mercredi 11 novembre 2020

 Mercredi 11 novembre

Aujourd'hui nous fêtons: Martin, Véran, Vérane, Alicia.

Les Martin sont doux et secrets, sensibles et intuitifs. Rêveurs. Enfants, s'ils savent se montrer dociles, ils font déjà preuve d'un grand esprit d'indépendance, qu'ils cacheront une fois adultes sous des dehors de bon père de famille. Leur intelligence, leur subtilité peuvent les attirer vers le mysticisme; ils rêvent du monde qui existe derrière les réalités apparentes..

C'est sa fête : Martin

Saint Martin

Ancien centurion romain originaire des bords du Danube, Martin évangélise la France. Populaire évêque de Tours, il est inhumé dans sa bonne ville le 11 novembre 397... 

La fête de la Saint Martin est demeurée très populaire jusqu'à la Révolution, en France mais aussi dans le reste de la chrétienté occidentale. C'est ainsi que le 11 novembre, l'on dansait et chantait nuit et jour !

La Saint Martin était aussi l'occasion de faire bombance avant le jeûne de l'Avent, c'est-à-dire de la période précédant Noël (ledit jeûne est tombé en désuétude, l'Église n'ayant conservé que le jeûne du Carême, avant Pâques). On savourait alors une oie grasse de sorte que l'expression : « faire la Saint-Martin » est devenue synonyme de bonne chère. On buvait aussi, sans trop de retenue, le « vin de la Saint-Martin », un vin de vendange tardive.

Une pieuse légende raconte que, lorsqu'on transféra la dépouille du saint de Candes à Tours, les buissons se mirent à refleurir à son passage le long de la Loire ! Ce miracle serait à l'origine de l'été de la Saint-Martin, un redoux en fait occasionné par des vents du sud-ouest qui touchent la France autour du 11 novembre, fête de la Saint Martin.

De l'autre côté de l'Atlantique, des phénomènes météorologiques différents occasionnent aussi un bref redoux à l'automne. C'est l'été indien. Au Québec, ce phénomène survient aux alentours de la fête de l'Action de grâces (second lundi d'octobre).

Notons encore que c'est en référence à Saint Martin qu'en novembre 1918, à l'instigation du général Foch, les négociateurs français auraient choisi de fixer au 11 novembre la date de l'armistice (de préférence au 9 ou 10 novembre).

Dicton du jour:   Si le vent du Sud souffle pour la Saint-Martin, L'hiver ne sera pas coquin.

Citation du jour:  L'amitié est plus tragique que l'amour. En effet, elle dure beaucoup plus longtemps.

Oscar Wilde.

La dernière  photo de Doriane:

Voilà c’est fait l'intervention s’est bien passée douloureux tout de même j’ai hâte de rentrer .

Bon rétablissement Doriane.

Dessin ou histoire du jour:


Marchés du jour:

LE MERCREDI LE MARCHE EST A

AUPS

SALERNES

TOURTOUR

Le marché de Draguignan est supprimé aujourd'hui.

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »


A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN.

Des évènements lors d'un 11 novembre:

 1918 : Un armistice met fin à la Grande Guerre


Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la Grande Guerre, première guerre totale, qui a meurtri l'Europe comme aucune autre. On veut croire qu'elle restera la dernière de l'Histoire, la « der des der ».

La commémoration de l'Armistice demeure depuis 1919 un moment fort de la vie civique en France et chez ses alliés tout en étant pratiquement ignorée de l'autre côté du Rhin, pour des raisons compréhensibles. Cette commémoration prend la forme d'un jour chômé et de manifestations collectives : soit que l'on se recueille devant les monuments aux morts et la tombe du Soldat inconnu, soit que l'on arbore un coquelicot comme au Canada ou en Angleterre.

La délégation allemande est conduite par Matthias Erzberger, le général von Winterfeldt et le capitaine de vaisseau Vanselow. Les plénipotentiaires sont reçus le soir du 10 novembre dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne. On les fait patienter autour de quelques mets raffinés qui sont consommés en silence.

