samedi 5 septembre 2020


                  


SAMEDI 05 SEPTEMBRE

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS:  Raïssa, Ira, Raïa, Théo, Bertin, Bertine, Alpert, Térésa.

Volontaires, parfois entêtées, les Raïssa parviennent généralement à leurs fins. Lorsqu'elles échouent, chose rare, leur détermination leur vaut l'acquiescement voire même l'admiration. Apparemment dirigistes, elles sont douces et tiennent à préserver la concorde. Tout conflit peut les rendre extrêmement malheureuses, même si elles semblent conserver une froide assurance.

Célébrations & évènements du jour
 -
Journée internationale de la charité
 -  Journée internationale de sensibilisation aux vautours

DICTON DU JOUR:  
Septembre se montre souvent comme un second et court printemps

CITATION DU JOUR: 
La vie est une chose trop importante pour être prise au sérieux.
Gilbert Keith Chesterton.

DISPARITION:

Annie Cordy

Actrice
Annie Cordy, née Léonie Cooreman le 16 juin 1928 à Laeken, est une chanteuse, meneuse de revue et actrice belge. Artiste prolifique, elle a enregistré plus de 700 chansons au style enjoué et festif, joué dans une vingtaine de comédies musicales et d'opérettes, une quarantaine de films, une trentaine de séries et téléfilms, une dizaine de pièces de théâtre, donné près de 10 000 galas. Très énergique et toujours de bonne humeur lors de ses apparitions en public, elle vante les mérites du sourire, même s'il lui arrive d'incarner des rôles plus graves au cinéma ou pour des fictions à la télévision. Elle est décédée le 04 septembre 2020 à VALLAURIS

MARCHES DU JOUR:

A TABLE!


Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88

FERMETURE EXCEPTIONNELLE CE SAMEDI
Réouverture dimanche


 CA S'EST PASSE UN 05 SEPTEMBRE:

 1638 : Naissance du futur « Roi-Soleil »

Louis Dieudonné, futur Louis XIV, naît le 5 septembre 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye, à l'ouest de Paris. Ses parents, Louis XIII et Anne d'Autriche (37 ans l'un et l'autre), sont d'autant plus ravis de la naissance de ce premier enfant qu'elle arrive après plus de 22 ans de mariage !

1798 : Naissance du service militaire

Le 19 fructidor An VI (5 septembre 1798), sous le Directoire, Jean-Baptiste Jourdan, à l'assemblée des Cinq-Cents et ancien vainqueur de Fleurus, fait voter une loi qui institue la conscription et le service militaire obligatoire. L'article premier de la loi Jourdan énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie »...

1972 : Les Jeux Olympiques de Munich endeuillés

Le 5 septembre 1972, en Allemagne, les Jeux Olympiques de Munich sont endeuillés par un attentat palestinien contre la délégation israélienne. Le monde abasourdi découvre sur les écrans de télévision deux réalités avec lesquelles il va devoir apprendre à vivre, le terrorisme et la Palestine.

Décès de Charles Péguy

7 janvier 1873 à Orléans - 5 septembre 1914 à Villeroy

Biographie Charles Péguy

Unique enfant d'un menuisier et d'une rempailleuse de chaises, Charles Péguy perd son père à l'âge de dix mois. Il est élevé avec amour par sa mère et sa grand-mère et gardera de son enfance le souvenir d'une période laborieuse et néanmoins heureuse. Enfant chéri de l'école républicaine, il parvient grâce à des bourses à entrer en 1894 à l'École Normale Supérieure. Dès l'année suivante, il milite dans une organisation caritative de Paris, La Mie de pain (toujours en activité). Il se rapproche aussi de Jean Jaurès, entre au parti socialiste et prend fait et cause pour le capitaine Dreyfus. Il se passionne aussi pour la figure républicaine et patriotique, bref socialiste, de Jeanne d'Arc. Il consacre à l'héroïne, qui n'a pas encore été canonisée, un drame dédié « À toutes celles et à tous ceux qui seront morts pour tâcher de porter remède au mal universel ».

Avec des amis de la rue d'Ulm (l'ENS), dont Léon Blum, Charles Péguy ouvre une librairie socialiste dans le Quartier Latin à Paris. Il se marie en 1897 avec Charlotte Baudouin, la soeur d'un ami. Le couple aura quatre enfants et l'écrivain gardera une sincère reconnaissance à l'égard de sa femme pour le soutien qu'elle lui aura apporté à travers les difficultés matérielles et les aléas de sa carrière.

