entamaient une farandole avec les visiteurs puis tout le groupe montait jusqu’à l’église Saint-Denis pour la messe provençale. L’après-midi, spectacle à 16h avec les danses provençales (souvent avec les tourtourains). Cette année, le groupe "leï pegot" n’est pas libre à 16h et se produira donc le matin... Espérons que ce changement d’habitude sera bien accepté et apprécié par tous...
 à l’époque...(avec un blondinet au troisième rang, avant qu’il tourne mal !!)...
**  Les tartines d’anchoïade et de tapenade : Les deux tables seront installées devant l’agence immobilière, juste après la terrasse du Bar des Ormeaux... Tartines, vin rosé...Une savoureuse raison de soutenir la vie associative du village et d’aider l’action des bénévoles locaux...
** Concours de boules 2 en 2, à la mêlée : 
Là encore, le président Pérez a demandé - au nom des Bélugues - à La Boule Tourtouraine que le concours soit à la mêlée...Ce n’était peut-être pas trop la peine d’essayer de proposer une autre formule...
** Parade de chevaux avec la "Cheval Rit" :
 La parade a été supprimée cet après-midi mais le président n’a pas cru bon d’informer son trésorier-secrétaire.. Heureusement Facebook était là pour relayer l’information... Pourquoi cette annulation ? Mystère !!...
** L’affiche proposée par le président des Bélugues, Ginès Pérez, ne concerne que les activités et animations organisées par l’association locale. Dans le planning du dimanche il faut rajouter la messe provençale, l’apéro musical, et l’orchestre du soir (Synthèse).
** La fête du village ne se limite évidemment pas au dimanche...le samedi soir a lieu la soirée mousse, le lundi concours de longue et orchestre Synthèse, le mardi aïoli monstre et concours de boules...