1940 : Les lycéens de Paris défient Pétain et l'occupant


À l'automne 1940, la France s'installe dans la Collaboration avec l'occupant allemand. Le 24 octobre, Pétain rencontre Hitler à Montoire. Mais la fronde gronde à l'Université. L'illustre professeur Paul Langevin, coupable de manifester son aversion pour le nazisme, est arrêté le 30 octobre (il sera relâché 40 jours plus tard). À l'approche de la commémoration de l'Armistice, qui célèbre la défaite de l'Allemagne le 11 novembre 1918, des étudiants et des lycéens parisiens (le lycée débute à cette époque avec la classe de 6e), envisagent de manifester devant la flamme du Soldat Inconnu, sur les Champs-Élysées. Ils y sont encouragés par la radio de la France Libre, à Londres.

À titre préventif, le gouvernement interdit les manifestations. Mais le jour venu, des jeunes gens venus du Quartier latin et des grands lycées parisiens, en particulier Janson de Sailly, commencent à converger vers les Champs-Élysées. Certains déposent une gerbe en forme de croix de Lorraine sous l'Arc de triomphe. On compte un total de trois mille à cinq mille manifestants, essentiellement des jeunes garçons et des jeunes filles issus de la bourgeoisie parisienne. Ils huent Pétain, Laval et Hitler devant les soldats allemands médusés installés aux terrasses des cafés.

La police intervient mollement pour les disperser et procède à quelques arrestations, une centaine au total. Enfin, à dix-huit heures, des troupes de la Wehrmacht déboulent sur l'avenue et tirent à l'aveugle. La foule se disperse sans que l'on compte heureusement aucun mort. Il s'agit de la première expression publique de la Résistance.

1942 : Occupation de la zone « libre »

Le 11 novembre 1942, Hitler déclenche l'opération « Attila ». En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l'armistice de 1940. À Toulon, sur ordre de l'amiral Jean de Laborde, la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands sans pour autant tomber entre les mains des Anglais ! À Vichy, le gouvernement du maréchal Pétain et de Pierre Laval est placé sous le contrôle direct de l'occupant. Il perd la fiction de son indépendance.

DISCOURS DE ROBERT MENARD

Discours de Robert Ménard, maire de Béziers.

Mesdames, Messieurs,
Mes chers compatriotes,

Avant toute chose, je vous propose d’observer une minute de silence en mémoire de Samuel Paty et en soutien, en respect et en amitié pour sa famille et pour ses proches.

