dimanche 19 décembre 2021

 LE DARNAGA VOUS SOUHAITE DE BONNES FÊTES DE NOËL


La Nativité de Simon Mendez

Dimanche 19 décembre




Aujourd'hui nous fêtons:  Urbain, Darius, Juzel, Samantha 

C'est sa fête : Urbain

Natif de Mende, en Gévaudan (actuel département de la Lozère), le saint du jour fut élu pape sous le nom d'Urbain V en 1362. Ne supportant pas d'être retenu à Avignon, sous la surveillance du roi de France, le nouveau pape tenta de revenir à Rome mais  il en fut chassé par les luttes de factions locales et ne put y rester que trois ans. 

Dicton du jour: S’il pleut à la Saint-Urbain, C’est quarante jours de pluie en chemin.

Citation du jour: La démocratie, ça n'a jamais été mon truc. C'est moi qui a le dernier mot ou je me casse...

Noel Gallagher (Oasis)

La photo du jour: Texte et photo ©Laure Roux


Bonsoir à tous et toutes, je vous souhaite une douce journée. Banon.

La lumière est extraordinaire depuis dimanche. Malgré le froid, certains souffles de la brise venaient vous chatouiller le nez, un peu tiède et repartaient dans le vent glacial. C'était une drôle de sensation.
Lundi, il faisait un peu meilleur, mardi les températures montaient un peu. Et toujours ces souffles de brises qui venaient et allaient de plus en plus doux.
Aujourd'hui en ce 14 décembre, il faisait 15 degrés. Et une lumière vive, ardente, pétillante narguait l'atmosphère. Le soleil était éblouissant, à faire mal aux yeux et à la tête. Il faisait une lumière de fin février, début mars, presque de printemps.
Chère Provence, je te fredonne, je frissonne.

Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:

LE DIMANCHE LE MARCHE EST A

BARJOLS

MOISSAC

REGUSSE

SALERNES

VIDAUBAN

FIGANIERES

INFORMATION DE LA PAROISSE: 

MESSES DOMINICALES A AMPUS ET LES ENVIRONS

 

Saint Michel AMPUS: ( village) Père Christian BLANC : Tél: 06 09 18 77 39.

Messe le Dimanche et les jours de fêtes à 9h30.

 

Notre Dame de Spéluque AMPUSTous les dimanches et jours de fêtes, messe orientée vers le Seigneur à 11h00 dans la forme extraordinaire du rit romain et chant grégorien (lectures en français).

 

AUX ALENTOURS:

FLAYOSC: Samedi 18h00 et le dimanche à 11h
.

CHATEAUDOUBLE: Dimanche: 9H30.

TOURTOUR: Dimanche à 18h00.

VILLECROZE: Dimanche à 9h15.

AUPS: Dimanche à 11h.

SALERNES: Dimanche à 11h.


Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.






Des évènements lors d'un 19 décembre:

19 décembre 1877 : Invention du phonographe

Le Français Charles Cros, poète et inventeur, et l'ingénieur américain Thomas Edison inventent simultanément le premier appareil permettant aux amateurs d'enregistrer et de reproduire du son. L'enregistrement est assuré par un stylet gravant mécaniquement les vibrations sur un cylindre d'étain. En repassant dans les sillons gravés, le stylet fait vibrer une membrane qui transforme les vibrations en sons. Le 19 décembre 1877, Edison dépose le brevet du phonographe après un essai public le 7 décembre 1877.

19 décembre 1974 : Le dernier voyage du paquebot France

Le 19 décembre 1974, le paquebot France accomplit son dernier voyage - quelques centaines de mètres seulement - jusqu'au quai du Havre où il va attendre une incertaine résurrection.

Le France, orgueil meurtri de la France gaullienne

Le France a quitté Le Havre douze ans plus tôt, le 19 janvier 1962, pour une croisière inaugurale qui l'avait mené aux Canaries et aux Antilles avec 1705 passagers (dont Mme de Gaulle) et 1100 hommes d'équipage. Mais les charges sociales et les conflits sociaux à répétition allaient très vite rendre son exploitation gravement déficitaire.
Repris par une compagnie norvégienne en 1979, le paquebot effectue depuis lors des croisières tranquilles sous le nom de Norway, avec un personnel moitié moins nombreux et aux salaires de niveau... asiatique.


