lundi 16 novembre 2020

 Lundi 16 novembre

Aujourd'hui nous fêtons: Marguerite, Gertrude, Margaret, Marjorie, Daisy, Perle.

Intelligentes, volontaires et passionnées, les Marguerite le sont parfois à outrance. Elles ont pour habitude d'aller au plus loin d'elles-mêmes, en tout ce qu'elles entreprennent et vivent. Leur force de caractère est le plus souvent alliée à une générosité sans réserve, mais elles peuvent se révéler égoïstes.

C'est sa fête : Marguerite

Fille d'un prince anglo-saxon chassé de son pays par Guillaume le Conquérant, Marguerite (ou Margaret) épouse le roi d'Ecosse Malcolm III en 1070. Elle introduit douceur et vertu dans son pays d'adoption.

Célébrations & évènements du jour

Journée internationale de la tolérance. En 1996, l'Assemblée générale des Nations Unies a invité les États membres à célébrer la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre de chaque année par des activités s'adressant aux établissements d'enseignement et au grand public. Cette initiative s'inscrivait dans le prolongement de l'Année internationale des Nations Unies pour la tolérance (1995).

Dicton du jour: Brouillard en novembre, l'hiver sera tendre.

Citation du jour: Le Temps nous est donné pour l'employer à notre perfection, et à celle de nos semblables.

Citation de Jean-Baptiste-René Robinet ; Le dictionnaire universel des sciences morale (1778)

 Photos du monde:


À 3 650 m d’altitude, Salar d'Uyuni est un immense désert de sel, le plus grand du monde. Il recouvre l’équivalent de deux départements français. Sur 40 m d’épaisseur alternent couches de sel et de glaise : l'endroit est fascinant, d'une blancheur étale avec l'horizon à l’infini, d’une platitude parfaite. Dessus, on trouve quelques îlots avec des cactus de 10 à 12 m de haut. Dans cet enfer blanc, quelques centaines d’hommes piochent, creusent à longueur d’année pour dégager des briquettes de sel non iodé. Ces damnés de la terre sont payés une misère. Auprès d'eux passent les jeep et les minibus qui conduisent les touristes en excursion sur le Salar d'Uyuni, où la température peut descendre à -25° l'hiver.


Dessin ou histoire du jour:


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Un peu de lecture:


L'immigration électrise périodiquement notre débat public. Mais son irruption sur la scène politique et médiatique se fait le plus souvent à partir de données anciennes, incomplètes ou habilement maquillées. Une méconnaissance de la réalité, entretenue par l'extrémisme d'un côté, par le politiquement correct de l'autre.
Ce livre dresse le tableau de l'immigration en France depuis vingt ans. Il permet d'en finir avec le déni soigneusement orchestré par quelques démographes ayant pignon sur rue, lesquels tentent d'occulter la réalité de la vague migratoire massive qui affecte notre pays.
Préfet de région et Conseiller d'État, Patrick Stefanini a consacré à ce problème une grande partie de sa vie professionnelle, dans les divers postes de responsabilité qu'il a occupés auprès de Robert Pandraud, Alain Juppé, Dominique de Villepin et enfin Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Il a retiré de cette expérience concrète des convictions fortes qu'il exprime ici sans détour. Il décrit l'impuissance de nos gouvernements à maîtriser l'immigration alors même que la France, affaiblie économiquement, a vu ses capacités d'accueil se restreindre et a laissé s'abîmer son modèle social. Il constate l'échec de nos efforts d'intégration en raison du chômage de masse, mais aussi du repli identitaire et de la poussée du fondamen-talisme islamique chez les nouveaux immigrants.
Il formule aussi des propositions précises, à rebours des mots d'ordre simplistes des uns et de l'aveuglement des autres : contrôle des frontières extérieures de l'Europe, dépôt des demandes d'asile hors du territoire français, révision radicale de notre politique d'aide au développement, et enfin refonte des règles d'acquisition de la nationalité française.
C'est désormais la cohésion de notre société qui est en jeu. Pour reprendre le contrôle de l'immigration, Patrick Stefanini appelle à faire les choix devant lesquels la France recule depuis vingt ans.

Marchés du jour:

LE LUNDI LE MARCHE EST A

FLAYOSC

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 «  LES MARCHES »





A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter
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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus
Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN.

Des évènements lors d'un 16 novembre:

767 : Mort de l'ermite Émilion près de Bordeaux

Le 16 novembre 767, l'ermite Émilion s'éteint dans son refuge des environs de Bordeaux. Autour de son tombeau se développe au Moyen Âge une cité qui porte son nom, avec en son centre une curieuse église monolithique dont la nef est creusée dans le sous-sol calcaire. La cité est célèbre aujourd'hui dans le monde entier en raison de la qualité exceptionnelle de son vignoble et de la beauté de ses paysages. Saint-Émilion est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.

 1940 : De Gaulle crée l'ordre de la Libération

De passage à Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française, le chef de la France Libre fonde l'ordre de la Libération...

Cinq mois après l'invasion de la France par l'armée allemande, le général de Gaulle veut avec cet ordre honorifique « récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l'oeuvre de libération de la France et de l'empire ».

1 059 croix ont été ainsi décernées jusqu'à la cessation d'attribution en janvier 1946.

18 l'ont été à des unités militaires et cinq à des communes françaises : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l'Ile de Sein. 271 personnes ont par ailleurs reçu la croix à titre posthume. À titre exceptionnel, Winston Churchill et feu le roi George VI l'ont reçue en 1958 et 1960.

Le 16 novembre 2012, les Compagnons de la Libération, réduits à une vingtaine, transmettront aux cinq communes « compagnons » le soin d'entretenir leur souvenir ainsi que le musée installé aux Invalides. Il reviendra aussi à ces villes de désigner le successeur de l'actuel chancelier, le colonel Fred Moore, ancien de la 2 DB.

