mardi 25 janvier 2022

 mardi 25 janvier


Aujourd'hui nous fêtons:  Paul,

 Energiques et géniaux, les Paul sont la force physique et intellectuelle réunies. Subtils et disponibles, ils sont la diplomatie même. Rigoureux et fidèles, ils sont les hommes d'une seule idée, d'un seul amour. Mais leurs nombreuses qualités ne les empêchent pas de se montrer de charmante compagnie.

C'est sa fête : Conversion de Paul

Saül, citoyen romain de langue grecque et d'origine juive, se convertit sur le chemin de Damas et prend le nom de Paul. Il élargit la prédication évangélique bien au-delà des milieux israélites et est considéré à ce titre comme le deuxième fondateur du christianisme après le Christ lui-même.

Dicton du jour: De saint Paul, la claire journée nous annonce une bonne année.

Citation du jour: Tirons notre courage de notre désespoir même.

Sénèque.

La photo du jour par Gilles de Laclos:

MOUSTIERS SAINTE-MARIE


Dessin ou histoire du jour:


SANTE:

Symptômes du variant Omicron : ce que l’on sait

Les cas avec forte suspicion de contamination par le variant Omicron représentent désormais près de 9 cas sur 10 selon Santé publique France. Avec plus de 300.000 nouveaux cas diagnostiqués par jour, et certainement beaucoup plus en réalité, le virus est partout. Que savons-nous à ce jour des symptômes spécifiques de ce variant ?
Bien que le variant Omicron soit apparu très récemment, nous commençons à avoir des données fiables sur ses caractéristiques. Dans son point épidémiologique hebdomadaire du 7 janvier 2022, Santé publique France a analysé 338 cas confirmés d'infection au variant Omicron du SARS-CoV-2. Première information intéressante, 89 % des cas étaient symptomatiques. Cependant, cette proportion est sans doute surévaluée : les personnes asymptomatiques se font beaucoup moins tester que les personnes symptomatiques. Selon une étude publiée le 14 décembre 2021 portant sur plus de 29 millions de personnes, il y aurait environ 40 % de personnes asymptomatiques parmi les cas de coronavirus confirmés, tous variants confondus. Deuxième information de taille, l'immense majorité des cas présentaient des symptômes bénins. Seulement 2 % des patients ont dû être hospitalisés et aucun patient n'a nécessité des soins en réanimation. Ces données confirment les tendances des dernières semaines. Même s'il est très contagieux, le variant Omicron génère des cas moins graves, nécessitant moins souvent une hospitalisation.

Toux, fièvre, fatigue


Dans le groupe de patients étudiés, 60 % présentaient une forte fatigue (asthénie), 54,6 % une toux, et 48,9 % de la fièvre. D'autres symptômes étaient aussi décrits, mais de manière moins fréquente (du plus fréquent au moins fréquent) : des maux de tête, des douleurs musculaires, des maux de gorge, un écoulement nasal, un essoufflement. En revanche, la perte du goût et/ou de l’odorat n'était présente que chez 9 % des patients.

Une étude norvégienne en date du 16 décembre 2021 a mis en évidence que les symptômes les plus fréquents seraient la toux (83 %), le nez bouché (78 %), et la fatigue (74 %) dans un groupe de 89 patients positifs au variant Omicron.

Omicron ne descend pas dans les poumons



Des données récentes suggèrent que le variant Omicron a du mal à contaminer les poumons. Des hamsters infectés par Omicron présentaient une concentration virale dans les poumons 10 fois inférieure à celle observée avec d'autres variants. In vitro, des chercheurs ont pu observer qu'Omicron avait du mal à pénétrer les cellules pulmonaires. Le variant aurait plutôt tendance à stagner dans les voies aériennes supérieures, au niveau du nez et de la gorge. D'où la moindre sévérité des symptômes.

Finalement, les symptômes du variant Omicron du coronavirus ne sont pas spécifiques. L'infection peut soit passer inaperçue, soit être confondue avec un rhume ou une grippe. La seule façon de savoir si vous êtes contaminé par le coronavirus est de faire un test.

Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES





Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.



Précision du Darnaga

L’écriture intuitive consiste à écrire afin d’accéder à vos pensées les plus profondes, à votre inconscient, à qui vous êtes réellement. C’est oublier l’acte d’écrire et vous reconnecter à vous-même. Cette activité, un peu méditative, est davantage un état « d’être » que « de faire » . Vous allez laisser parler votre intuition. Il y a peut-être un côté légèrement mystique qui ne parle pas à tout le monde. Mais l’idée est de passer du temps avec vous et le journal intime est un très bon moyen de le faire. Cette forme d’écriture permet d’écouter ce qui est à l’intérieur de vous, et pas ce que vous voulez que les autres croient.

