jeudi 10 septembre 2020

 

JEUDI 10 SEPTEMBRE

AUJOURD'HUI NOUS FÊTONS: Inès, Aubert, Pulchérie, Salvy.

 On remarque une dualité de caractère chez les Inès. Elles sont fières -jusqu'à parfois se montrer hautaines- et d'une grande droiture morale. Elles ne sont pas particulièrement ambitieuses mais leurs qualités, surtout leur finesse d'esprit, peuvent leur permettre de réussir de grandes choses. Généreuses et pleines d'humour, elles sont très attachantes mais se montrent blessantes si elles se sentent attaquées..


DICTON DU JOUR: 
À la Sainte-Inès travaille sans cesse.

CITATION DU JOUR:  
Vaut-il mieux parler bêtement de choses intelligentes ? Ou parler intelligemment de choses bêtes ?
Philippe Geluck.

LES PHOTOS DE DORIANE:

Bargème offre un panorama splendide par delà le col du Bel homme à refaire à bientôt .



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DESSIN OU HISTOIRE DU JOUR:




MARCHES DU JOUR:


A TABLE!


Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88

Le Labo de Frédo est ouvert:
-Lundi, mardi, jeudi, vendredi, dimanche : 12h-14h. 19h-22h.
-Samedi : 19h-22h (fermé le midi).
-Mercredi : fermé
Vous pouvez manger sur la terrasse ( réservation fortement conseillée)
Vous pouvez emporter ou vous faire livrer
Livraison et à emporter de 19 à 23h
Sur place avec mise à disposition d une table de 19 à 23h
Toujours sa carte de 19 pizzas
Plats spéciaux sur commande : Ravioli, gnocchi, tagliatelles, risotto .



 CA S'EST PASSE UN 10 SEPTEMBRE:

 1419 : L'assassinat de Jean sans Peur

Le 10 septembre 1419, pendant la guerre de Cent Ans, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné par les hommes du futur roi de France sur le pont qui traverse l'Yonne à Montereau...


1915 : Premier numéro du Canard Enchaîné

Le 10 septembre 1915, Maurice et Jeanne Maréchal publient le premier numéro du Canard Enchaîné (son titre fait allusion à un autre journal contestataire, L'Homme enchaîné de Clemenceau). Appelé à devenir une institution de réputation mondiale, le journal satirique naît pendant la Première Guerre mondiale, avec la volonté de dénoncer la censure, la propagande, les mensonges et le « bourrage de crâne », selon une formule popularisée par Albert Londres en 1914. Mais sa sortie ne va pas sans difficultés. L'hebdomadaire interrompt sa parution dès le cinquième numéro avant de la reprendre l'année suivante.

En juin 1917, Le Canard Enchaîné lance sa première offensive contre les mensonges et les outrances de la presse.  Il organise auprès de ses lecteurs le concours du « grand chef de la tribu des bourreurs de crânes ». La compétition est rude car les concurrents sont nombreux et talentueux. La palme est attribuée au journaliste Gustave Hervé (46 ans).

Gustave Hervé a été avant la guerre professeur d'Histoire au lycée de Sens. Il a aussi milité  dans les rangs socialistes. Libertaire, il a été poursuivi pour des propos antimilitaristes dans son journal La Guerre sociale. Ainsi en 1901, pour l'anniversaire de Wagram, il préconisait dans Le Travailleur Socialiste de l'Yonne que l'on rassemble « dans la principale cour du quartier toutes les ordures et tout le fumier de la caserne et que, solennellement, [...] le colonel en grand plumet y plante le drapeau du régiment ». Mais quand éclate la guerre, il tourne casaque et se rallie à l'Union sacrée. En 1916, il rebaptise son journal La Victoire. On y lit : « Quelle est la maman, quelle est l'épouse qui, en ce moment où se joue la vie de la France, n'est pas prête à accepter le suprême sacrifice ? Crois-tu, maman, que les hommes qui meurent en un tel jour meurent réellement ? 

Entre les deux guerres, Gustave Hervé se signalera encore à l'attention de ses compatriotes avec cette manchette récurrente de La Victoire : « C'est Pétain qu'il nous faut ».



