mercredi 18 mars 2020

Les rubriques : activités et marchés du jour sont supprimées en raison des annulations généralisées.



Toutefois, pour occuper votre temps de confinement, vous pouvez adresser des articles, des histoires drôles ou des commentaires pour garder un contact avec l'extérieur ou créer une " chaine d'amitié".

Bon courage à tout le monde et rester vigilant.




MERCREDI 18 MARS

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Cyrille, Edward, Salvatore, Aimée, Amy.

Les Cyrille sont des révoltés permanents qui cachent leur cœur d'or sous un tempérament pour le moins colérique et un entêtement à toute épreuve. Leur vie est une aventure, pas toujours facile à partager pour leurs proches. Mais leur charme et leur droiture font qu'on leur pardonne tout...

DICTON DU JOUR:  A Saint-Cyrille, une fleur blanche pour mille.

CITATION DU JOUR: Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime.
Albert Camus.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:



18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.
C'est l'amorce de la «Commune». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la «question sociale». Il en coûtera 20.000 victimes....

18 mars 1946 : procès du docteur Petiot

Le 18 mars 1946 débute à Paris le procès du docteur Petiot (49 ans), l'un des plus sinistres criminels en série qui soient. Il a assassiné dans sa cave plusieurs dizaines de personnes qui avaient acheté ses services pour fuir la France occupée…

18 mars 1962 : Accords d'Évian

Le 18 mars 1962 sont conclus les accords d'Évian destinés à mettre fin à la guerre d'Algérie. Le gouvernement français cède au GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) ses pouvoirs sur l'Algérie et le Sahara. Les accords sont signés par le ministre Louis Joxe d'un côté, le vice-président du GPRA Krim Belkacem de l'autre...

Naissance de Stéphane Mallarmé

18 mars 1842 à Paris - 9 septembre 1898 à Valvins (Seine-et-Marne, France)
Biographie Stéphane Mallarmé
Stéphane Mallarmé, professeur d'anglais, adepte d'une poésie ésotérique, tient un salon littéraire tous les mardis dans son domicile parisien, 87, rue de Rome. Chef de file de l'école symboliste, il est élu «prince des poètes» en 1896.







Mort de Roland Dorgelès

15 juin 1885 à Amiens - 18 mars 1973 à Paris
Le journaliste et écrivain Roland Dorgelès a raconté dans Les Croix de bois son expérience de poilu. Son livre est le plus poignant témoignage de l'absurdité de la Grande Guerre.
Avant la tragédie, la farce : en 1910, avec ses amis du Lapin Agile, un cabaret de Montmartre, il concocte un canular en présentant au Salon des Indépendants un tableau abstrait présenté comme l'œuvre d'un certain Boronali (anagramme d'Aliboron). La toile a été en fait badigeonnée par un âne à la queue duquel on avait attaché un pinceau.

L'EDITO DE L'OPINION: CORONAVIRUS: A LA RECHERCHE DE L'UNION NATIONALE



Guerre totale

Coronavirus: à la recherche de l’union nationale



Nicolas Beytout

La drôle de guerre d’un dimanche ensoleillé et insouciant a brutalement cessé. Avec la dramatisation extrême des témoignages de médecins et le durcissement des mesures de protection annoncées dans la soirée par Emmanuel Macron, la France a été submergée lundi par un sentiment de peur : sous un ciel bas et pluvieux, un climat d’insécurité maximum s’est partout installé.
Au terme d’une lente prise de conscience, les Français (tous, du chef de l’Etat au plus anonyme des citoyens) semblent avoir admis que la France était entrée en guerre. Que ce ne sont pas seulement des mots, ni des images faciles, maintes fois rabâchées à la moindre situation de crise, mais une tragique réalité. Cette fois, la situation est grave car la menace est totale : sanitaire, économique et budgétaire, sociale, digitale, sécuritaire.
Aucun pays n’avait jamais imaginé être pris sous un tel feu croisé de nature à paralyser tous les secteurs de la vie d’une nation. Et aucun pays n’est suffisamment armé pour y répondre. Alors, chacun improvise, plus ou moins solidaire de ses voisins, et ajuste sa réponse au feu ennemi avec toujours un temps de retard : confinement, fermeture des frontières, déversement de centaines de milliards de dollars et d’euros pour mettre sous oxygène le tissu économique et le maillage financier. Et malgré tout, l’épidémie avance encore.
Dans cette guerre, asymétrique parce que nous opposant à un adversaire mystérieux, l’essentiel est maintenant qu’il y ait le moins de victimes possible. On sait que le virus ne peut pas gagner, encore faut-il limiter les dégâts qu’il peut provoquer. Tout est maintenant question de discipline collective, de respect des directives sanitaires, d’obéissance civique. D’union nationale, en somme. Le fiasco de la gestion du premier tour des municipales a beaucoup abîmé ce sentiment. Emmanuel Macron doit s’obliger à le reconstruire d’urgence.