lundi 18 mai 2020


Il a été ajouté sur le blog une nouvelle rubrique: Les pages de l'écho ( en haut à droite)
Cette rubrique permet de publier des informations permanentes.
Une première page est dédiée aux commerces d'Ampus. D'autres pourraient être sur les gîtes, las artisans, les associations ou des annonces diverses ( achats, ventes, offres de services.....) selon la demande.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'indiquer si j'ai oublié quelqu'un ou si il y a des corrections à effectuer.
Merci pour votre collaboration.
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LUNDI 18 MAI

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Eric, Cora, Coraline, Claudie, Julitte, Erika.

Les Eric sont des amoureux de la vie, impatients mais souvent impulsifs aussi. Francs, ils ont pour habitude d'exprimer leurs sentiments, parfois avec fougue et passion. Ils n'exigent pas des femmes dont ils tombent amoureux qu'elles leur soient fidèles..
DICTON DU JOUR: Soleil à la Saint-Eric promet du vin plein les barriques.

CITATION DU JOUR: C'est nuire aux bons que de pardonner aux méchants.

Chilon.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:


   Lorsque je donne quatre coups de pédale, il y en a trois pour le fisc

 Bernard Hinault

LES PHOTOS DE DORIANE:

Paysage du haut var du côté  lac de Sainte-Croix..

Je vous souhaite à tous et à toutes un très bon weekend avec tout le bonheur du monde à bientôt doriane







CA S'EST PASSE UN 18 MAI:


18 mai 1302 : Les « Matines de Bruges »


Au petit matin du 18 mai 1302, à Bruges, en Flandre, des insurgés en armes massacrent les soldats de la garnison française. Ce sont les «Matines de Bruges».

La journée réduit à néant le rêve des rois capétiens d'annexer les Flandres.


Naissance de Karol Wojtyla (Jean-Paul II)


18 mai 1920 à Wadowice (Pologne) - 2 avril 2005 à Vatican
Biographie Karol Wojtyla (Jean-Paul II)
Le Polonais Karol Wojtyla, pape en 1978 sous le nom de Jean-Paul II, a conduit les Polonais et les autres peuples d'Europe orientale à rejeter la domination soviétique et le communisme en usant de quelques mots forts : «N'ayez pas peur !».

Il survécut à un attentat, sur la place Saint-Pierre, à Rome, en 1981, mais en resta très affaibli. Dès lors, son pontificat prit l'allure d'un long chemin de croix. Il parcourut le monde comme aucun pape avant lui, prêchant ici l'insoumission, là la justice, ailleurs le retour à la foi (104 voyages et 129 pays visités, Italie non comprise, au cours de ses 27 ans de pontificat). Il a été canonisé le 27 avril 2014, ainsi que Jean XXIII, par le pape François. 

MESSE EN " DRIVE-IN" A CHALONS SUR MARNE

Première messe en "drive-in" de France : "C'était magnifique", se réjouit l'évêque de Châlons, à l'origine de l'initiative 

Chacun dans sa voiture a pu suivre via son autoradio la cérémonie de Mgr Touvet, l'évèque de Chalons, qui décrit un moment "magnifique" et "d'une joie profonde".

Fourni par France info

Alors que les églises sont fermées depuis deux mois en raison de l'épidémie de Covid-19, plusieurs centaines de chrétiens sont venus assister à une messe en "drive-in" sur le parking du parc des expositions de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, dimanche 18 mai. Chacun dans sa voiture a pu suivre via son autoradio la cérémonie de Mgr Touvet. Interrogé par franceinfo, l'évèque décrit un moment "magnifique" et "d'une joie profonde".