La tête tranchée. Un professeur d’histoire a eu la tête tranchée, en France, en 2020, parce qu’il a fait son travail. Parce qu’il a expliqué à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression. La tête tranchée par un islamiste tchétchène qui bénéficiait du statut de réfugié, c’est-à-dire de la protection de la France !
Stupéfaits, nous l’avons tous été, vous comme moi, devant cette nouvelle, devant ce mot terrible, une « décapitation », surgie à la une de l’actualité, vendredi dernier. Cela, à quelques kilomètres de Paris, l’horreur à la sortie des classes.
Vendredi dernier, nous avons franchi un nouveau cap, une plongée dans l’obscurantisme. Vendredi dernier, un enseignant est devenu un martyr de la France.
J’ai envie de vous dire que rien ne sera plus comme avant, que rien ne doit plus être comme avant. Que nous devons nous réveiller ! Qu’il est vital pour notre pays que nous nous réveillions. Mais, comme vous, j’ai un peu de mémoire. Comme vous, je me souviens qu’on a égorgé un prêtre dans son église et qu’alors, déjà, nous avions eu les mêmes mots, les mêmes indignations. Et puis, rien. Nous continuons à avancer, tels des somnambules, vers un précipice.
Aujourd’hui, en France, vivent sur notre sol des barbares, des monstres, les pires des ayatollahs. Des dizaines sont déjà passés à l’acte. D’autres poursuivront cette macabre entreprise, au nom d’Allah.
Depuis plus de 40 ans, nous sommes anesthésiés par l’aveuglement, les mensonges, les lâchetés. Sous nos yeux, des enfants sont massacrés à bout portant dans leur école parce que juifs. Des policiers sont attaqués à longueur d’année, deux d’entre eux suppliciés devant leur propre fils. Des journalistes sont exécutés pour avoir dessiné Mahomet. Des jeunes filles sont égorgées dans une gare. Des familles sont écrasées alors qu’elles assistaient au feu d’artifice du 14 juillet. Toute une jeunesse est fauchée pendant un concert de rock. Un gendarme décide de se sacrifier pour sauver ses prochains. Les meilleurs de nos militaires sont abattus aux confins des montagnes afghanes et au Sahel...
Des centaines de vies anéanties, des centaines de familles détruites. Des années d’horreur, de drames, de larmes.
Contre cet enfer, que fait notre pays ? Un carnaval de bougies, de peluches, de fleurs, de dessins, de belles et solennelles déclarations, de chartes de la laïcité et des « valeurs de la République » ânonnées jusqu’à l’étourdissement.
Face à cette pantomime hallucinée, ils sont des milliers à avoir d’ores et déjà déclaré la guerre à notre pays, à notre nation, à notre civilisation. Un État dans l’État ! Ils sont des centaines de milliers à dire qu’ils ne veulent pas de notre mode de vie. Arrêtons d’être étonnés. Il suffit de les écouter, de lire les enquêtes les concernant, de ne plus fermer les yeux sur leur menace grandissante : 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans – les trois quarts - affirment placer l’islam avant la République ! Petit à petit, jour après jour, le totalitarisme islamiste impose sa loi, ses règles et ses interdits, jalousement protégés par ceux qui imposent, qui nous imposent… le vivre-ensemble. Vivre-ensemble, la tête séparée du corps ? Vivre-ensemble quand, déjà, 40 % des enseignants reconnaissent qu’ils s’autocensurent sur certains sujets face à leurs élèves. On n’a pas de mal à imaginer lesquels…
Tout cela, je le refuse. Je dis non. Je ne veux pas me soumettre !
Aujourd’hui, ici, j’accuse, oui j’accuse ceux qui, au nom de la tolérance, cèdent et lâchent sur tout : le voile islamique, les activités non-mixtes, les repas de substitution, les mosquées radicales.
J’accuse ceux qui, prétextant le risque de « diviser les Français » - commode alibi pour tous les renoncements -, refusent de prendre les mesures qui s’imposent.
J’accuse ces élites qui se compromettent avec le séparatisme qui infeste les rues de nos villes, les terrasses de nos cafés, les commerces communautaires.
J’accuse ceux qui disent « Je suis Charlie mais… ». Mais quoi ?
J’accuse ceux qui, sur les plateaux télé ou dans les partis politiques, refusent tout débat, toute discussion sur l’islam, sur l’immigration, sur le mode de vie et sur notre identité au nom du « pas d’amalgame ».
J’accuse ceux des musulmans de France qui excusent les terroristes ou qui refusent de condamner leur barbarie.
J’accuse ceux qui hurlent au racisme systémique et à l’islamophobie chaque fois que l’on fait mine de résister aux fatwas des fous de Dieu.
J’accuse ces élus collabos qui consentent à sacrifier la France, prêts à toutes les compromissions pour gagner quelques voix lors d’une élection.
J’accuse les lâches qui ferment les yeux devant l’évidence, qui refusent de dire la réalité et d’utiliser les bons mots, les vrais mots.
J’accuse tous ces politiciens et ces éditorialistes qui, depuis plus de 40 ans, se mentent et nous mentent.
J’accuse tous ceux qui choisissent la lâcheté et la soumission au détriment du courage et de la résistance.
J’accuse ceux qui laissent la France devenir un enfer, une terre de décapitation.
J’appelle nos dirigeants à ne rien céder sur la liberté d’expression. Sur cette liberté de la presse que, durant plus de 20 ans à la tête de Reporters sans frontières, j’ai défendue avec mes confrères en France comme partout dans le monde. Aujourd’hui, ces caricatures sont devenues l’étendard de nos libertés.
J’appelle nos dirigeants à stopper l’immigration de masse, véritable terreau de l’islamisme politique, à déclarer la guerre – la vraie – au salafisme, à expulser la totalité des imams radicaux, à interdire le voile dans l’ensemble de l’espace public.
Cette barbarie ne s’arrêtera pas. Il faut lui déclarer la guerre. Et on ne fait pas la guerre à coups de marches blanches et de pancartes. L’heure n’est plus à l’indignation, l’heure est au combat.
Vive la liberté d’expression ! Vive la liberté ! Vive la France combattante !