mardi 11 janvier 2022

 mardi 11 janvier


Aujourd'hui nous fêtons:

C'est sa fête : Paulin

Conseiller de l'empereur Charlemagne, le saint du jour fut nommé patriarche d'Aquilée, en Italie du Nord.  

Dicton du jour: À Saint-Paulin, on compte les hirondelles autour d'Amiens.

Citation du jour: 



La photo du jour par Doriane: Splendeur du ciel avec ce beau ciel lenticulaire

à bientôt




Dessin ou histoire du jour:

La Cigale, s'étant faite vaccinée ,
Se trouva fort dépourvue
Quand le Variant fut venu.
Les vaccins ne protégeaient
Point plus qu'un stock de PQ,
Point plus qu'un bout de tissu.
Elle va pleurer grise mine
Chez la Fourmi sa voisine,
l'accusant de l'avoir infectée
n'étant, elle, pas vaccinée !
Mais la Fourmi reste digne,
face à cette verve assassine.
Elle connait la plandémie honteuse,
Et répondit à cette emmerdeuse :
- Que faisiez-vous sur les réseaux ?
N'étiez-vous pas hier du côté des collabos?
Aviez-vous cherché d'autres pistes ?
Non bien sûr ! vous n'êtes pas complotiste !
- Nuit et jour à tout venant,
J'ai écouté le gouvernement,
Suivi la bien-pensance sans faille,
Les vaccinés n'sont pas cobayes !
BigPharma le jure, foi d'animal,
Nos vies sont leur intérêt principal !
- J'en suis fort aise...
Eh bien, toussez maintenant et PASSez votre chemin !

Jean de La Quarantaine

La route du mimosa



☀
En passant par les communes de Bormes-Les-Mimosas, Rayol-Canadel-Sur-Mer, Sainte-Maxime, Saint-Raphaël, Mandelieu-La-Napoule, Tanneron, Pégomas et Grasse, la Route du Mimosa offre une multitude de découvertes autour de cette fleur parfumée. ☀

Pour connaître chaque itinéraire proposé ➡ http://ow.ly/CqP350Hntaj

ETAPE 3 : SAINTE-MAXIME

Le saviez-vous ? C’est ici, à Sainte-Maxime, que Miss Mimosa est élue !

Située dans le célèbre Golfe de Saint-Tropez, Sainte-Maxime est une station balnéaire idéale pour une escale en famille sur la Côte d’Azur. Sainte-Maxime, 3ème étape de la Route du Mimosa, célèbre chaque hiver dans la plus pure tradition l’arrivée du printemps lors de son corso fleuri. Ne manquez pas d’apprécier ses 11 kilomètres de littoral, ses nombreuses plages de sable, ses jardins botaniques mais aussi la beauté de ses ruelles piétonnes. Notre coup de cœur : la presqu’ile naturelle de la pointe des Sardinaux est un endroit idéal pour pique-niquer en famille sur la Route du Mimosa.

Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES






Des évènements lors d'un 11 janvier:

11 janvier 1713 : Une école de danse pour les « petits rats » de Paris

Habitué à tout maîtriser, le roi Louis XIV ne pouvait pas laisser la danse, sa grande passion, sans lui donner un encadrement à la hauteur de ses ambitions. Après avoir créé en 1661 l'Académie royale de la Danse, il se penche sur le problème des effectifs, bien décidé à « parvenir à élever des sujets propres à remplir les emplois qui manqueront ». C'est ainsi que l'École de l'Académie voir le jour le 11 janvier 1713. Gratuite, elle a pour vocation de mener les jeunes danseurs au rang de professionnels.

Tout en veillant sur l'héritage de l'Académie; il s'agit de développer, dit l'ordonnance royale, « l'école française fondée sur la primauté de l'harmonie, la coordination des mouvements, la justesse des placements et le dédain de la prouesse », recommandations qui donneront naissance au XIXe s. à la danse classique. Installée depuis 1987 à Nanterre, près de Paris, l'École française de la danse, plus ancienne école de danse d'Occident, forme la presque totalité des danseurs des ballets de l'Opéra de Paris. Les « petits rats » n'ont pas fini d'user les parquets !

11 janvier 1922: Premier traitement réussi du diabète avec de l’insuline

insulin photo

11 janvier 1907: Naissance de Pierre Mendès France

11 janvier 1907 à Paris - 18 octobre 1982 à Paris

Biographie Pierre Mendès France

Député radical-socialiste de l'Eure dès 1932, Pierre Mendès France, d'une intégrité exemplaire, s'oppose en 1940 au maréchal Pétain et à la collaboration avec l'occupant nazi. Il tente de gagner le Maroc à bord du Massalia mais se fait arrêter par la police de Vichy.

Évadé en 1942, il gagne Londres et devient ministre de l'Économie nationale dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle. Mais à la Libération, il démissionne après le refus de De Gaulle de procéder à un échange des billets en circulation (comme en Belgique), pour piéger les trafiquants et taxer les fortunes des anciens collaborateurs.

Opposé à la guerre d'Indochine, il devient Président du Conseil après la chute de Dien Bien Phu, le 17 juin 1954, avec le soutien des communistes, bien que lui-même soit un anticommuniste convaincu.