19 décembre 1915 : Naissance de Édith Piaf

19 décembre 1915 à Paris - 11 octobre 1963 à Paris

Biographie Édith Piaf

De son vrai nom Édith Giovanna Gassion, Édith Piaf crée de son vivant sa propre légende populaire: celle d'être née dans la rue, à même le trottoir du 72 rue de Belleville à Paris, sur la pèlerine d'un des deux policiers qui passaient par là...


LETTRE D'UNE MEDECIN GENERALISTE INTERDITE D'EXERCER

 


Lettre d'une médecin généraliste indignée, interdite de soigner

Mesdames et Messieurs les Député⸱e⸱s, Sénatrices et Sénateurs. Je vous écris pour tirer la sonnette d’alarme et témoigner de la situation que je rencontre actuellement en tant que médecin, ne partageant pas la politique sanitaire du gouvernement contre le covid-19, afin que vous mesuriez les conséquences des décisions gouvernementales sur la santé de nos concitoyen⸱ne⸱s.

Courrier adressé à Mesdames et Messieurs les Député⸱e⸱s, Sénatrices et Sénateurs le 12 Décembre 2021

Mesdames, Messieurs,

Je vous écris pour tirer la sonnette d’alarme et témoigner de la situation que je rencontre actuellement en tant que médecin, ne partageant pas la politique sanitaire du gouvernement contre le covid-19, afin que vous mesuriez les conséquences des décisions gouvernementales sur la santé de nos concitoyen⸱ne⸱s.

Je suis médecin généraliste, âgée de 38 ans, installée depuis 8 ans dans la campagne drômoise. J’exerce dans un pôle santé où nous sommes deux médecins. J’assure le suivi régulier d’environ 800 patient⸱e⸱s. Je participe à la permanence des soins en assurant les gardes de soirs et week-ends à
tour de rôle avec mes confrères/soeurs du secteur. Comme dans la plupart de nos campagnes françaises, l’offre de soins est largement insuffisante et nous sommes régulièrement sollicité⸱e⸱s par des patient⸱e⸱s qui ne parviennent pas à trouver un⸱e médecin, et qui faute de pouvoir se faire soigner en cabinet, consultent aux urgences ou renoncent aux soins.

Depuis le début de la pandémie, tout comme les autres professionnel⸱le⸱s de santé, j’ai dû m’adapter pour continuer à soigner. J’ai assuré la continuité des soins avec ma consoeur, en maintenant les consultations au cabinet. D’abord sans masque en tout début d’épidémie. Puis avec les masques offerts gracieusement par des patient⸱e⸱s qui avaient la chance d’en avoir en stock. Et enfin, avec le stock d’état qui a tardé à arriver. Sans surblouse non plus, pour aller en visite à domicile, certain⸱e⸱s d’entre nous devant s’équiper de sacs poubelles afin de protéger et de se protéger, je vous laisse imaginer.

Pendant les premiers mois, j’ai demandé aux patient⸱e⸱s d’attendre dans leur voiture plutôt que dans la salle d’attente, les appelant un⸱e à un⸱e par téléphone pour les inviter à entrer.

Puis avec les beaux jours nous avons finalement décidé de rouvrir la salle d’attente, une salle d’attente encore plus froide qu’avant : sans jouets pour enfants, sans revues, toujours pour limiter le risque de contamination.

J’ai également mis en place la téléconsultation, qui s’est initialement révélée être un outil rassurant et sécurisant pour les patient⸱e⸱s et pour moi-même, limitant leurs déplacements et le risque de transmission. Mais un outil ô combien déshumanisant ! Consulter derrière mon écran, sans voir, ni examiner, ni ressentir, ce n’est pas ainsi que je conçois la pratique de la médecine. Et pourtant la téléconsultation nous est présentée comme l’outil de santé de demain, incitée par les ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique), soit de l’argent public indirectement versé aux prestataires « numériques » de téléconsultation par notre intermédiaire.

J’ai continué à assurer mon rôle de médecin, à consulter les patient⸱e⸱s infecté⸱e⸱s par le covid qui nécessitaient un suivi rapproché, et recevoir toutes celles et ceux qui préféraient une vraie consultation à la téléconsultation et qui heureusement sont encore nombreux/ses. J’ai écouté et entendu l’inquiétude, l’angoisse, la peur, la colère, bien légitimes des patient⸱e⸱s, qui souffrent bien plus psychologiquement des répercussions des mesures gouvernementales mises en oeuvre depuis le début de la crise, que du virus lui-même.

