vendredi 20 novembre 2020

 Vendredi 20 novembre

Aujourd'hui nous fêtons: Edmond, Edmée, Edmund, Aymond, Octave, Octavie.

Solitaires et volontaires, les Edmond savent où ils veulent aller et ne dévient pas de leur chemin. Souvent, ils fondent de grandes familles et s'attachent à un esprit de clan, duquel n'est pas exclue une certaine conception de la discipline... Mais s'ils sont sévères, les Edmond savent se montrer justes..

C'est sa fête : Edmond

En 855, le jeune Edmond monte sur le trône du royaume anglo-saxon d'East-Anglie. Aimé de ses sujets pour sa piété et sa bonté, le saint du jour est fait prisonnier et décapité par les envahisseurs vikings.

Ses restes seront plus tard transférés dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse.

Dicton du jour:  À la Saint-Edmond, le temps n'est pas bon.

Citation du jour:   La nature nous a donné une langue et deux oreilles, afin que nous écoutions davantage et parlions moins.

Zénon d'Elée.

Disparition:   Mort de Michel Robin.


Il avait cette bonne gueule que les Français connaissaient, évidemment, ce sourire et ses yeux empreints de gentillesse, une délicatesse dans le jeu, la manière d'être. Un visage imprimé depuis des décennies dans les rétines des Français, téléspectateurs, spectateurs de cinéma, mais aussi de théâtre où il a connu une carrière de plus d'un demi-siècle couronnée en 1994 avec son entrée à la Comédie française. 
Michel Robin est mort ce jeudi des suites du Covid. Il venait de fêter ses 90 ans.
Né à Reims le 13 novembre 1930, l'acteur débute au théâtre chez Roger Planchon, puis au sein de la Compagnie Renaud-Barrault et joue notamment dans « En attendant Godot » de Samuel Beckett, mis en scène par Roger Blin (1970). En 1990, il reçoit le Molière du meilleur second rôle pour « la Traversée de l'hiver » de Yasmina Reza, mise en scène par Patrice Kerbrat.

Photo du monde:


Grotte de Tham Lod ( Thaïlande)



A environ soixante-dix kilomètres au nord-est de la ville de Mae Hong Son, dans le nord-ouest de la Thaïlande, se trouve les grottes de Tham Lot (Lot cave). C'est en fait une grotte composée de trois grandes chambres. L'ensemble, qui fait environ 1,6 Km de long, est visité en radeau.

La grotte, qui comprend de nombreuses stalactites et stalagmites, est parcourue par la rivière Nam Lang. On peut remonter ce cours d'eau en radeau de bambou. Il est peuplé d'énormes carpes spécifiques de cet endroit et de très gros poissons chats. La grotte est le refuge de nombreuse chauves-souris et hirondelles. Elle abrite également des restes de tombeaux funéraires : les cercueils en teck auraient été sculptés par des tributs Lawa, il y a environ 2000 ans.

Dessin ou histoire du jour:





Marchés du jour:

LE VENDREDI LE MARCHE EST A

TRANS EN PROVENCE

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »





A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus
Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN.


Des évènements lors d'un 20 novembre:

1947 : La future Élisabeth II se marie

Le 20 novembre 1947, la future reine Élisabeth II épouse à Westminster son cousin, le prince Philip Mountbatten, duc d'Édimbourg. La cérémonie est pour la première fois télévisée.

Leur première rencontre, arrangée par le prince Louis Mountbatten, oncle du jeune homme, remonte à 1939. D'emblée, Lilibeth a été séduite par le beau Philip (, de 5 ans son aîné.
Le prince, qui descend comme elle de la reine Victoria, est le neveu du roi Constantin 1er de Grèce. Son père, l'année même de sa naissance, a été banni de Grèce pour avoir permis à ses troupes de fuir devant les Turcs.
En 1947, Philip est naturalisé sous le nom de Mountbatten. En épousant Élisabeth, il devient prince consort et duc d'Édimbourg. Les naissances s'enchaînent : Charles, le 14 novembre 1948 ; Anne en 1950, Andrew en 1960 et Édouard en 1964.