Des évènements lors d'un 25 janvier:

25 janvier 1635: Création de l’Académie française par le Cardinal de Richelieu.

Académie Francaise

25 janvier 1785 : L'Affaire du collier de la Reine

Le 25 janvier 1785, le prince-cardinal de Rohan reçoit une somptueuse rivière de diamants qu'il destine à la reine Marie-Antoinette. Mais le fringant cardinal se laisse gruger par des escrocs de haut vol.

Le scandale va retomber sur la reine de France bien malgré elle et ruiner sa réputation de femme honnête...

25 janvier 1924 : Premiers Jeux Olympiques d'hiver

Le 25 janvier 1924 débutent à Chamonix les premiers Jeux Olympiques d'hiver avec 16 nations participantes. Cette initiative consacre la vogue des sports d'hiver. Elle survient 28 ans après la naissance des premières Olympiades modernes à Athènes, à l'initiative du baron Pierre de Coubertin.

25 janvier 1931: Libération par les anglais du Mahatma Gandhi. Les négociations pour libérer les autres prisonniers suivront.

Gandhi




Mohandas Karamchand Gandhi , né à Porbandar (Gujarat) le 2 octobre 1869 et mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi « grande âme »)

Il a été un pionnier et un théoricien du satyāgraha, de la résistance à l'oppression par la désobéissance civile de masse, cette théorisation était fondée sur l'ahiṃsā (« non-violence »), qui a contribué à conduire l'Inde à l'indépendance. Gandhi a inspiré de nombreux mouvements de libération et de défense des droits civiques dans le monde. Son analyse critique de la modernité occidentale, des formes d'autorité et d'oppression (dont l'État), sont une remise en cause du développement qui influença nombre de théoriciens et de dirigeants politiques.

Avocat ayant fait ses études de droit en Grande-Bretagne, Gandhi développa, au fil de ses actions pour la dignité humaine et la justice sociale, une méthode de désobéissance civile non violente en Afrique du Sud, en organisant la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques. À son retour en Inde, Gandhi incita les fermiers et les travailleurs pauvres à protester contre les taxes jugées trop élevées et la discrimination dont ils étaient victimes, et porta sur la scène nationale la lutte contre les lois coloniales instaurées par les Britanniques. Devenu le dirigeant du Congrès national indien, Gandhi mena une campagne nationale pour l'aide aux pauvres, pour la libération des femmes, pour la fraternité entre les communautés de différentes religions ou ethnies, pour la fin de l'intouchabilité et de la discrimination des castes, et pour l'autosuffisance économique de la nation, mais surtout pour le Swaraj — l'indépendance de l'Inde de toute domination étrangère.

Gandhi conduisit la marche du sel, célèbre opposition à la taxe sur le sel. Il lança également l'appel au mouvement Quit India le 8 août 1942. Il fut emprisonné plusieurs fois en Afrique du Sud et en Inde pour ses activités ; il passa en tout six ans en prison.

Hindou profondément religieux et adepte de la philosophie indienne, Gandhi vivait simplement, organisant un ashram qui était autosuffisant. Il faisait et lavait ses propres vêtements — la traditionnelle dhoti indienne et le châle, avec du coton filé avec un charkha (rouet) — et était un militant végétarien. Il pratiquait de rigoureux jeûnes sur de longues périodes, pour s'auto-purifier mais aussi comme moyen de protestation, d'influence et de réforme chez autrui.

Gandhi est reconnu comme le Père de la Nation en Inde, où son anniversaire est une fête nationale. Cette date a également été déclarée « Journée internationale de la non-violence » par l'Assemblée générale des Nations unies en 2007.

Extrait de Wikipédia


ACADEMIE FRANCAISE


25 janvier 1635:Création de l’Académie française par le Cardinal de Richelieu.


Académie Francaise

L’histoire

Si la fondation de l’Académie française par Richelieu en 1635 marque une date importante dans l’histoire de la culture française, c’est parce que, pour la première fois, les débats d’une assemblée de lettrés ont été considérés comme pouvant jouer un rôle éminent dans le devenir de la société et de la nation. Ainsi, les statuts et règlements visés par le cardinal, puis l’enregistrement au Parlement de Paris, en juillet 1637, des Lettres patentes signées par Louis XIII, consacrèrent le caractère officiel d’une institution parisienne, dont le Cardinal de Richelieu était nommé « le chef et le protecteur » (fonction exercée aujourd’hui par le chef de l’État), et dont la mission revêtait un caractère expressément national. Si l’ « une des plus glorieuses marques de la félicité d’un État était que les sciences et les arts y fleurissent et que les lettres y fussent en honneur aussi bien que les armes », ce serait le rôle de l’Académie de donner à la langue française les moyens d’y parvenir.

