mercredi 8 septembre 2021

 Mercredi 08 septembre

Aujourd'hui nous fêtons:  Adrien, Belline.

C'est sa fête : Nativité de la Vierge

Marie (en hébreu, Myriam) est la mère de Jésus-Christ. Elle a été reconnue par le concile d'Éphèse (431) comme étant vraiment la « Mère de Dieu » et occupe à ce titre une place centrale dans la foi chrétienne. Plusieurs fêtes catholiques la célèbrent.
Le 1er janvier célèbre Marie, Mère de Dieu. La Nativité de la Vierge, le 8 septembre, célèbre sa naissance, avec pour parents, selon la tradition chrétienne, Joachim et Anne.

Dicton du jour: A la Bonne-Dame de septembre, bonne femme, allume ta lampe.

Citation du jour: « Quoique l'ambition soit un vice, elle est pourtant la mère et la cause de toutes les vertus. »

Jacques Ancelot - Dramaturge, poète et romancier français

La photo du jour: Par Gilles de Laclos dans le Queyras.


Le chamois possède  un masque de couleur noire et blanche sur la tête, et une robe qui peut varier du brun au noir et blanc. Le bouquetin, lui, possède un pelage uni, brun, beige ou blanc, et des poils courts.

Là où l’on reconnait le plus facilement les chamois des bouquetins à distance, c’est dans leur comportement.
Il est assez rare de pouvoir observer de près les chamois.
Ils n’apprécient guère la présence de l’homme et ce, encore moins lorsqu’ils sont surpris sur leur terrain de jeu au détour d’un chemin.
Un chamois se sentira en sécurité qu’une fois qu’il se trouve à quelques centaines de mètres de vous.
Le bouquetin quant à lui peut être approché relativement facilement, rarement trouillard il se peut même que les plus habitués à la présence humaine vous bloquent le passage sur un chemin escarpé !

Dessin ou histoire du jour:

Dites-moi, Madame, pour quel motif voulez-vous divorcer ?

— Mon mari me traite comme un chien !

— Il vous maltraite ? Il vous bat ?

— Non, il veut que je lui sois fidèle !!! »

Marchés du jour:

LE MERCREDI LE MARCHE EST A

AUPS avec Marché de la truffe d’été.

DRAGUIGNAN

SALERNES

TOURTOUR

BROCANTES ET VIDE-GRENIERS :

Sainte Maxime/ Brocante collections, décorations

tous les mercredis Promenade Simon Lorière

de 6h à 18h: Tel 06 80 06 11 77


Des évènements lors d'un 08 septembre:

8 septembre 70 : Destruction du Temple de Jérusalem

Le 8 septembre de l'an 70, les soldats romains pénètrent à l'intérieur du Temple de Jérusalem, le mettent à sac et le détruisent. C'est l'acte final de la première guerre juive, occasionnée par la révolte des Zélotes. Ces juifs ne supportaient plus la tutelle romaine et la connivence du Grand Sanhédrin (le tribubal religieux) avec l'occupant.
La répression est conduite par le général Vespasien puis, celui-ci étant devenu empereur, par son fils Titus qui mène à son terme le siège de Jérusalem...

Le Temple de Jérusalem  « Maison de sainteté ») désigne différents édifices religieux construits sur le Mont du Temple dans la Vieille ville de Jérusalem. Dans l'Antiquité, les édifices successifs ont servi de lieu de culte pour les Israélites puis pour les Juifs. Selon la Bible, le premier sanctuaire est construit par les Israélites pour abriter l'Arche d'Alliance. Il est détruit par les armées babyloniennes en 586 av. J.-C. et reconstruit 70 ans plus tard avec l'aide d'Esdras (d'après les récits bibliques). Il est à nouveau détruit par Rome en 70 ap. J.-C. au cours de la Première guerre judéo-romaine.

Les détails relatifs à la construction du Premier Temple se trouvent dans le premier Livre des Rois dans la Bible. Le roi David fut divinement averti que la charge de construire une maison pour l'Éternel reviendrait à sa descendance (Samuel 2:7), cette promesse fut accomplie avec son fils Salomon qui entreprend cette construction suivant les instructions de l'Éternel (1 Rois, 5) . C'est Hiram, le roi de Tyr, qui a procuré le bois de cèdre et de cyprès nécessaires à Salomon, ainsi que de l'or et de la main-d’œuvre pour construire le Temple, en échange de nourriture.

8 septembre 1760 : Capitulation de Montréal

Quelques mois après la chute de Québec aux mains des Anglais, le chevalier de Lévis remporte le 28 avril 1760 une spectaculaire victoire à Sainte-Foye, près de Québec, mais ne peut empêcher Montréal, dernière ville française du Canada, d'être à son tour assiégée par trois armées ennemies d'un total de 11.000 hommes.