Déjà, il est exclu en 1899 de la librairie et des cercles socialistes, du fait de son refus de se plier à la ligne officielle du parti. En janvier 1900, à l'aube du nouveau siècle, il publie une revue bimensuelle, Les Cahiers de la Quinzaine, dans laquelle il ne manque pas de dénoncer les dérives autoritaires qu'il décèle dans le mouvement socialiste.

Après le « coup de Tanger » (1905), il prend conscience de la menace que fait peser l'empire allemand sur la France millénaire. Au pacifiste Gustave Hervé qui publie un brûlot, Leur Patrie, il réplique par Notre Patrie et dès lors prend des positions politiques de plus en plus bellicistes et patriotiques,  en tentant de concilier socialisme, patriotisme et christianisme mystique.

En janvier 1908, il confie à son ami Joseph Lotte : « Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé ma foi… Je suis catholique ». Devenu enfin un poète et écrivain renommé, il ne craint pas, à la veille de la Grande Guerre, de fustiger le pacifisme de son ancien ami Jaurès : « la politique de la Convention Nationale c’est Jaurès dans une charrette et un roulement de tambour pour couvrir cette grande voix ». Mobilisé, il écrit à un ami : « Je pars soldat de la République, pour le désarmement général et la dernière des guerres ».

Dans l'après-midi du 5 septembre 1914, au début de la contre-offensive de la Marne, le lieutenant Charles Péguy meurt « à l'ennemi », debout, frappé d'une balle au front, à la tête de ses hommes, près du village de Villeroy (Seine-et-Marne).


ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:


Compte tenu de la situation sanitaire, les renseignements sont donnés à titre indicatif. Veuillez vous assurer qu'il n'y a pas d'annulation.






DISPARITION DE ANNIE CORDY


Annie Cordy, née Léonie Cooreman le 16 juin 1928 à Laeken, est une chanteuse, meneuse de revue et actrice belge. Artiste prolifique, elle a enregistré plus de 700 chansons au style enjoué et festif, joué dans une vingtaine de comédies musicales et d'opérettes, une quarantaine de films, une trentaine de séries et téléfilms, une dizaine de pièces de théâtre, donné près de 10 000 galas. Très énergique et toujours de bonne humeur lors de ses apparitions en public, elle vante les mérites du sourire, même s'il lui arrive d'incarner des rôles plus graves au cinéma ou pour des fictions à la télévision.


Par 

Annie Cordy : « Tata Yoyo » n'est plus

Le 4 juillet 2018, elle avait célébré ses 90 ans en fanfare. Fête sur la grande place de Bruxelles, installation d'une plaque (dans le parc de Laeken) en son honneur et réception au palais royal… La Belgique, son pays natal, lui rendait un hommage appuyé. « C'est rarissime chez nous de donner le nom d'un lieu à une personnalité encore vivante, expliquait alors l'échevine Karine Lalieux (équivalent d'adjointe au maire chargée de la culture, NDLR). Annie Cordy fait partie du quotidien des Belges. Nous voulions la fêter et la rendre immortelle. » Annie Cordy (de son vrai nom Léonie Juliana Cooreman) est décédée ce vendredi. « Elle a fait un malaise vers 18h00. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer », a déclaré à l'Agence France Presse sa nièce, Michèle Lebon, qui vivait avec elle dans une maison sur les hauteurs de Cannes depuis des années.

Née le 16 juin 1928 dans une famille modeste (son père est menuisier, sa mère épicière), la jeune Annie suit une formation de danseuse à partir de 8 ans, avant d'apprendre le piano. Elle vivote pendant quelques années, chantant dans des cafés-concerts, avant d'intégrer Au bœuf sur le toit, un cabaret fondé par Jean Omer, porte de Namur, en 1938. C'est là qu'elle est repérée par le directeur artistique du Lido, qui lui propose de participer à la revue du célèbre music-hall parisien. Elle n'a que 18 ans. Ce « coup du destin », selon ses propres termes, fait basculer sa vie. En quittant Bruxelles, « Nini la chance », son surnom, change de monde. « Mais je n'ai jamais oublié d'où je viens », répétait-elle souvent.

