samedi 16 novembre 2019

SAMEDI 16 NOVEMBRE

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Marguerite

Intelligentes, volontaires et passionnées, les Marguerite le sont parfois à outrance. Elles ont pour habitude d'aller au plus loin d'elles-mêmes, en tout ce qu'elles entreprennent et vivent. Leur force de caractère est le plus souvent alliée à une générosité sans réserve, mais elles peuvent se révéler égoïstes.

DICTON DU JOUR: À la Sainte Marguerite, forte pluie est maudite.

CITATION DU JOUR:  L'arc-en-ciel serait encore plus beau si ce n'était un spectacle gratuit.
Proverbe antillais.

DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:


MARCHES DU JOUR:




CA S'EST PASSE UN


1997 : Georges Marchais, homme politique français (7 juin 1920)
Deces du jour 1993 : Achille Zavatta, clown français (6 mai 1915)
Deces du jour 1978 : Alain Colas, navigateur français, disparu en mer.

16 novembre 1940 : De Gaulle crée l'ordre de la Libération

Le général Charles de Gaulle, avec la croix de la Libération (Brazzaville, 14 juillet 1941), photo : chancellerie de l'ordre de la LibérationDe passage à Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française, le chef de la France Libre fonde l'ordre de la Libération.
Cinq mois après l'invasion de la France par l'armée allemande, il veut avec cet ordre honorifique «récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l'oeuvre de libération de la France et de l'empire».
1 059 croix ont été ainsi décernées jusqu'à la cessation d'attribution en janvier 1946.
18 l'ont été à des unités militaires et cinq à des communes françaises : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l'Ile de Sein. 271 personnes ont par ailleurs reçu la croix à titre posthume. À titre exceptionnel, Winston Churchill et feu le roi George VI l'ont reçue en 1958 et 1960.
Le 16 novembre 2012, les Compagnons de la Libération, réduits à une vingtaine, transmettront aux cinq communes «compagnons» le soin d'entretenir leur souvenir ainsi que le musée installé aux Invalides. Il reviendra aussi à ces villes de désigner le successeur de l'actuel chancelier, le colonel Fred Moore, ancien de la 2 DB.
Deuxième après la Légion d'Honneur dans l'ordre protocolaire, l'ordre de la Libération n'a eu qu'un seul Grand-Maître, le général de Gaulle. Il se flatte de ne compter dans ses rangs que d'authentiques résistants (à l'exception peut-être du trop flamboyant André Malraux) parmi lesquels des hommes de grand mérite comme François Jacob, Prix Nobel de médecine 1965.

LES PHOTOS DE DORIANE:

Après les bouchons sur l 'autoroute et les intempéries d 'hier ce matin quelques photos nature ..





ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:













LA PLAQUE EN HOMMAGE AU CURE VOLPATO VANDALISEE A TOURTOUR

 Lplaque ehommage acuré Volpato 
 vandalisée en léglise dTourtour... 
Un détail : en préambule, cet article va traiter d’un sujet qui n’est pas tiré de "l’immédiateté de l’information" (puisqu’il remonte à plus de deux mois) mais qui, néanmoins, mérite quelques commentaires après dissipation des réactions épidermiques...
Je me permets souvent de corriger certaines fautes d’orthographe vues ici ou là , chez l’un ou chez l’autre et j’avoue ne pas avoir trop de scrupules à considérer que le respect de notre langue est une valeur importante de notre société (même si l’on sait que les règles sociales et citoyennes sont évidemment à prioriser et même si, au village, un "petit français du Sud" tire gloriole d’écrire Tourtour avec une minuscule sur trois titres de ses tee-shirts !!..).
Dans le titre de cet article, il n’a donc pas été simple de décider d’écrire "en l’église" plutôt que "à l’église" car les principes orthographiques dans ce cas-là ne sont pas d’une clarté aussi limpide que l’eau de la source des Moulières...
Cet été, notre église Saint-Denis a été victime d’un acte lâche et indigne : en effet, une plaque de marbre posée en hommage à l’oeuvre du curé Adonis Volpato a été gravement endommagée par de la peinture de type "bombe tag", de couleur blanche... Les policiers ont pris des empreintes, fait le relevé des traces au sol, pris des photos, recherché des points ADN et nous attendons donc les résultats de cette enquête qui s’avère déjà comme délicate. Pour l’instant, aucune nouvelle des autorités policières... Et puisque rien ne semble vouloir nous renseigner davantage, puisque l’enquête n’a pas encore permis d’avancer certaines pistes ou hypothèses, il est peut-être temps de tenter quelques commentaires....
Les premiers jours du mois d’août de cette année, les troncs de l’église Saint-Denis avaient été pillés et bien sûr, aucune trace ni nouvelle du délit !...Comme aurait dit Brel de "ces gens-là", à Tourtour, on ne parle pas, Monsieur, on ne parle pas...on cache !!...On sait simplement que la porte de l’église était restée ouverte et que les personnes chargées de la fermeture de l’édifice se renvoient allègrement la clé autant que la responsabilité.. !!...
Le journal Var-Matin (sous la plume du journaliste R.A.) s’est intéressé à ce fait divers (concernant la plaque) bien particulier et une bonne demi-page a été publiée...Voici quelques extraits parus dans la presse :
Une lectrice (merci H. G.) m’a signalé hier au soir (dimanche 18 août), un curieux acte de vandalisme commis dans l’église Saint-Denis (paroisse de Salernes) de Tourtour, un des plus beaux villages de France. Une plaque érigée en hommage et à la mémoire du Père Adonis Volpato (né en 1924 à Padoue, Italie, ordonné prêtre pour le diocèse de Fréjus-Toulon en 1961 et rappelé à Dieu en 1994), a été entièrement recouverte de peinture blanche. L’abbé Volpato fut curé d’Ampus pendant trente-trois ans, et surnommé le « curé bâtisseur », en raison, notamment, d’une bonne vingtaine d’églises du Var qu’il contribua à restaurer, notamment celle de Saint-Denis de Tourtour. L’acte est incompréhensible.
L’abbé Volpato n’est-il plus en odeur de sainteté ?
Disparu en 1994, l‘ancien curé du village, dispose d’une plaque commémorative dans l’église. Elle a été souillée avec de la peinture. C’est la troisième fois que cela se produit...