Les statuts de l’Académie française ont donc cette particularité qu’ils lient l’autorité de la Compagnie et de ses membres au magistère intellectuel qu’ils leur confèrent et qui aura à s’exercer sur la langue. « La principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences » (article XXIV). À cet effet, « il sera composé un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique » (article XXVI), et seront édictées pour l’orthographe des règles qui s’imposeront à tous (article XLIV).

Dépositaire de la doctrine de Malherbe, composée de gens de lettres mais aussi de représentants lettrés de différentes professions et de divers états, l’Académie avait reçu une mission dont on mesure mieux aujourd’hui la profonde originalité : constituer avec sagesse et économie une langue qui ne fût pas celle des spécialistes, des érudits, ni celle des corporations, qui eût la clarté et l’élégance qu’on accorde au latin, où ne fût pas accentué l’écart entre langue écrite et langue parlée, qui tînt enfin sa force de son double attachement à l’usage et à la norme.

Tel est le programme que s’était efforcée de réaliser l’Académie dans la première édition de son Dictionnaire (1694). Sans être tout à fait le premier, il fut le premier de cette sorte. Ni le dictionnaire de Richelet ni celui de Furetière ne reposaient sur les principes qui furent ceux de l’Académie. Le second avait l’ambition d’être « universel ». L’Académie, ayant fait sienne l’idée qui avait inspiré Vaugelas dans ses Remarques, voulait seulement qu’on reconnût l’usage « pour le maistre et le souverain des langues vivantes » et qu’on admît le partage entre le bon et le mauvais usage.

Dès cette première édition, l’Académie voulut que son Dictionnaire fût un dictionnaire de mots plutôt qu’un dictionnaire de choses. Distinction qu’il ne convient pas de forcer, mais qui signale au moins une tendance, et même un choix. Le but du Dictionnaire de l’Académie était d’informer sur la nature grammaticale des mots, leur orthographe, leurs significations et acceptions, leurs usages syntaxiques, leurs domaines d’emploi, le niveau de langue qui en détermine lui aussi l’emploi. Lors même que le développement des sciences et des techniques incitait l’Académie à introduire, dans la quatrième édition (1762), des milliers de mots appartenant à des domaines spécialisés, elle le fit avec pondération, mais elle le fit, parce que plusieurs termes « qui n’étoient autrefois connus que d’un petit nombre de personnes, ont passé dans la langue commune » (Préface, 1762). Ce principe est resté le sien.

L’étymologie fut assurément ce qui guida en partie les premiers académiciens français lorsqu’ils eurent à se déterminer en matière d’orthographe. Les débats orthographiques n’étaient pas moins vifs au milieu du xviie siècle qu’ils ne le furent par la suite. Tout en marquant son attachement à l’orthographe ancienne, l’Académie fut bien éloignée, dans cette première édition, de s’abstenir de toute amélioration (distinction graphique de i et du j, du u et du v, élimination de consonnes superflues, etc.). Quelles que soient les critiques que l’on a pu formuler à l’égard de l’orthographe académique de 1694, celle-ci fut le point de départ d’une évolution que l’Académie décida, enregistra ou facilita à partir de 1740 dans les éditions successives de son Dictionnaire.

Trois siècles après la première édition de son Dictionnaire, l’Académie n’a guère varié sur les principes. Si la notion d’usage repose aujourd’hui sur des bases plus larges qu’au xviie siècle, le respect du bon usage s’impose plus que jamais. L’Académie n’entend pas simplement refléter la langue, ni refléter n’importe quelle langue. Elle entend rappeler qu’il existe une communauté d’humains qui, ayant la langue française en partage, en portent la responsabilité. En cela l’Académie est fidèle à elle-même.

En 1992, l’Académie a fait paraître le premier tome de son Dictionnaire (de à Enzyme), en 2000, le second tome (de Éocène à Mappemonde) et en 2011, le troisième (de Maquereau à Quotité). La matière du quatrième tome, actuellement en cours de rédaction, est publiée en fascicules dans les « Documents administratifs » du Journal officiel, au fur et à mesure de l’avancement des travaux de la Compagnie. À ce jour, on peut considérer qu’un peu plus des deux tiers du vocabulaire d’usage courant a été traité. La diffusion des trois tomes, coédités par la Librairie Arthème Fayard et l’Imprimerie nationale, est assurée par la Librairie Fayard, 13, rue du Montparnasse, 75006 Paris. Si, trois cents ans après sa présentation au roi, le Dictionnaire de l’Académie est resté œuvre vivante, c’est parce qu’il symbolise le lien, assez exceptionnel, qui unit une nation à sa langue, plusieurs nations à leur langue commune.