franceinfo : C'est une première en France ? Comment avez-vous eu cette idée ?
MgrTouvet : Il paraît que c'est une première en France, effectivement. Cette idée est venue d'un travail avec mon conseil épiscopal il y a quelques jours lorsque nous avons essayé de faire le bilan des deux mois de confinement avec cette privation des cérémonies en public dans nos lieux de culte. Et en particulier la privation de la semaine sainte qui a été vraiment une épreuve toute particuière pour nous cette année. Nous nous sommes demandés comment accompagner les fidèles catholiques pendant ce déconfinement progressif. Et comme chacun a la liberté de sortir de chez soi sans attestation dans un rayon de 100 kilomètres, nous nous sommes dit : "Nous allons les rassembler, ils viendront en voiture, seront confinés dans leur voiture, nous serons tous réunis sur le même parking de trois hectares dans la ville de Châlons" et nous avons rassemblé plusieurs centaines de personnes ainsi dans leurs voitures.
Tout le monde pouvait suivre la messe sur les ondes locales de RCF. Comment se fait le lien à travers le pare-brise ?
Notre radio diocésaine transmettait le son, les lectures, l'homélie que j'ai prononcée, les prières rituelles, mais effectivement, c'était un peu difficile à certains moments parce que dans notre liturgie catholique il y a des paroles qui accompagnent des gestes. C'était difficile de faire les gestes en simultané mais je voyais dans les premiers rangs des voitures les personnes derrière leurs pare-brises. Je voyais les personnes prier, chanter avec nous, élever les mains, joindre les mains, faire leur signe de croix. C'était très très beau, c'était magnifique, c'était plein d'une grande intensité et d'une joie profonde qui s'est surtout manifestée à la fin de la messe, lors de la sortie, quand nous avons pu saluer un peu toutes les voitures qui sortaient en klaxonnant pour imiter les cloches.
Les gens pouvaient communier en mettant la main sur leur vitre ?

C'est ça, c'était le moment délicat, nous avions prévu des règles très strictes. Toutes les personnes étant venues en voiture, quatre par voiture maximum et venant du même foyer se sont lavées les mains au gel hydroalcoolique dans la voiture. Chacun en avait apporté. Et nous, les prêtres, diacres et l'évèque, après avoir mis un masque, nous sommes lavé les mains au gel hydroalcoolique. Nous sommes passés le long des voitures, les gens tendaient la main à plat par les vitres ouvertes. Cela s'est très bien passé et je lisais dans les regards des personnes qui communiaient cette joie profonde d'enfin recevoir le corps du Christ, ce qu'elles n'avaient pas pu faire depuis deux mois.

JEAN PAUL II AURAIT EU 100 ANS AUJOURD'HUI



Tribune libre

«Jean-Paul II a, dans une large mesure, changé la face du monde contemporain». La tribune de Wojciech Roszkowski