Il sollicite du gouverneur de Vaudreuil la permission de tenter une sortie avec ses 2.400 hommes, pour l'honneur. Mais le gouverneur juge toute résistance inutile, attendant seulement des assiégeants qu'ils garantissent l'intégrité physique des habitants et leur droit de pratiquer la religion catholique (à son retour en France, cette capitulation sans gloire lui vaudra d'être enfermé à la Bastille).

Les Anglais l'acceptent mais comme ils refusent par ailleurs aux défenseurs de la ville les honneurs de la guerre, le chevalier de Lévis ordonne à ses troupes de « brûler leurs drapeaux pour se soustraire à la dure condition de les remettre aux ennemis » dans la nuit qui précède la reddition. Celle-ci est signée le 8 septembre 1760.

8 septembre 1940: Découverte par Marcel Ravidat de la grotte de Lascaux, située sur la commune de Montignac en Dordogne. Son chien aurait poursuivi un lapin qui s’était réfugié dans un trou laissé béant par un arbre déraciné. Ornée d/e nombreuses peintures primitives, elle est vieille de 17 à 18 000 ans. Il y pénètrera le 12 septembre suivant, suivi d’un spécialiste, le préhistorien Henri Breuil, le 21 septembre de la même année.
lascaux photo

LA GROTTE DE LASCAUX

La grotte de Lascaux (et non les grottes de Lascaux) a été découverte en 1940 par 4 adolescents périgourdins de Montignac-Lascaux en vallée Vézère dans le département de Dordogne - Périgord.

Après la guerre, Lascaux fut ouverte au public pendant de nombreuses années jusqu'à sa fermeture en 1963. Le flot continu de visiteurs (1500 / jour) et le gaz carbonique et respiration humaine commençaient à dégrader les peintures préhistoriques de la grotte ornée.

Aujourd'hui le Lascaux original est fermé. La grotte est étroitement surveillée afin de préserver ce site inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

HISTOIRE DE LA DÉCOUVERTE DE LASCAUX

En septembre 1940, Marcel Ravidat découvre un trou dans la colline de Lascaux. Il revient sur place le 12 septembre avec Georges Agniel, Simon Coencas et Jacques Marsal. Les quatre jeunes hommes agrandissent le trou et parviennent à se glisser à l'intérieur. Là, avec comme simple éclairage une lampe, ils sont les premiers à avoir sous leurs yeux les peintures laissées par nos ancêtres Cro-Magnon.

8 septembre 1949: Mort de Richard Strauss (musicien allemand)


Richard Georg Strauss est un compositeur et chef d'orchestre allemand né le 11 juin 1864 à Munich et mort le 8 septembre 1949 à Garmisch-Partenkirchen.

Richard Strauss est surtout un spécialiste et connaisseur hors pair de l'orchestre ; ses quelques œuvres pour formation de chambre sont peu jouées, à part les mélodies pour piano et chant, poèmes symphoniques et opéras formant le cœur de son œuvre. Si son nom est connu du grand public, c'est avant tout grâce aux trois opéras Salomé, Elektra et Le Chevalier à la rose, et aussi grâce aux poèmes symphoniques Ainsi parlait

Zarathoustra, Mort et Transfiguration, Till l'Espiègle ou Don Juan. Le patronyme Strauss, qui signifie « bouquet », est extrêmement commun dans les pays germaniques, et il n'existe aucun lien de parenté entre le Bavarois Richard Strauss et les deux Johann Strauss (père et fils), originaires de Vienne (Autriche) et surnommés les rois de la valse. Les quelques valses composées par Richard Strauss ne sont présentes dans ses œuvres qu'à titre de clin d'œil à la tradition viennoise, en référence à une époque antérieure (par exemple dans les opéras Le Chevalier à la rose ou Arabella) ou comme élément connotant l'érotisme et la sensualité.

8 septembre 1980: Mort de Maurice Genevoix (romancier français)

Maurice Genevoix, né le 29 novembre 1890 à Decize (France) et mort le 8 septembre 1980 à Xàbia (Espagne), est un écrivain et poète français, membre de l'Académie française.

L’ensemble de son œuvre témoigne des relations d’accord entre les Hommes, entre l’Homme et la nature, mais aussi entre l'Homme et la mort. Alors qu'il est héritier du réalisme, son écriture est servie par une mémoire vive, le souci d'exactitude et le sens
poétique. Normalien, il admire tout autant l’éloquence des artisans ou des paysans. D’une grande vitalité malgré ses blessures reçues au combat lors de la Première Guerre mondiale, et animé de la volonté de témoigner, il écrit jusqu’à ses derniers jours. Son œuvre, portée par le souci de perpétuer ce qu'il a tenu pour mémorable, produit d'une grande longévité littéraire, rassemble 56 ouvrages.