Aux moyens d’une bombe aérosol de peinture blanche, la plaque qui honore la mémoire de l’ancien curé de l’église Saint-Louis de Tourtour a été vandalisée. Par qui ? Pourquoi ? (Photo R. A.)
Le texte rappelle les actions bienfaitrices de l’abbé Adonis Volpato. Son œuvre en faveur des paroisses du Haut Var, dont celle de Tourtour, lui a valu les honneurs du ministère de la Culture. Et une plaque, accrochée à l’entrée de l’église Saint-Louis, dans le village perché. Mais depuis le mois dernier, il est difficile de déchiffrer les mots qui composent cet hommage puisque le texte a été souillé avec de la peinture.
"Une bombe de peinture blanche, qui sert pour les graffitis", croit savoir Arlette de Langloy, qui s’occupe de l’église, ouvrant et fermant chaque jour les portes de l’édifice.
Un acte incompréhensible qui n’est malheureusement pas une première. "C’est la troisième fois que cette plaque est vandalisée", poursuit-elle. "Les gens sont fous".
Mais qui en veut à l’abbé Volpato ?
Dans le village, la question reste en suspens. Entre la nuée de touristes venus profiter d’un des plus beaux villages du Var, et les autochtones peu au fait de l’actualité paroissiale, le sujet n’était pas, lundi, au cœur de toutes les discussions.
Reste qu’il ne faut pas titiller longtemps les anciens pour qu’ils donnent leur opinion… "C’est moche, soupire Jeanine (1). Ça ne se fait pas. C’est ridicule de bomber une plaque. Et puis on ne touche pas à une église. Les gens sont fous…".
Monique (1), une autre dame croisée plus loin partage cette impression. "Le père Volpato, il doit se retourner dans sa tombe. Lui qui a réparé l’église…"

"C’était un vrai", dit encore Arlette de Langloy.
Monique reprend, et se souvient de celui qui "avait fait faire la communion à [ses] enfants. Je l’aimais bien, il venait manger à la maison parfois. Je n’ai rien à lui reprocher."
Ce qui n’est, de toute évidence, pas le cas de tout le monde. Arlette de Langloy en a fait les frais, elle qui par deux fois déjà, a dû s’employer pour nettoyer la plaque.
"J’ai passé deux heures la dernière fois, alors qu’on avait gribouillé le texte au feutre noir indélébile." Une dégradation qui était d’ailleurs, et malgré les efforts déployés par la fidèle, encore visible dans l’église.
"Mais là, je ne vais pas le nettoyer. J’en ai marre de monter sur l’escabeau à mon âge. Ce sera peut-être à la mairie de le faire". Une supposition confirmée du côté de la mairie : une équipe des services techniques sera chargée de restaurer la plaque, "dans la semaine", dit-on.
Une enquête dans l’impasse
Retour dans les rues de Tourtour. Jeanine et Monique ne comprennent pas. Pourquoi cet acharnement contre le curé Volpato ? "Si je le savais, je vous le dirais. Mais là…"
Au détour de la conversation, on apprend tout de même que la cible posthume des attaques picturales "faisait ses affaires dans son coin, ça le regarde".
Mais encore ? Impossible d’en savoir davantage.
Dans les rues du village, Lucette (1), elle aussi interrogée sur la question, se fait - à peine - plus précise. "On lui a fait des reproches, il a vendu des choses qui appartenaient à l’église. Mais c’était pour financer les travaux de restauration…"
Est-ce là une piste crédible ? "Les gens de l’époque sont morts pour la plupart", tempère-t-elle. "Ça pourrait très bien être l’œuvre de jeunes qui traînent", tente Arlette de Langloy.
Bref, l’enquête est dans l’impasse. Et il faut bien se rendre à l’évidence, nous sommes là face à ce qu’il faut bien appeler par son nom : un mystère.
1. Les prénoms ont été changés à la demande des protagonistes.
(fin de l’article de Var-Matin).
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Commentaires du site "Tourtour, notre village" :

