lundi 14 octobre 2019

LUNDI 14 OCTOBRE

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Juste, Calliste, Callixte, Fortunat, Céleste.

Les Juste sont des hommes de passion qui ont le don de communiquer celle-ci aux foules. Il leur arrivent de se montrer excessifs, voire dangereux, mais rarement de trahir les convictions pour lesquelles ils luttent. En amour, ils sont nettement moins fidèles.

DICTON DU JOUR: Octobre en bruine ; Hiver en ruine" !

CITATION DU JOUR:  Il est inutile d'employer beaucoup de paroles quand il ne faut qu'un mot. 
Citation de Fernando de Rojas ; La Célestine - XVIe siècle.


DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:





CA S'EST PASSE UN 14 OCTOBRE:



 Décès de Marcel Aymé:

29 mars 1902 à Joigny - 14 octobre 1967 à Paris
Biographie Marcel Aymé
L'écrivain Marcel Aymé fut un observateur à la fois cruel et tendre de la France de l'entre-deux-guerres comme des années noires de l'Occupation et de l'après-guerre.
Il a reçu le prix Renaudot dès 1929 pour son roman La Table-aux-Crevés et le prix Chantecler en 1939 pour ses Contes du chat perché, avec Delphine et Marinette pour héroïnes.
Dans La jument verte (1933) ou encore La Vouivre (1943), il a réinventé la France rurale en cultivant le mariage du réalisme et du fantastique, avec une langue pleine de verve et de bons mots.
Les ambiguïtés de l'Occupation et de la Libération ressortent de son recueil de nouvelles Le vin de Paris (1947), dont la plus connue est Traversée de Paris, adaptée au cinéma par Claude Autant-Lara, ainsi que d'Uranus (1948), un roman également adapté au cinéma. Au théâtre, il a créé Clérambard (1950).

MALAISE DANS LA DEMOCRATIE




MALAISE DANS LA DÉMOCRATIE
par Vincent Trémolet de Villers publié le 10 octobre 2019
  
Le divorce est-il consommé ? Ces derniers jours auront été ceux de la grande rupture entre la parole publique et l’opinion. Ministres qui défilent en vain devant l’usine calcinée de Rouen ; vote d’un amendement sur la GPA en pleine nuit ; contorsions insensées pour reconnaître, après la tuerie de la  est un attentat ; palabres sur l’immigration ; indolence pitoyable ; 48 heures d’attente pour faire du terroriste quand il suffisait d’une minute…
Réalisée par la Fondapol et OpinionWay, avant même cette tragique semaine, la première vague de notre indicateur de la protestation électorale dévoile la colère grandissante des Français vis-à-vise la politique en particulier. Ce diagnostic du malaise qui plombe notre démocratie n’épargne personne. Nier ce phénomène, c’est l’alimenter ; le condamner, c’est décupler sa force. Le premier devoir est de comprendre. Un sentiment commun est à l’origine de cette défiance : la triste réalité-économique, culturelle, sociale, sécuritaire- que subit une grande part de nos concitoyens, et dans laquelle l’immigration incontrôlée joue un rôle majeur, n’est jamais prise en compte par ceux qui y échappent. Pire, même , elle est niée. On renvoie à ceux qui éprouvent ,chaque jour, le déclassement et la dépossession, des batteries statistiques illustrant leur supposé bien-être, quand ce n’est pas le décor Potemkine des téléfilms. Au malheur quotidien  répond plus belle la vie.
Comprendre d’abord, tout faire ensuite pour éviter l’affrontement qui se dessine entre le « peuple » et les « élites ». Cette partition sociologique, géographique installe un climat   dont les candidats, de part et d’autre, tireront un profit immédiat- Marine Le Pen pourrait arriver en tête au premier tour, Emmanuel Macron gagnera le second-, mais après ?

Crise de l’autorité, crise de la liberté, crise de l’identité, crise de légitimité : c’est la substance même du politique qui est menacée, c’est elle qu’il nous faut sauver.