Le vaccin est ensuite arrivé, d’abord dédié aux personnes fragiles. J’ai alors pu conseiller à mes patient⸱e⸱s à risque, de se faire vacciner contre le covid-19. Puis le mois de juillet 2021 et la contrainte vaccinale, le gouvernement se substituant au corps médical concernant la prescription vaccinale. Etant sur le terrain, au contact direct de la population, nous avons été les premier/ères à recevoir l’anxiété générée et croissante des gens et à faire face à leurs questionnements vis à vis des décisions gouvernementales. J’ai alors reçu des mamans en pleurs, non obligées mais contraintes de faire vacciner leurs enfants pourtant sans risques de présenter une forme grave du covid.

Bref, comme tou⸱te⸱s les soignant⸱e⸱s, j’ai été en première ligne pour accueillir, écouter et soigner nos concitoyen⸱ne⸱s.

Ainsi, je ne partage pas la politique sanitaire du gouvernement, que ce soit la contrainte vaccinale pour toute la population (sauf les enfants de moins de 12 ans pour l’instant) ainsi que l’obligation vaccinale des soignant⸱e⸱s :

Parce que la médecine se doit d’individualiser la prise en charge, et donc d’adapter l’indication vaccinale selon l’état de santé de chacun⸱e, car nous ne sommes pas égaux/égales face à ce virus. Parce que la médecine doit prendre en compte la balance bénéfice/risque : « primum non nocere », le risque d’effets indésirables des vaccins n’étant pas nul et le recul encore trop faible pour pouvoir les évaluer précisément.

Parce que l’intérêt de cette vaccination dans un but altruiste reste limité étant donné qu’elle n’empêche ni d’être infecté par le virus, ni de le transmettre. Parce qu’une obligation vaccinale revient à forcer le consentement libre et éclairé. Parce que l’information fournie par les autorités sanitaires à nos concitoyen⸱ne⸱s ne respecte pas les principes de loyauté et de sincérité mais est basée sur la peur, le chantage et la culpabilisation.

Parce que les jeunes, peu touché⸱e⸱s par le covid, sont contraint⸱e⸱s à la vaccination pour avoir libre accès à l’éducation, à la culture et aux loisirs pour celles et ceux qui en ont la chance.

Parce que le Conseil Consultatif National d’Ethique ne se prononce pas favorablement à la vaccination pour les 12-18 ans en l’absence de comorbidité du fait d’un bénéfice individuel insuffisant.

Parce que l’OMS préconise de « convaincre » plutôt que de « contraindre ». Parce que nul⸱le ne devrait avoir le sentiment d’une atteinte à sa dignité, comme celles et ceux qui se sont fait⸱e⸱s vacciner sous la contrainte. Parce que pour nous, soignant⸱e⸱s, ces mesures vont à l’encontre de nos libertés individuelles et de notre droit au travail.

Parce que depuis le début de la crise sanitaire, nous prenons toutes les précautions nécessaires et efficaces afin de protéger nos patient⸱e⸱s et nous-mêmes, avec les moyens qui nous ont été donnés non sans difficulté.

Parce que nous, soignant⸱e⸱s, ironie du sort, avons été applaudi⸱e⸱s tous les soirs à 20H. Nous voilà maintenant méprisé⸱e⸱s, allant jusqu’à nous accuser de conduite anti déontologique, et essayer de nous faire culpabiliser en nous qualifiant d’irresponsables, de malfaisant⸱e⸱s.

Parce que paradoxalement, les soignant⸱e⸱s testé⸱e⸱s positif/ves ont été et sont toujours tout de même appelé⸱e⸱s à aller travailler en cas d’infection covid bien tolérée, en raison du sous-effectif déjà présent que cela aggraverait.

Parce que les nombreuses suspensions de soignant⸱e⸱s hospitalier/ères ainsi que les nombreux arrêts d’activités libérales mettent en péril l’accès aux soins de nos concitoyen⸱ne⸱s.