De Bruxelles à Paris

Annie Cordy ©  Georges Retif de la Bretonne / Photo12
Annie Cordy chez elle en 1956 © Georges Retif de la Bretonne / Photo12

En 1952, Nini Cordy quitte momentanément le registre du music-hall pour tâter de l'opérette. Avec Bourvil et Georges Guétary, elle crée La Route fleurie, une comédie musicale signée Raymond Vincy, sur une musique de Francis Lopez (qui vient de faire un triomphe avec son Chanteur de Mexico). Le succès de cette pièce lui ouvre les portes des théâtres parisiens. Elle jouera ainsi de nombreuses pièces de boulevard, accompagnant sur scène les plus grands comiques, de Louis de Funès à Darry Cowl.

La jeune femme n'en continue pas moins la chanson. Sous contrat avec Pathé-Marconi, elle se produit en duo avec Henri Salvador, alors débutant mais déjà en vogue, et grave à cette époque plusieurs « 45 tours ». Plusieurs de ses chansons deviennent des « tubes » (« Les Trois Bandits de Napoli », « Bonbons Caramels », « Fleur de papillon », « Léon », « La Tantina de Burgos », « La Ballade de Davy Crockett ») qui constitueront la base de son répertoire, où la fantaisie et l'humour occupent une place de choix.

De la scène au cinéma


En 1953, elle est à l'affiche de son premier long-métrage (Boum sur Paris) : un film à sketches où jouent également Charles Boyer et Martine Carol, entre autres. Sacha Guitry lui offre un petit rôle dans Si Versailles m'était conté (en 1954). Ces succès sur grand écran ne la détournent pas pour autant de la scène. Annie Cordy ne laissera jamais tomber la chanson. Son obstination paye. En 1955, elle remporte le grand prix de l'Académie Charles-Cros pour « Oh Bessie ! ».

C'est en interprétant Cri-Cri dans Le Chanteur de Mexico, en 1956, que la jeune Annie Cordy accède au vedettariat. Au fait de sa popularité, la chanteuse joue alors les stakhanovistes, enregistrant quasiment un disque (deux titres) par an. Annie Cordy oriente de plus en plus ses prestations vers la farce. Parmi ses titres cultes figurent « La Bonne du curé » en 1974, « Frida oum Papa » et « Jane la Tarzane » en 1975, « Ça ira mieux demain » en 1977, « Cho Ka Ka O » en 1985 et l'inénarrable « Tata Yoyo » en 1980.

Parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle poursuit sa collaboration au cinéma. Là aussi, son registre s'affirme comme étant résolument celui du rire. Après 1959, date de la sortie de Cigarettes, Whisky et p'tites pépées (avec Pierre Mondy), elle ne fera que de (trop) rares incursions dans le domaine tragique. Parmi les 80 films qu'elle aura tournés ne figure qu'une poignée de drames : Le Passager de la pluie (1969), sous la direction de René Clément, Le Chat (1971), réalisé par Pierre Granier-Deferre, aux côtés de Jean Gabin et Simone Signoret, mais aussi Rue Haute (nom d'un quartier de Bruxelles), où elle donne la réplique à Mort Shuman en 1976, et Un été après l'autre en 1989. Elle aura notamment incarné, dans les années 80, Madame SOS, une milliardaire généreuse qui règle, à chaque épisode, les problèmes d'une famille dans le besoin.

Annie Cordy avait rencontré, à 20 ans, François-Henri Bruno, dit « Bruno », de 17 ans son aîné. L'industriel, cousin éloigné des frères Joseph et Louis Clérico, propriétaires du Lido depuis 1946. Nono, comme le surnomme Nini, sera « l'homme de (s)a vie ». Elle l'épouse en 1958, mais ils n'auront pas d'enfants – « Je ne pouvais pas en avoir », expliquait-elle sans dissimuler ses regrets. Menant, comme Line Renaud, une carrière parallèle de meneuse de revue aux États-Unis, de chanteuse et de comédienne en France et en Belgique, Annie Cordy aura donné, dit-on, plus de 10 000 galas pendant sa carrière. Anoblie par le roi des Belges Albert II en 2004, la baronne Annie Cordy avait pris pour devise « La passion fait la force ». On ne saurait mieux dire.