mercredi 17 juin 2020

MERCREDI 17 JUIN 

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Hervé, Adam.

Les Hervé sont des hommes courageux qui, toujours confiants en leur bonne étoile, avancent avec détermination. Evidemment, ils sont têtus; leur force de caractère est reconnue de tous et ils mobilisent facilement les troupes autour d'eux. En retour, l'amitié qu'ils offrent est sans faille.. 

Saint-Patron et intercesseur du jour Saint Hervé, était invoqué pour éloigner les loups et guérir les problèmes d'yeux.
Saint Hervé, patron des bardes bretons et des chanteurs de rue.
Saint Rainier, était invoqué pour chasser la maladie, le diable et la peine.
Extrait:http://www.ephemeride-jour.fr/

DICTON DU JOUR: Soleil à la Saint-Hervé fait présager d'un bel été.

CITATION DU JOUR:  La plume peut être plus cruelle que l'épée. 
B. Burton.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





UN PEU DE LECTURE:
L’évadé de Salvetat de Henri Noullet

Dans le Périgord le petit village de Salvetat vit en cette année 1940 avec l’attente du retour de ses fils dont certains sont prisonniers en Allemagne. Fernand se retrouve dans une ferme allemande et va s’évader. Au village il est attendu, il y a ses parents et surtout Irène sa fiancée.

Henry Noullet nous décrit son pays, ce Périgord et ce village où tout le monde se connait. L’adjudant de gendarmerie sait fermer les yeux, ne pas écouter, puis la directrice des postes et le facteur en savent plus qu’ils ne veulent le dire. La résistance s’organise.

Il y a les partisans de Vichy dont Antoine le frère d’Irène qui se doute de quelque chose. Le marché
noir ? Les colis aux prisonniers. Tout ce petit monde se retrouve au bistro où chacun y a ses habitudes, il y a aussi le curé, l’école publique, tout un tissu social qu’il faut savoir gérer et organiser. 

L’évadé de Salvetat une belle chronique d’un petit village du Périgord avec ses fermes durant la seconde guerre mondiale avec ses héros et ces salauds. Les prisonniers de guerre dont certains ne cherchèrent pas à s’évader préférant les compromissions avec leurs geôliers.
C’est là tout le génie de l’auteur, nous décrire les héros, ses personnages avec psychologie. Un roman du terroir et en même temps un témoignage historique sur cette période douloureuse de notre histoire.
Thierry Jan, écrivain

MARCHES DU JOUR: 

CA S'EST PASSE UN 17 JUIN: 


17 juin 1789 : Les états généraux deviennent Assemblée nationale

Le 17 juin 1789, à Versailles, le tiers état et quelques représentants du clergé aux état généraux se proclament Assemblée nationale sur une suggestion de l'abbé Sieyès et décident d'élaborer une Constitution pour la France...

17 juin 1940 : Pétain demande l'armistice


Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain demande aux Allemands quelles sont leurs conditions d'armistice. À midi, il prononce à la radio une allocution mémorable : « C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat... » Le même jour, le général de Gaulle prend l'avion pour Londres.

ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:


Mercredi 17 Juin 2020



Le Luc (83) :

 vide grenier , marché aux puces, brocante 

Sainte-Maxime (83) : Brocante Collections et Décoration



TRAVAILLER PLUS



Travailler plus

Emmanuel Macron et la quadrature du cercle


Nicolas Beytout
Comment dire les choses, sans les dire, tout en les disant… Emmanuel Macron s’est essayé à résoudre cette quadrature du cercle dans son intervention télévisée, dimanche soir. Il fallait qu’il prenne la parole, lui Président silencieux alors que la France bouillait d’impatience de se déconfiner, et que le sujet de l’ordre républicain s’était imposé dans le débat. Mais il ne pouvait rien annoncer de précis tant que l’étape supplice du second tour des municipales n’était pas franchie.
Le défi était le même en ce qui concerne le programme économique et social du « jour d’après ​». Il fallait qu’il rappelle le cap, lui Président silencieux, alors que la gauche de sa majorité comme l’opposition socialiste et insoumise faisaient chaque jour pression pour un changement de politique. Dire les choses, c’était repousser toute idée de hausse des impôts, affirmer qu’il faudrait que les Français travaillent et produisent davantage. Mais ne rien dire tout en le disant, c’était ne pas prononcer les mots « ​réforme des retraites ​» ou « ​temps de travail ​».
D’où cette impression d’inachevé ​: les grands principes sont réaffirmés, et pour la première fois depuis des décennies, un président de la République ne renie pas, crise ou pas, sa première moitié de mandat. Ouf… Mais il faut maintenant entrer dans le vif du sujet, ne pas craindre d’affronter le débat interdit, de fâcher les grands prêtres des 35 heures, de batailler avec les vieilles lunes françaises. Ne pas fuir cette évidence : travailler plus, ce n’est pas tant avoir moins de chômeurs (!), que travailler plus longtemps, dans l’année et dans la vie. Et tant qu’à dire les choses, ne pas hésiter à rappeler qu’il faudra aussi réduire la dépense publique. Une vérité peut-être encore un peu trop brutale à entendre, mais qu’il faudra bien finir par dévoiler un jour.