 1975 : Mort de Franco

Le 20 novembre 1975, à 83 ans, Francisco Franco y Bahamonde meurt après un mois d'une interminable agonie et quarante ans de pouvoir sans partage en Espagne.

Né dans une famille de marins, Francisco Franco Bahamonde entre dans l'armée et organise au Maroc la Légion étrangère espagnole. Il s'illustre en 1925 dans la guerre du Rif, ce qui lui vaut de devenir général à 33 ans. En juillet 1936, il participe avec ses troupes marocaines à l'insurrection militaire contre le gouvernement républicain et ne tarde pas à en prendre la tête. Il devient en 1939 le dictateur tout-puissant de l'Espagne (le caudillo) au terme d'une cruelle guerre civile et déclenche alors une féroce répression contre les vaincus républicains.

LA TENAILLE IDENTITAIRE

 


Contre l’islamisme: pas de «tenaille identitaire» qui vaille!

Renée Fregosi

Tandis que la lutte contre l’islamisme sous toutes ses formes appelle de plus en plus une mobilisation résolue, les complices et les idiots utiles de ce totalitarisme du troisième type s’évertuent à jeter le discrédit ou le venin du soupçon sur les prétendues intentions cachées de ceux qui s’y opposent.

Aux dénonciations de l’offensive islamiste, ils entendent attaques contre tous les musulmans.

À la résistance à la réislamisation forcée des Français musulmans, ils crient à la stigmatisation et à l’islamophobie.

À la demande de mesures spécifiques plus efficaces contre le terrorisme ils répondent « amalgame » et tentation liberticide.

À une quelconque évocation de la question migratoire ils dénoncent « l’obsession du Rassemblement national ». Et bien sûr, à la critique de leur islamo-gauchisme, ils rétorquent « fachosphère » !

Islamisme et extrême-droite renvoyés dos-à-dos

Alors certains anti-islamistes de gauche se laissent intimider par les insultes ou tout simplement les menaces de dénonciation pour dérives droitières et surtout par l’anathème de « faire le jeu de la droite et pire encore de l’extrême droite ». Comme hier, les mêmes ou d’autres renonçaient à critiquer le bolchevisme puis le stalinisme à ce même motif, ils affaiblissent aujourd’hui la lutte contre l’islamisme en refusant de faire front contre ce totalitarisme quels qu’en soient les combattants. Oubliant d’ailleurs que contre le nazisme, des Français de tous horizons politiques se sont retrouvés à Londres et à Alger, des Socialistes aux Croix de feu.

Pour empêcher le basculement dans le prétendu « camp du mal », a alors été inventé le concept de « tenaille identitaire ». L’intention est louable qui voudrait affirmer la nécessité de lutter à la fois contre l’islamisme et contre l’extrême-droite, les renvoyant dos-à-dos à leur luttes « identitaires » respectives. Mais cette « tenaille identitaire » imaginée qui instaure une symétrie entre djihadistes de l’islam et « croisés » de « l’Occident chrétien », laisserait accroire que la lutte contre l’islamisme serait une lutte « identitaire » condamnable en soi, ou que les seuls combattants contre l’islamisme seraient les groupes violents dits « identitaires » d’extrême droite. Et ispo facto, lutter contre la terreur islamiste serait un mauvais combat, puisque mené par l’extrême droite. Il s’agit là d’une triple erreur: philosophique, stratégique et tactique.

Il est plus que temps de cesser de culpabiliser d’être occidental ou de souhaiter le devenir, et de se donner tous les moyens de faire reculer l’offensive islamiste

D’une part, c’est faire l’impasse sur une réalité dont le déni est précisément la faiblesse d’une certaine gauche hantée par « l’islamophobie » : la lutte contre l’islamisme ne se réduit pas à la lutte contre le terrorisme mais consiste en un combat complexe notamment contre l’idéologie qui le sous-tend. L’islamisme prend différentes formes et utilise tous les moyens, insidieux comme violents, pour arriver à ses fins, à savoir l’islamisation c’est-à-dire l’imposition d’un islam rigoriste comme mode de vie, comme culture, comme civilisation alternative au modèle occidental. Ceux qui s’opposent à la conception islamiste sont donc bien plus divers et plus nombreux que les identitaires d’extrême droite ou d’ailleurs.