**..."il a vendu des choses qui appartenaient à l’église.".. :
Gamin, j’ai servi la messe à l’église Saint-Denis et il me reste quelques souvenirs d’une église bien plus "riche" en tableaux et sculptures. Aujourd’hui, il est de bon ton de vouloir garder à l’intérieur de l’édifice une ornementation quasi minimaliste, en rapport avec le style dit roman...Admettons !...Mais on peut imaginer que certains éléments de déco aient pu être vendus par le curé Volpato, en se doutant bien que le fruit de ces ventes servait à financer la restauration des nombreuses églises dont s’occupait le cher Adonis ... N’oublions pas que le curé bâtisseur a remporté deux fois le concours national "Chefs-d’oeuvres en péril", ce qui prouve évidemment que le travail de rénovation des églises n’était pas une arnaque ...
Parmi les autres rumeurs qui ont circulé sur les "disparitions" dans l’église Saint-Denis, il faut rajouter la question épineuse des reliques : ces richesses offertes autrefois par des fidèles (bagues, bracelets, colliers, autres bijoux et objets d’art..) sont désormais à classer dans la catégorie des choses devenues tellement rares qu’elles sont invisibles puisque totalement disparues !... D’aucuns se permettent de savoir qu’elles auraient servi à construire des maisons en Italie pour la famille Volpato mais aucune preuve n’a jamais été apportée à ces allégations... Il n’empêche que ces accusations plus ou moins fondées ont pu entretenir des rancunes tenaces que des familles perpéturaient de père en fils, de mère en fille ou de tante en neveu.... Et une bombe de peinture vient alors salir une plaque de marbre pour salir aussi la mémoire d’un curé de village...
**..."Ça pourrait très bien être l’œuvre de jeunes qui traînent", tente Arlette de Langloy... :
Et, selon cette théorie aventureuse, les jeunes se détendraient en taguant la plaque d’un curé qu’ils n’ont jamais connu ?? bèh voyons !!...Et quand bien même ils auraient voulu vandaliser l’église, ils auraient seulement concentré leur rébellion contre une plaque de marbre, seule coupable de leurs ressentiments !! Ah bon !!...On comprend l’empressement de notre dévouée Arlette mais l’accusation (au conditionnel !) lancée contre les jeunes du village "qui traînent" semble vraiment aussi précipitée que peu crédible... D’ailleurs, le seul fait que cette plaque ait déjà été dégradée ces dernières années montre bien un acharnement raisonné et une vengeance préméditée de personnes plus que rancunières, plutôt qu’une action isolée de jeunes tourtourains... Rechercher les causes véritables de cet acte indigne, rechercher les faits reprochés au curé pour cibler les auteurs du délit, cela réclame plus d’efforts que de montrer du doigt une catégorie d’âge de population qui n’a pas vraiment démontré son opposition résolue à la paroisse et à ses fidèles et encore moins à un curé inconnu pour eux ...

**..."une équipe des services techniques sera chargée de restaurer la plaque"... :
C’est un sujet qui fait souvent polémique et qui agite les débats depuis la séparation de l’église et de l’Etat, avec la loi de 1905...La commune est propriétaire de l’église et doit veiller à son entretien et à sa sauvegarde matérielle. Le nettoyage et ouverture-fermeture sont à la charge de la paroisse (et de l’association paroissiale, le plus souvent). Cependant, les rapports -plus ou moins étroits- entre la mairie et l’église peuvent conduire à des ententes tacites, pour le bien de tous. On se souvient que des travaux importants ont été réalisés dans les petites chapelles (au Saint-Rosaire et au Chavardet) en totale collaboration entre le maire, l’association cultuelle et le curé ...Il est vrai qu’à six mois d’une élection municipale, un maire candidat a tout intérêt à caresser les fidèles pratiquants dans le sens du chapelet ...On comprend donc facilement que les services municipaux ne vont pas rechigner longtemps pour passer le dissolvant-décapant approprié qui redonnera alors à la plaque tout le lustre qu’elle mérite ...