Il est surtout connu pour ses livres régionalistes inspirés par la Sologne et le Val de Loire, comme son roman Raboliot (prix Goncourt 1925). Il a cependant dépassé le simple roman du terroir par son sobre talent poétique qui, associé à sa profonde connaissance de la nature, a donné des romans-poèmes admirés, comme La Dernière Harde (1938) ou La Forêt perdue (1967).

Son œuvre est également marquée par le traumatisme de la Grande Guerre (1914-1918), particulièrement dans Ceux de 14, recueil de récits de guerre rassemblés en 1949, considéré comme l'un des plus grands témoignages de ce conflit. Il s'est aussi penché plus largement et plus intimement sur sa vie en écrivant une autobiographie, Trente mille jours, publiée en 1980.

Sur décision du président de la République française, Emmanuel Macron, les restes de Maurice Genevoix entrent au Panthéon le 11 novembre 2020.

MORTALITE ET CONFINEMENTS

 


Mortalité et confinements : ces chiffres qu’on ne veut pas voir

par H16

Et pour continuer dans le chapitre de la statistique amusante, je vous propose aujourd’hui, toujours grâce à l’aide de Nasier Ockham qui a réalisé les analyses statistiques suivantes, de tenter une évaluation de ce qu’ont coûté les confinements en termes humains et d’apporter une lumière statistique sur l’état général des établissements hospitaliers publics français.

Des confinements meurtriers


Ainsi, alors que plus de seize mois se sont écoulés depuis le premier confinement de mars 2020, il peut être utile d’estimer l’impact de ces opérations sans précédents en France. Et pour cela, on pourra regarder les données statistiques collectées notamment par les pompiers de Paris et médecins de l’INSERM qui ont publié les chiffres des résultats catastrophiques des confinements sur la survivabilité des arrêts cardiaques hors hôpital, avant, pendant, et après le confinement.

Les chiffres sont sans appel : le confinement multipliait le risque de mourir d’un arrêt cardiaque hors hôpital par 2,2. Non seulement le nombre d’arrêts cardiaques à la maison est ainsi passé de 76,8% à 90,2% mais les auteurs notent que les délais d’interventions ont été plus longs, et que dans nombre de cas les massages cardiaques n’étaient pas faits par peur de contamination ou sur consigne des hôpitaux. Au total, la proportion de patients arrivant vivants à l’hôpital a dramatiquement changé, ainsi que la proportion de patients survivants sortant de l’hôpital.

Pire encore, alors que, hors confinement, on observe 13,42 arrêts cardiaques hors hôpital par semaine et par million d’habitants, avec 22,8% de survivabilité, ces mêmes arrêts cardiaques sont grimpés à 26,64 et la survivabilité s’est, elle, effondrée à 12,8%.

Si les conclusions de l’article sont très prudentes, les chiffres qu’on y lit sont, eux, violents : hors confinement, on observait 44,9 morts/mois/million d’habitants d’arrêt cardiaque hors hôpital, proportion qui est montée à 100,6 pendant le confinement, alors même que la population de Paris a, dans cette période, largement diminué (de 10 millions à 5 millions environ). Avec 10% seulement de ces accidents cardiaques testés positifs au Covid, et en comptant les attributions larges de Covid sur la base de suspicion seulement, c’est un tiers uniquement des cas recensés qui pourraient être attribué au Covid – laissant tout de même deux tiers de la surmortalité attribuable au confinement.

L’application de ces chiffres parisiens au reste du pays aboutit à la sombre conclusion que la France a déploré 3700 à 3800 morts supplémentaires pour chaque mois de confinement. Pour rappel, normalement environ 16% de la mortalité normale est causée en France par des maladies cardio-vasculaires, soit entre 10 000 et 11 000 décès mensuels lors des années normales.

3700 à 3800 morts par mois supplémentaires causés par les confinements uniquement pour les arrêts cardiaques hors hôpitaux, c’est beaucoup plus que la diminution de mortalité routière due au confinement (de l’ordre des baisses de 190-195 morts par mois enregistrés par la sécurité routière au même moment ). Ici ne sont évoqués que les arrêts cardiaques hors hôpitaux, pas toutes les autres mortalités cardio-vasculaires, ni les cancers et autres affections de longue durée dont le diagnostic décalé par les différents confinements cause inévitablement des morts supplémentaires…

