samedi 2 mai 2020

SAMEDI 02 MAI

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Boris, Athanase, Zoé, Antonin, Flamine.

Les Boris sont des êtres naturellement curieux et violemment passionnés, d'autant plus que leurs rêves sont souvent difficiles à assouvir. Doués d'une grande délicatesse de sentiments et d'un charme étonnant, ils séduisent beaucoup. Mais leur personnalité complexe donne souvent d'eux l'image de personnages fuyants.

Saint-Patron et intercesseur du jourSaint Boris, patron de Moscou et de la Bulgarie.

DICTON DU JOUR: À la Saint-Boris, mai fait ou défait.


CITATION DU JOUR: Il n'y a pas le pouvoir, il y a l'abus de pouvoir, rien d'autre.

Henry Millon de Montherlant.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:


Anne ROUMANOFF a dit:

Il y a 40 ans, la SNCF présentait le TGV : grande invention qui permettait aux voyageurs d'arriver plus vite en retard.




LES PHOTOS DE DORIANE:






Doriane Boilly

Hello le monde .. J'espère que tout va pour le mieux pour vous, que l'ennui ne vous a pas gagné, et surtout que votre moral est toujours au beau fixe quelques photos autour de mon jardin
à bientôt

Doriane Boilly







CA S'EST PASSE UN 02 MAI:


1998 : Les Quinze lancent officiellement la monnaie unique européenne en approuvant l'entrée de 11 pays dans la zone euro au 1er janvier 1999. 


2 mai 1716 : Le système Law

L'Écossais John Law convainc le Régent de créer un institut d'émission de billets de banque pour remédier à la crise financière que traverse la France. Le 2 mai 1716, un édit royal fonde ainsi la Banque générale, contre l'avis des financiers Samuel Bernard, Antoine Crozat et des frères Pâris.
L'établissement de la rue Quincampoix (Paris) va faire le bonheur des spéculateurs et agioteurs tout en promouvant la colonisation de la Louisiane. Mais l'agiotage débouchera finalement sur la ruine du système...

Mort de Léonard de Vinci

15 avril 1452 à Vinci (Italie) - 2 mai 1519 à Amboise

Biographie  Léonard de Vinci
Aussi surprenant que cela nous paraisse aujourd'hui, ce n'est pas comme peintre que Léonard est en son temps célèbre, mais comme organisateur de fêtes. Là, il déploie tout son génie d'inventeur pour développer des machines et mettre en place des spectacles comme personne n'en avait jamais vu.


Par son génie, il symbolise la Renaissance italienne. Pourtant, il n'a pas reçu de formation poussée et connaît mal les œuvres antiques. Le nombre de tableaux qui lui sont attribués avec certitude se compte sur les doigts des deux mains. Il a projeté de rédiger 120 traités sur les sujets les plus divers, sans jamais en écrire un seul.


Sa personnalité est aussi troublante que son génie. Prodigue avec ses amants, il tient la comptabilité de ses dépenses avec la précision d'un usurier. En somme, il reste et restera toujours un mystère...



Mort de Alfred de Musset

11 décembre 1810 à Saint-Denis - 2 mai 1857 à Paris
Biographie Alfred de Musset
Né dans une famille aristocratique et cultivée, Alfred de Musset s'afflige de n'avoir pas connu les heures glorieuses de la Révolution et de l'Empire.
Désabusé et incroyant, il se jette faute de mieux dans la débauche et l'alcool, ce qui lui vaudra une fin prématurée. Il écrit dans un poème :
« Je ne crois pas, ô Christ ! à ta parole sainte :
Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. »
Après un essai infructueux au théâtre et la fréquentation épisodique du Cénacle romantique de Charles Nodier et Victor Hugo, il révèle son talent de poète et de dramaturge à la faveur de sa rencontre explosive et passionnelle avec George Sand. Elle ne durera que quelques mois, de juin 1833 à mars 1835 mais l'amènera à produire plusieurs chefs-d'oeuvre : Lorenzaccio, Les Caprices de Marianne, La confession d'un enfant du siècle, Il ne faut jurer de rien..

LE MONDE D'AVANT EN PIRE?

Laurent Joffrin
La lettre politique
de Laurent Joffrin

Le monde d'avant, en pire ?

Comme on pouvait le prévoir, les mauvaises nouvelles économiques (et donc sociales), tombent comme à Gravelotte. Récession inédite aux Etats-Unis et en Allemagne, encore plus forte en France, ralentissement mondial inéluctable, plans de licenciement à venir, hausse du chômage déjà forte. Comme on l’a déjà écrit dans cette lettre, le «monde d’après» fera peu de place aux lendemains qui chantent. Il risque même de ressembler furieusement, à court terme en tout cas, au monde d’avant, mais en pire.
D’autant que la crise économique ne succédera pas à la crise sanitaire : les deux iront de pair. Tant qu’un vaccin n’aura pas écarté la menace, l’effort productif restera handicapé par les mesures de précautions multiples qu’il faudra observer pour ne pas provoquer une nouvelle submersion du système hospitalier et pour limiter les pertes humaines.
Ces restrictions de l’offre se doubleront sans doute d’une restriction de la demande : l’argent que les Français n’auront pas dépensé pendant le confinement risque de se changer, non en achats, mais en épargne de précaution. Quand des millions de gens craignent pour leur emploi, ils ne sont pas enclins à la dépense. A cela s’ajoutera la situation désastreuse de secteurs entiers, comme la culture, les transports aériens, le tourisme, les bars et les restaurants – tout ce qui concourt, en fait, aux agréments de la vie – où beaucoup d’entreprises en viennent à se dire qu’elles ne passeront pas, non l’hiver mais l’été.
Dans l’urgence, les institutions réagissent, personne ne peut leur dénier une certaine présence d’esprit. Les gouvernements volent au secours de l’économie en multipliant les subventions ou les crédits, l’Europe, après une hésitation initiale, prend peu à peu la mesure de la situation, elle prévoit un plan de relance massif et un début de solidarité entre nations fortes et moins fortes. Les banques centrales, dont la BCE, têtes de turc habituelles des extrêmes, ont brisé les idoles et actionné sans retenue la planche à billets (ce ne sont pas des billets, mais des lignes de crédit informatiques) pour éviter l’enchaînement fatal des défauts de paiement.
A partir de là, le débat politique reprend ses droits. Deux orientations sont possibles :
- Compenser autant que possible les pertes en maintenant en l’état la structure de l’économie et l’architecture du système social et fiscal ; ce sera le réflexe du centre et de la droite, aiguillonnés par le patronat conservateur. Déjà, en France, on exclut toute contribution supplémentaire des classes favorisées au nom de la motivation des «premiers de cordée» et on réclame assouplissements du droit du travail, allègement des normes environnementales, allongement de la durée du travail.
- Ou bien s’efforcer de conjuguer relance et transition écologique, retour à l’activité et redistribution en faveur des plus menacés par la crise, rétablissement des échanges et reconquête d’une souveraineté industrielle minimale. Là encore, le «monde d’après» ne changera pas tout seul. Comme pour le monde d’avant, son avenir dépendra d’un combat politique, patient et ardu.
Laurent Joffrin