Karol Jozef Wojtyła est né le 18 mai 1920 à Wadowice, en Pologne. Il aurait eu cent ans aujourd’hui 
Le 16 octobre 1978 au soir, la nouvelle électrisante de l’élection du cardinal Karol Wojtyła, 58 ans, comme pape parcourt le monde à la vitesse de l’éclair. Dans la plupart des maisons polonaises, au pays comme à l’étranger, ses compatriotes exultent d’une joie incommensurable.
C’est un vrai coup de massue pour les membres du directoire du parti communiste polonais, conscients que le gouvernement des âmes des Polonais leur échappe. Une semaine plus tard a lieu la solennelle inauguration du pontificat de Jean-Paul II, retransmise par les chaînes de télévision du monde entier, y compris en Pologne.
Les Polonais peuvent donc se rendre compte de leurs propres yeux de la portée internationale de l’élection de Jean-Paul II. Ce verdict inespéré du conclave, une hausse d’intérêt pour la Pologne dans le monde ainsi que le soixantième anniversaire de son indépendance, en novembre 1978, poussent de larges cercles de la société à repenser la place de la Pologne dans le monde et les opportunités qui s’offrent à elle.
On est de plus en plus conscients que le pays, précipité, dès 1945 et contre la volonté des Polonais, dans le bloc soviétique, a besoin de profondes réformes. La conscience de la nécessité de changements pour éviter l’effondrement du système communiste, mûrit également dans certains rangs au sein du parti. Or, au directoire du Poup, on pense à tout sauf à des réformes. L’équipe Gierek, capable tout au plus de paralyser les initiatives de la société et d’intensifier la répression contre les activistes de l’opposition, ne prend que des décisions administratives court-termistes et organise des spectacles de propagande qui ne convainquent plus personne.
Le premier voyage de Jean-Paul II en Pologne, du 2 au 10 juin 1979, revêt une importance historique : confortant la foi des croyants, il apporte du soutien aux espoirs de la société tout entière.
Au cours de toutes les étapes du voyage, de Varsovie jusqu’à Cracovie, où le pape dit adieu au pays sur le tarmac de l’aéroport de Balice, la Pologne, dans son ensemble, vit dans un état d’euphorie, les rencontres avec le pape mobilisant des millions de gens.
Ce premier voyage permet aux Polonais de se connaître eux-mêmes et de conforter le sentiment de communauté nationale. Il montre également au monde, où ces images d’adhésion généralisée sont retranscrites par plus de mille journalistes et de très nombreuses chaînes de télévision, que le catholicisme polonais est non seulement populaire, massif et sentimental mais aussi profond et discipliné.
« Avant de vous quitter, je vous prie (...) de ne jamais perdre confiance, de ne pas vous laisser abattre, de ne pas vous décourager, de ne pas couper vous-mêmes les racines de notre origine »
« Révolution de l’esprit ». Jean-Paul II noue un excellent contact avec tous ces auditoires. Durant ces « neuf jours qui bousculent la Pologne », la société a l’habitude de compléter d’applaudissements les pensées que le pape ne dit pas, et clame haut et fort sa volonté de dignité, de souveraineté et d’attachement à la tradition chrétienne.
Les mots prononcés par le Saint-Père lors de la messe célébrée place de la Victoire à Varsovie, le 2 juin, obtiennent une ovation particulièrement longue et fournie : « On ne peut exclure le Christ de l’histoire de l’homme en quelque partie du globe que ce soit. » Le chant « Nous voulons Dieu », entonné à ce moment précis, a une gravité toute particulière. Le message chrétien est en harmonie parfaite avec le message national.
Quant aux questions politiques, le pape dit la vérité « à tous et à chacun », en la teintant souvent de l’amertume née des expériences polonaises. Toujours à Varsovie, il mentionne l’insurrection de la ville en 1944, quand la capitale polonaise « a été abandonnée dans sa lutte par les puissances alliées. » En disant adieu à la patrie lors de la messe à Cracovie, il encourage ses compatriotes : « Avant de vous quitter, je vous prie (...) de ne jamais perdre confiance, de ne pas vous laisser abattre, de ne pas vous décourager, de ne pas couper vous-mêmes les racines de notre origine. »
Cet appel pénètre en profondeur les consciences en Pologne, pour façonner les attitudes pour de longues décennies à venir. Comme écrit George Weigel, cela « a attisé la révolution de l’esprit » dont Jean-Paul II puise les forces dans la foi mais aussi dans l’héritage culturel, dans les œuvres d’Adam Mickiewicz, Juliusz Słowacki ou Cyprian Kamil Norwid, et dans l’innombrable cortège de saints polonais.
Le message du pape a largement contribué à la naissance de Solidarność, qui fut sans doute l’un des mouvements sociaux les plus massifs de l’histoire au regard de la proportion du nombre d’habitants impliqués. Mais ce que dit Jean-Paul II dépasse le cadre national.
« Jean-Paul II contribue à calmer des conflits sociaux et internationaux au dans les pays en voie de développement. Mais surtout, il a sa part dans la cessation de la Guerre froide »
« N’ayez pas peur ! ». Le fait que le pape vient d’un pays du bloc soviétique est, pour de larges cercles de l’opinion internationale, la preuve que les divisions nées de la Guerre froide sont artificielles et peuvent s’estomper un jour. Dans son homélie prononcée en la cathédrale de Gniezno, le 3 juin 1979, le souverain pontife donne une vision dynamique de la communauté européenne dans le christianisme, en rappelant que la christianisation des nations est-européennes a permis de les unir au reste du continent.
Ce discours ne peut qu’inquiéter le directoire soviétique. Le 7 juin, lors de sa visite au camp d’Auschwitz, Jean-Paul II ajoute encore : « Une nation ne peut jamais se développer aux dépens d’une autre », la portée de cette phrase ayant indubitablement une dimension contemporaine.
Durant plus d’un quart de siècle, le pape polonais rend visite à plus de cent pays. Dans beaucoup d’endroits, il éveille l’esprit de justice tant dans les sociétés que chez les élites politiques. Avec son slogan « N’ayez pas peur ! », il contribue en une large mesure à effriter les fondations du système communiste, c’est-à-dire la peur. Les observateurs extérieurs des voyages du pape notent que la gouvernance oppressive communiste n’a rien à voir avec la libération sociale ou économique et que le christianisme est beaucoup plus à même de défendre les droits de l’homme. Dans un même esprit, Jean-Paul II contribue à calmer des conflits sociaux et internationaux au dans les pays en voie de développement. Mais surtout, il a sa part dans la cessation de la Guerre froide.
Quand, en 1987, Ronald Reagan, président des Etats-Unis, dit à Berlin-Ouest : « Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur ! », le terreau des changements a déjà bien été préparé par Jean-Paul II.
Le professeur Wojciech Roszkowski, historien, économiste, auteur e.a. de « La nouvelle Histoire de la Pologne 1914-2011 » en sept volumes. Il a été député européen de 2004 à 2009.
Ce texte est également publié avec le mensuel d’opinion polonais « Wszystko Co Najważniejsze ».