ACTIVITES A AMPUS ET DANS LES ENVIRONS:


Compte tenu de la situation sanitaire, les renseignements sont donnés à titre indicatif. Veuillez vous assurer qu'il n'y a pas d'annulation.

TOURRETTES.

Nous souhaiterons la bienvenue en Pays de Fayence à quatre formidables quatuors : Les Schumann, Arménian, Szymanowski et les jeunes brillantissime Esmé, pour des concerts qui, j'en suis sûr, vous enchanteront avec un anniversaire Beethoven et beaucoup de découvertes. Portons haut et fort la musique et la culture qui nous réunit pour le meilleur.

Réservations

Par mail: quatuors.paysdefayence4@orange.fr
Internet: www.quatuors-fayence.com
Tel: 06 08 94 23 13 
Plein tarif: 20€,
Tarif réduit: 10€
Groupe: 15€ (8 personnes minimum)
Concert en aparté: 5€.
Pass festival: 80€
Enfants de - de 16 ans: gratuit





LE PLAN DE RELANCE

 


Plan de relance: les clefs de la réussite

C’est un contre-la-montre de 600 jours dans lequel se lance Emmanuel Macron. Principal défi pour le chef de l’Etat : réussir à engager les 100 milliards d’euros de « France Relance » en deux ans pour retrouver fin 2022 le niveau de richesse d’avant-crise




Les faits-Le gouvernement présente ce jeudi le plan de relance de l’économie française à 100 milliards d’euros, baptisé « France Relance ». Trente milliards d’euros seront consacrés au verdissement de l’économie, 35 milliards à la compétitivité et à la relocalisation des entreprises et 35 milliards dédiés à la cohésion sociale et territoriale du pays. Avec une priorité : engager le maximum de fonds d’ici 2022. Un vrai défi.

Après un léger retard à l’allumage, le plan de relance de 100 milliards d’euros est sur la rampe de tir. Le Premier ministre en détaille le contenu ce jeudi matin dans la matinale de RTL avant de tenir une conférence de presse après le conseil des ministres. Un plan de 4 points de PIB – le plus important des pays européens par rapport à la richesse nationale, insiste Matignon – dont l’objectif est double : relancer l’activité à court terme mais aussi préparer la France de 2030.

Les fonds seront répartis en trois tiers inégaux. Trente milliards pour le verdissement de l’économie dans les transports, la rénovation des bâtiments, les énergies renouvelables ou l’agriculture. trente-cinq milliards d’euros pour l’amélioration de la compétitivité des entreprises et la relocalisation. Et 35 milliards pour renforcer la cohésion sociale et territoriale du pays, avec un plan pour l’emploi des jeunes de 6,7 milliards d’euros, la mise en place d’une activité partielle de longue durée pour lutter contre le chômage (7,6 milliards) et le renforcement de la formation professionnelle (1 milliard).

Bazooka. Ce bazooka financier sera réparti entre plus de 70 missions, qui devront être déployées sur le territoire en un temps record : deux ans. A titre de comparaison, les 57 milliards d’euros des programmes d’investissements d’avenir (PIA) n’ont toujours pas été entièrement consommés, dix ans après le lancement du PIA 1. Pour être efficace, il va falloir faire vite, très vite. Un vrai défi pour l’Etat.

« La condition de la réussite du plan tient à la rapidité d’exécution, confirme Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Des moyens importants ont été mis sur la table, et ce sera la dernière fois avant longtemps. Maintenant, il faut que l’argent se retrouve dans les caisses des entreprises. »

Pour cela, la banque publique d’investissement jouera un rôle majeur : dans le domaine de la transition écologique et de l’industrie du futur, elle fléchera l’argent du plan vers les entrepreneurs (TPE, PME, ETI), sous forme de subventions et de prêts. Pour les grandes entreprises, les collectivités locales, l’investissement dans les infrastructures, c’est la Caisse des dépôts (CDC) qui s’en chargera. A chaque fois, la plupart de leurs véhicules d’investissements spécialisés existaient déjà. Bpifrance utilisera par exemple son « canon à cash », créé en avril, qui permet aux très petites entreprises d’obtenir un prêt 100 % en ligne. « C’est un instrument fantastique pour envoyer de l’énergie dans l’économie », se félicite son dirigeant.