Un pilotage gouvernemental aux mauvais instruments

En regardant les données mensuelles des décès dus au Covid (et ici) et en les comparant avec les décès mensuels et par million de la population , on observe que le pic de mortalité du mois d’Avril pendant le premier confinement dépend bien plus des décès hors Covid que des décès Covid.
Cependant, au mois de Mai 2020, l’importance des décès Covid semble exploser, alors que ce mois n’était pas un pic de mortalité. A contrario, la mortalité non Covid atteint un niveau si bas qu’il est sans précédent depuis que les données existent :


On peut imaginer que le Covid efface momentanément toutes les autres maladies infectieuses et respiratoires, et que le confinement fasse diminuer les morts violentes (ainsi, la mortalité routière a diminué, soit environ 1000 accidents et 195 décès en moins pendant le mois de mai) mais on a du mal à comprendre par quel mécanisme miraculeux toutes les maladies non infectieuses et non violentes (cancers, maladies cardio vasculaires, etc.) représentant d’ordinaire entre 83 et 84% des décès tomberaient soudain à 56% des décès, une faible proportion jamais observée depuis 1980.

En réalité, il n’est pas physiquement possible que ces maladies aient disparu.






Bien plus logiquement, beaucoup (trop) de décès non causés par le covid ont été classés comme ayant eu le covid comme cause, suite par exemple à un test PCR positif. Bref, beaucoup plus nombreux sont ceux morts avec et non du covid.

Une conclusion s’impose : le gouvernement pilote avec un compteur qui ne donne pas la mesure, ce qui explique (en partie tout du moins) l’enfilage de perles absurdes par ce même gouvernement. En outre, il sera difficile d’écarter l’idée que, bien conscient de ce biais énorme dans ces chiffres, le gouvernement n’en a pour autant pas moins communiqué goulûment dessus, instillant la peur apte à générer la soumission du peuple dont il a eu besoin ensuite pour faire passer toutes ses mesures liberticides.

Au passage, la comparaison des mortalités sur ces derniers mois et celle des variations de mortalités saisonnières habituelles en France (visible sur le graphique suivant) permet d’affirmer que, jusqu’à récemment, le système de soin français savait traiter ces pics de mortalité sans que René Coty et ses successeurs se soient sentis obligés de mettre le pays à genoux, en état d’urgence, en lui retirant ses libertés au nom de la santé.
Difficile, devant ce graphique, de justifier l’hystérie permanente des médecins de plateau télé, les emportements adolescents du ministre de la Santé et l’impression de fin du monde colportée par les médias nationaux : oui, les hôpitaux et les médecins français ont su traiter par le passé des épidémies provoquant bien plus de morts par million que celle que nous observons maintenant.

Un système de soins français en pleine décrépitude


Il est vrai que les instructions gouvernementales pour la gestion de cette crise n’ont clairement pas aidé : évaporation du rôle du médecin traitant, interdiction de toute liberté de prescription, tests longtemps interdits ou limités, focalisation sur des vaccins expérimentaux, utilisation alternative du Rivotril sur les personnes âgées en EHPAD, … Rien n’a permis d’aider le système de soins.

Système de soins qui n’avait pas besoin de cette confusion politique, tant la dégradation dont il est victime est maintenant visible de tous (au point que certains médecins s’en ouvrent sur les réseaux sociaux) et qui se traduit, comme on peut le voir dans la figure ci-dessous, par une augmentation progressive inquiétante du nombre de morts mensuels pour 100.000 habitants depuis 2008.
Au passage, cette dégradation du système de soin français, visible dans les mortalités dans le graphique suivant, est confirmé par une étude réalisée en 2020 qui montre que, une fois corrigés par les classes d’âge, les décès (par 1000 habitants dans ce document) pour la classe d’âge 65 ans et plus ont diminué jusque vers 2003-2007 puis ont recommencé à augmenter. Comme il s’agit d’une classe d’age, l’effet « papy boom » est donc gommé et une autre explication que le vieillissement de la population doit être apportée : la dégradation des services de soins n’est pas la plus absurde. Et lorsqu’on épluche cette étude de Santé publique France, on constate (figure 5 de cette étude) qu’en effet les décès sont amplifiés dans les établissements publics par rapport aux établissements privés, au-delà de la simple proportion de patients gérés par les deux systèmes…

Tous ces éléments montrent s’il était encore besoin que les décisions politiques qui entendent se mêler de la santé en France ont essentiellement eu sur la décennie passée un effet délétère au point de se traduire en morts inutiles.


Pire : la cohorte de médecins qui, de plateaux télés en comités scientifiques bidons, se sont acoquinés avec les pires pendards politiciens ont perdu, avec eux, la crédibilité et la confiance qu’un sain détachement des basses manœuvres politiciennes leur aurait permis de conserver.

De politiques idiotes en corruption et en lobbyisme éhonté, la médecine française n’est plus que l’ombre d’elle-même.

H16