Un renoncement implicite

Car d’autre part, refuser de défendre l’Occident contre ses ennemis islamistes, c’est précisément endosser la conception erronée qu’en a une certaine extrême droite mais qui n’est pas juste et qui d’ailleurs n’est pas celle que ciblent les islamistes. L’idéologie islamiste rejette en effet l’Occident en bloc et notamment le pluralisme de son identité : l’islamisme est anti-occidental c’est-à-dire tout autant anti-chrétien qu’anti-juif, anti-athée, anti-laïque, anti-démocratique, anti-universaliste, anti-humaniste. Se revendiquer de la culture, de la civilisation ou de l’histoire occidentale n’est en rien une attitude « de repli identitaire » parce que ce n’est ni forcément une attitude d’exclusion de l’Autre, ni forcément un reniement d’autres éléments d’une identité individuelle toujours multiple, et encore moins un refus de partager des valeurs universelles par définitions accessibles à tous.

Enfin, cette conception de la « tenaille identitaire » coince de fait les anti-islamistes de gauche dans ses mâchoires et entrave chez eux toute action de résistance ou de contre-offensive contre l’islamisme. L’expression elle-même intériorise donc l’impuissance supposée des Occidentaux « tenaillés », face à l’islamisme conquérant. Dangereux aveu de faiblesse ! Renoncement implicite à lutter contre les ennemis islamistes au motif qu’en le faisant on apporterait de l’eau au moulin d’ennemis aussi dangereux pour la République. Et le mécanisme d’inversion de la responsabilité peut se poursuivre.

Ce serait la faute des suprématistes blancs si les « racisés » rejettent tous les Blancs. Ce serait la faute aux antimusulmans si les islamistes prospèrent. On n’est pas loin finalement de l’argumentation selon laquelle ce serait les pays riches avec leurs inégalités sociales, les Occidentaux avec leurs engagements militaires, les Français avec leur manie de blasphémer, les enseignants avec leur entêtement à porter une laïcité « de combat », les femmes avec leurs tenues « impudiques », qui provoqueraient les réactions « compréhensibles » de ces musulmans passionnés. Tous ceux qui refusent d’endosser une responsabilité qu’on leur impute indûment dans la violence islamiste seraient forcément inféodés à l’extrême droite.

Charia contre lois de la République

Pas question alors d’avancer avec Samuel Huntington, que l’immigration n’est pas un problème en soi à condition « que les nouveaux immigrés et leurs enfants soient assimilés culturellement dans le pays d’accueil et plus globalement dans la civilisation occidentale ». D’autant plus si l’on ajoute avec les sociologues nord-américains Efraim Benmelech et Esteban Klor, que la radicalisation ne vient pas tant de « conditions économiques ou politiques mais plutôt de l’idéologie et de la difficulté à s’assimiler aux sociétés homogènes de l’Ouest », et que la tendance à résister à l’adoption des valeurs occidentales est proportionnelle au volume des populations en jeu. Davantage encore si on souligne les résultats de la dernière enquête Ifop pour le Comité laïcité et République qui fait ressortir un attachement plus grand à la charia qu’aux lois de la République, voire un rejet de la France chez une large majorité des jeunes musulmans d’origine immigrée. Et si on ose enfin affirmer, toujours chiffres à l’appui, que le niveau de l’immigration des vingt dernières années est d’une importance comparable à celui qu’a connu la période 1945-1975 comme le prouve Michèle Tribalat, c’en est fait de nous : nous avons basculés dans le camp des « antirépublicains nauséabonds ».

Il est au contraire plus que temps de rejeter au loin la « tenaille identitaire » imaginaire, de regarder la réalité en face, de cesser de culpabiliser d’être occidental ou de souhaiter le devenir, et de se donner tous les moyens de faire reculer l’offensive islamiste. Tous les républicains sont les bienvenus dans la lutte contre l’islamisme, comme hier contre les terribles totalitarismes du 20ème siècle.