Reste à trouver les bons projets. La CDC souhaite réaliser 80 % de son programme d’investissement en deux ans. « Il faut mettre le paquet sur 2021, comme quand vous soufflez dans une sarbacane », ajoute Nicolas Dufourcq. Le dirigeant est confiant : « Nous avons déjà un pipeline très élevé de projets que nous sommes en train d’instruire. Quand on voit tous les dossiers qui nous sont présentés, on a de quoi combler les enveloppes assez vite. »

La CDC a ainsi identifié 30 000 logements à bâtir sur les 40 000 qu’elle entend financer. Elle créera une centaine de foncières pour soutenir les commerces des centres-villes, en a une en gestation avec la région Pays de la Loire pour acheter les murs des entrepreneurs du tourisme en difficulté. Elle travaille déjà sur un projet d’installation d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques. « Dans la rénovation thermique, on est plutôt au début, nous allons passer à un rythme plus soutenu pour trouver des projets », ajoute Eric Lombard, directeur général de la CDC. Il cherche notamment des Ehpad à rénover.

Contractualisation. Les régions, qui n’ont pas été associées à la création du plan de relance, attendaient sa présentation officielle pour faire remonter leurs besoins. De premiers échanges ont récemment eu lieu avec l’exécutif. L’Association des régions de France (ARF) signera la semaine prochaine une contractualisation, programme par programme avec l’Etat. « Nous espérons un accord sur la compensation partielle de nos pertes de ressources en 2021 [dues notamment à la baisse des impôts de production, ndlr] », indique François Bonneau, vice-président de l’ARF et président de la région Centre Val de Loire, qui y voit une condition à la participation des régions à la relance.

Dans les Hauts-de-France, on aimerait bien moderniser des abattoirs, indique-t-on au cabinet de Xavier Bertrand. A Paris, Anne Hidalgo a besoin de deniers pour assainir la Seine à temps en vue des Jeux olympiques de 2024, ou encore pour rénover la petite ceinture. L’Etat répondra présent.

Mais attention : pas question d’utiliser l’argent du plan de relance pour réparer les dégâts du confinement. Ca, c’est le rôle des prêts garantis par l’Etat. « Notre devoir, c’est de ne pas investir dans une entreprise qui n’a pas d’avenir car elle n’a pas fait les bons choix stratégiques », explique Eric Lombard. « La philosophie du plan de relance n’est pas du tout curative, c’est une philosophie de projection vers le futur, insiste Nicolas Dufourcq. Nous préparons France 2030. »

Quant aux objectifs numériques, la Caisse en a choisi des très précis : nombre de nouveaux logements, nombre de véhicules propres, de réseaux de transports publics à l’hydrogène, à l’électricité ou au gaz naturel, nombre de gigawatts produits grâce aux énergies renouvelables. « C’est plus compliqué dans le soutien aux entreprises, précise Eric Lombard. On regardera les montants investis et le nombre d’entreprises où ils atterrissent, il faut que les entrepreneurs régionaux les reçoivent, pas seulement les grosses PME ou ETI ».

Limbes. Pour éviter que tout cet argent n’arrose le désert ou ne se perde dans les limbes des ministères, Bercy gérera seul le pilotage budgétaire du plan. Le Premier ministre suivra très régulièrement l’état d’avancement des programmes. « Si telle université ne respecte pas le calendrier des travaux de rénovation de ses bâtiments, les fonds pourront être redirigés vers une autre », explique une source gouvernementale.

L’objectif est d’engager 30 milliards du plan de relance en 2021 (dont 10 milliards de baisses d’impôt de production). « Un objectif ambitieux », reconnaît-on au ministère. Pour y arriver, des mesures de simplification administrative sont en préparation, comme le relèvement des seuils pour les appels à projet à 70 000 euros par exemple. De jeunes énarques, « sous-préfets à la relance », seront par ailleurs détachés auprès des préfets de région pour lever les blocages administratifs et faire remonter directement à Paris les problèmes rencontrés sur le terrain. Les régions seront par ailleurs associées aux comités locaux de suivi du plan, placés sous l’autorité des préfets. Ce meccano administratif saura-t-il répondre aux exigences de la crise ? Réponse en 2022.