Parce que l’hôpital, à bout de souffle, tient, tant bien que mal, uniquement grâce à ses soignant⸱e⸱s en souffrance, qui ne cessent de manifester leur colère, avant même la pandémie.

Parce que la suppression des lits hospitaliers continue encore et toujours sans qu’aucune leçon ne soit tirée de cette pandémie, soi-disant faute de moyens.

Parce que des millions d’euros par mois ont été annoncés pour contrôler le passe sanitaire à l’entrée des hôpitaux, plutôt que d’être affectés à améliorer l’offre de soins.

Parce que la crise sanitaire profite à certains laboratoires qui s’enrichissent avec de l’argent public alors que, dans ce contexte d’épidémie mondiale, les brevets ne sont toujours pas levés pour permettre au monde entier d’en profiter.

Parce que l’inaction climatique gouvernementale et son mépris face aux conséquences en cours et à venir seront bien plus dramatiques sur la santé planétaire que l’épidémie de covid elle-même.

Pour toutes ces raisons je suis en désaccord avec la politique de contrainte vaccinale pour tou⸱te⸱s et je refuse de me soumettre à l’obligation vaccinale des soignant⸱e⸱s.

Pour revenir à mon activité, j’ai dû choisir entre fermer le cabinet ou bien continuer quoi qu’il en soit à assurer la continuité des soins, tout en ayant connaissance de la loi et des sanctions auxquelles je  m’exposais : contravention de 135 euros dans un premier temps, puis si verbalisation à plus de trois reprises, « 6 mois d’emprisonnement, 3750 euros d’amende et de la peine complémentaire de travail  d’intérêt général », rien que ça.

Sont venues les menaces de l’ARS, l’absence de soutien de l’Ordre des médecins, allant même jusqu’à interdire les médecins non vacciné⸱e⸱s de téléconsulter, de trouver un⸱e remplaçant⸱e pour leurs patient⸱e⸱s, et de prescrire pour eux/elles-mêmes et leurs proches tellement nous serions dangereux/ses, tellement nous ne serions pas assez obéissant⸱e⸱s !

Toute cette violence morale a eu raison de moi. Le virus ne m’avait jusqu’à présent pas empêchée de soigner. Ce sont vos lois qui l’ont fait. Surtout, vos lois ont détruit les liens existants entre mes patient⸱e⸱s et moi.

Pensez-vous vraiment que le légal soit ici moral ?

S’en est suivie une fermeture du cabinet, des centaines de patient⸱e⸱s se retrouvant donc sans médecin, peinant à trouver quelqu’un qui pourrait assurer leur suivi, à savoir des confrères/soeurs déjà surchargé⸱e⸱s.

S’en est suivi aussi beaucoup d’incompréhension de leur part, ne s’attendant pas à ce que l’obligation vaccinale des soignant⸱e⸱s les touche eux aussi. Beaucoup de soutien également, qui dans ces situations révoltantes font du bien. Du soutien de patient⸱e⸱s, mais aussi de soignant⸱e⸱s, de
citoyen⸱ne⸱s, vacciné⸱e⸱s, non vacciné⸱e⸱s, de gens qui se battent aussi pour que soient respectées nos libertés fondamentales. Jour après jour, une belle toile de bienveillance et de solidarité ne cesse de continuer à se tisser et à s’étoffer.

Une chose est sûre : nul ne me volera ni mes connaissances ni mes compétences que je mettrai à nouveau, en temps voulu, au service des autres, quels qu’en soient les moyens.

Puisse ce témoignage vous impulser un élan d’humanité en pensant à toutes celles et ceux qui comme moi ne peuvent plus soigner, aux patient⸱e⸱s qui ne peuvent être soigné⸱e⸱s, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui sont ou ont été contraint⸱e⸱s de prendre une décision contraire à leur volonté.

Je vous remercie d’avoir pris le soin de me lire et de me répondre si le coeur vous en dit. Surtout, je vous remercie par avance de reconsidérer votre position quant aux décisions sanitaires, en interpelant les autorités compétentes si cela vous semble nécessaire, afin que cette situation cesse.

Je ne manquerai bien sûr pas d’informer mes patient⸱e⸱s de la suite que vous pourriez donner à mon courrier.

Veuillez recevoir, Mesdames, Messieurs, l’assurance de mes respectueuses salutations.

Dr Elise Gérard, médecin généraliste