Deuxième après la Légion d'Honneur dans l'ordre protocolaire, l'ordre de la Libération n'a eu qu'un seul Grand-Maître, le général de Gaulle. Il se flatte de ne compter dans ses rangs que d'authentiques résistants (à l'exception peut-être du trop flamboyant André Malraux) parmi lesquels des hommes de grand mérite comme François Jacob, Prix Nobel de médecine 1965.

Mort de Charles Maurras

20 avril 1868 à Martigues - 16 novembre 1952 à Saint-Symphorien-lès-Tours


Biographie Charles MaurrasCharles Maurras divise encore la classe politique. Les uns lui reprochent ses propos antisémites, même si, à son époque, sous la République, on n'égorgeait pas encore les juifs comme aujourd'hui en France. Les autres rappellent son immense influence politique et intellectuelle (Antoine Blondin : « le sourd qu'on écoute »).

Poète et écrivain originaire de Martigues, devenu sourd pendant l'adolescence, il fut tout au long de sa vie le maître à penser de l'Action française. Née de l'Affaire Dreyfus, cette revue réunissant des intellectuels antidreyfusards devint grâce à lui un journal quotidien de grande audience, couplé à un mouvement politique de masse mais qui n'eut jamais d'influence notable sur la marche des événements.

Nationalistes par-dessus tout, l'Action française et son chef se convertirent au monarchisme et même à un catholicisme sans foi par une argumentation spécieuse qui faisait de la tradition le meilleur rempart de la France contre l'adversité...

Mort de Milton Friedmann

31 juillet 1912 à Brooklyn, New-York (États-Unis) - 16 novembre 2006 à San Francisco (États-Unis)

Milton Friedmann, fondateur du néolibéralisme, est un disciple de Friedrich Hayek. Dans La Route de la servitude (1944), celui-ci a exprimé sa profonde méfiance à l'égard des dérives totalitaires de l'État (Mussolini, Staline, Hitler) et préconisé un système politique strictement libéral dans lequel l'État se serait abstenu de toute intervention en-dehors des domaines régaliens. Le 10 avril 1947, il a fondé avec Milton Friedmann et quelques autres économistes et philosophes libéraux dont Ludwig von der Mises et Karl Popper un cercle de pensée appelé Société du Mont-Pèlerin, d'après le nom d'un village suisse près de Vevey où il avait donné une conférence.

Milton Friedmann, devenu professeur à l'Université de Chicago, a développé l'idée que l'initiative privée et les entreprises capitalistes peuvent suppléer l'État en toutes choses. Il a aussi jugé que les actionnaires sont les seuls qui savent ce qui est bon pour les entreprises, leur intérêt étant lié à celles-ci. Il a enfin voulu démontrer que le plein emploi ne dépend pas de la demande effective mais de la quantité de monnaie disponible, créée par le système bancaire. Pour accroître cette quantité de monnaie, il a préconisé une baisse des salaires nominaux, ce qui a pour conséquence de faire baisser les prix et d'accroître la valeur réelle de la monnaie disponible. Ainsi les actionnaires, garants de la performance des entreprises, disposent-ils d'un surcroît de disponibilités monétaires qui leur permet de consommer et investir davantage. C'est ce qu'il appelle l'« effet de richesse » ou wealth effect.

Milton Friedmann a conseillé le président Richard Nixon et ses élèves, les Chicago's boys, ont assisté le dictateur Augusto Pinochet dans la reprise en main du Chili. Il a aussi inspiré au président Ronald Reagan une formule tout à fait antikeynésienne : « L'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème ».

FAITES CE QUE JE DIS


édito en libre accès

 Faites ce que je dis

Par Olivier Baccuzat

Ne pas confondre autorité et autoritarisme



« Le cancer de notre société, c’est le non-respect de l’autorité », tonnait Gérald Darmanin, ce dimanche, dans le Parisien. Une phrase qu’il faut replacer dans son contexte : celui des agressions et violences dont sont victimes policiers et gendarmes, célébrés en héros après les attentats de 2015 puis honnis pendant le mouvement des Gilets jaunes, quand ils ne sont pas la cible de terroristes. Entendant « protéger ceux qui nous protègent », le ministre de l’Intérieur est résolu à mettre fin à cette situation « intolérable ». A raison.

Mais alors que la France traverse une crise sans précédent, luttant sur deux fronts – l’islamisme radical et le coronavirus - ne peut-on rétorquer à l’hôte de la place Beauvau qu’à l’inverse, « ce cancer rongeant notre société » peut aussi se nourrir d’un excès d’autoritarisme ? « Que serait une démocratie dans laquelle les droits fondamentaux ou les libertés seraient à l’éclipse », avertit Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, qui, au nom des principes fondateurs de notre République, invite à la prudence ceux qui réclament une réforme de la constitution, fût-elle au nom du combat contre le terrorisme.

Se montrer ferme quand l’urgence le dicte est une chose. Adopter un ton martial en est une autre. Les récentes mesures prises à l’encontre des commerces constituent un cas d’école. Quand le Premier ministre dit « sécurité et protection sanitaire avant tout », une partie de la population, ne supportant pas d’être infantilisée, reste sourde à ses arguments et voit dans ces décisions, parfois difficilement compréhensibles, une atteinte à ses libertés. Celle d’entreprendre notamment. L’Etat a un problème d’autorité ? Oui, certainement. Mais ce vent de la contestation, qui souffle constamment sur la France, n’est-il pas lié, nuance, au fait que nos gouvernants ne font justement pas autorité ?