 

L’Académie s’était réunie d’abord chez tel ou tel de ses membres ; elle fut accueillie en juillet 1639 chez le chancelier Séguier, puis, en 1672, installée au Louvre par Colbert. Elle se transporta enfin dans l’ancien Collège des Quatre-Nations, à la suite du décret du 20 mars 1805, qui attribuait ce palais aux trois classes de l’Institut de France. C’est-à-dire douze ans à peine après l’abolition des académies (8 août 1793), inspirée par Chamfort.

L’Académie elle-même n’était pourtant pas demeurée fermée aux Lumières, bien au contraire. Jusqu’au milieu du xviiie siècle aussi ouverte aux prélats et grands seigneurs qu’aux hommes de lettres (élection de Montesquieu en 1727 et de Marivaux en 1742), l’Académie commence son aggiornamento avec les élections de Voltaire (1746) et de Duclos (1747), qui devient secrétaire perpétuel, puis celle de d’Alembert en 1754, qui succéda à Duclos dans ses fonctions. En 1760, Voltaire disposait à l’Académie d’une majorité agissante, qui reflétait l’opinion d’une grande partie du public lettré et répondait aux aspirations des gens de lettres.

L’évolution de la société et celle de la République des lettres permirent à l’Académie du xixe siècle de s’ouvrir aux représentants de genres qui n’y avaient pas encore assez trouvé leur place, comme le roman, et de réunir, outre les grands romantiques sacrés et consacrés (Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Vigny, Musset ou Nodier), hommes politiques et hommes d’Église, journalistes, critiques et universitaires, dramaturges, poètes, historiens et savants. Certains échecs (celui de Baudelaire, celui de Zola) ne ternirent nullement l’éclat de l’Académie française qui, au cours de la troisième et de la quatrième République, put rassembler des personnalités aussi diverses que Littré (1871), Renan (1878), Taine (1878), Louis Pasteur (1881), Ferdinand de Lesseps (1885), Leconte de Lisle (1886), Ernest Lavisse (1892), Heredia (1894), Anatole France (1896), Émile Faguet (1900), Edmond Rostand (1901), Maurice Barrès (1906), Henri Poincaré (1908), Raymond Poincaré (1909), Henri de Régnier (1911), le maréchal Lyautey (1912), Henri Bergson (1914), Georges Clemenceau (1918), le maréchal Foch (1918), Paul Valéry (1925), François Mauriac (1933), Georges Duhamel (1925), Jacques de Lacretelle (1936), André Maurois (1938), Louis de Broglie (1944), Paul Claudel (1946), Marcel Pagnol (1946), Jules Romain (1946), Étienne Gilson (1946), Maurice Genevoix (1946), Jean Cocteau (1955), etc.

L’Académie a su d’autre part développer au cours des siècles une mission de mécénat, rendue possible par l’administration des dons et legs qui lui ont été consentis et grâce auxquels elle décerne chaque année une soixantaine de prix, parmi lesquels les grands prix de Littérature, du Roman, du Théâtre, de Poésie, d’Histoire, les prix de l’Essai, de la Critique, de la Nouvelle, du Rayonnement français et, le grand prix de la Francophonie créé à l’initiative du gouvernement canadien et complété par diverses donations dont celles de la Principauté de Monaco et du Royaume du Maroc.

Tant pour ce qui concerne la langue que pour l’ensemble des liens qui unissent la communauté francophone, l’Académie entend affirmer, en chaque circonstance, son intérêt et sa présence auprès des institutions francophones.

Pourtant, comme l’écrivait Paul Valéry en 1935, « quoique pourvue d’une charte qui lui assigne le devoir d’observer et de noter les états successifs de la Langue, et quoiqu’elle ait accepté de juger et de récompenser les œuvres littéraires que l’on soumet à ses concours [...], l’Académie française ne se réduit pas dans l’opinion universelle à une société qui compose un dictionnaire et qui honore chaque année les mérites qu’elle distingue ».

Peut-être le « mystère» auquel avait recours Paul Valéry pour définir l’être et la pérennité de l’Académie française réside-t-il dans son aptitude à transcender toute spécialité dans une visée d’universel, et à rassembler sous le beau mot de Compagnie les manifestations les plus diverses et les plus nobles du génie français.

L’élection de Léopold Sédar Senghor à l’Académie française, en 1983, puis sa réception, l’année suivante, en présence du chef de l’État, protecteur de l’Académie, a marqué une date de très haute importance dans l’histoire de notre Compagnie.

Avec lui, ce n’était pas seulement l’agrégé de grammaire, l’ancien président de la république du Sénégal, le grand poète partout connu et reconnu, l’homme de dialogue entre les cultures, les religions, le chantre du métissage et de l’universel, qui entrait sous la Coupole, c’était l’ensemble de ceux qui ont la langue française en partage, c’était la Francophonie tout entière.

En révélant ainsi l’Académie française à elle-même, Léopold Sédar Senghor a accompli, en quelque sorte, le destin de notre langue commune, dont il est l’une des plus éclatantes figures.