Il mène à leur terme les négociations de Genève. Le 1er août 1954, son discours de Carthage ouvre la voie à l'indépendance de la Tunisie. Ses opposants et même certains de ses soutiens y voient aussi une incitation à la rébellion algérienne.

Mendès France laisse échouer le projet de Communauté europénnne de Défense (CED), ce qui lui est aussi reproché par les «européistes» de son camp. Le 6 février 1955, mis en minorité à l'Assemblée, il doit démissionner. Il va ensuite s'opposer au traité de Rome et au retour du général de Gaulle, ce qui lui coûtera son siège de député en 1958.

Les cendres de Pierre Mendès France ont été dispersées dans sa propriété de Louviers. Des voix s'élèvent aujourd'hui pour qu'il ait malgré cela les honneurs du Panthéon.



SEGREGATION SOCIALE

 


Ségrégation sociale : les prochaines étapes

par H16

Après moult rebondissements et pas mal d’opérette politicienne, ce qui était une théorie complotiste il y a un an a donc été voté en première lecture à l’Assemblée nationale le 6 janvier dernier : le projet de pass vaccinal est maintenant examiné par le Sénat qui, n’en doutons pas, va vaguement maugréer et le voter sans trop broncher. Les clowneries continuent donc.

Bien sûr, il y aura encore quelques étapes purement décoratives : ainsi, il y aura un deuxième vote à l’Assemblée lors du retour de la navette parlementaire, vote qu’on peut imaginer précédé de quelques débats et éclats de voix destinés à faire croire au peuple que la Chambre d’enregistrement sert à quelque chose ; il y aura bien sûr le détail juridique des remarques faites par le Conseil constitutionnel qui – pari osé – adoubera la mesure moyennant quelques remarques parfaitement dilatoires et aptes à illustrer le caractère complètement inutile de l’existence même de ce Conseil.

Il y aura quelques feuilles de choux qui s’interrogeront un peu sur les dangers de dérive d’une telle mesure, comme si la dérive n’était pas déjà là, depuis plus de six mois : l’un ou l’autre gratte-papier subventionné ira probablement se demander si, éventuellement, ce pass vaccinal ne va pas un chouilla trop loin, si tout ceci n’est pas un tantinet démesuré alors que la menace Omicron devient de plus en plus fantôme.

Dans le champ politique, certaines figures se lèveront pour expliquer – en étant raisonnablement dans le vrai – que tout ceci n’a pour but que d’enterrer tous les autres débats sur l’action gouvernementale et présidentielle à mesure que le « renouvellement » démocratique approche : depuis qu’on parle d’Omicron et de ce pass ségrégationniste, on ne parle plus du bilan absolument cataclysmique des finances publiques, du retour musclé de l’inflation, du  déficit commercial abyssal du pays, de la violence en hausse ou de la gestion consternante et surtout, de pire en pire, du système de soin que le reste du monde se refuse toujours à nous copier. Au fait, la réforme des retrai… Ah pardon. Oublions.

Et à la fin de cette agitation, la poussière législative et politique retombera et le pass vaccinal sera d’application.

Malheureusement, si ce déroulement est assez prévisible, la suite l’est aussi et elle n’est pas très réjouissante.

En effet, il va bien falloir que ce pass soit correctement mis en place, appliqué et que son absence d’usage dans les lieux imposés soit dûment sanctionné.

Cela va nécessiter par exemple la bonne collaboration des forces de police et de gendarmerie dont on sait qu’elles pourraient choisir de ne faire aucun zèle, voire de regarder ailleurs lorsque se commettent des infractions à cette ségrégation inique.

Cela va imposer qu’un petit noyau de citoyens correctement conscientisés (ceux-là, on les retrouvera toujours à quelqu’époque que ce soit, toujours prêts à aider les administrations) soit mis sur le qui-vive pour bien encadrer et suivre leurs concitoyens qui pourraient commettre une bévue sanitaire, voire faire un faux-pas. Ces belles âmes ne manqueront pas d’alerter les autorités lorsque des dérives seront observées.

Tout ceci ne se mettra pas en place sans une petite préparation indispensable à bien faire prendre conscience à tout le monde des enjeux essentiels de la situation.

On rappellera très certainement que les cadavres s’empilent dans les hôpitaux, débordés qu’ils le sont par ces vagues d’enrhumés en phase terminale. Aucune désorganisation, aucune fermeture de lit, aucune mise à pied de personnel soignant ne pourra surmonter cet afflux inédit de mourants et de subclaquants d’âge canonique. La presse se fera donc fort de nous marteler que la situation, désespérée, ne permet aucune marge de manœuvre.

On insistera aussi sur le caractère à la fois gratuit et pas du tout payé par la collectivité de ces vaccins miraculeux qui empêchent les formes graves de la maladie mêmes chez ceux qui en meurent. On rappellera à quel point il est devenu facile de rentrer dans le rang des seuls bons citoyens qui possèdent le pass vaccinal, tant les gestes moralement (mais pas financièrement) désintéressés de nos fiers personnels soignants sont simples et accessibles, tant les centres de picouse industrielle sont proches et ouverts.

Enfin, on va assister à un travail de fond, l’essence même du journalisme d’investigation lorsque toute la presse, toutes les télévisions et toutes les radios se feront fort de faire intervenir les plus grands experts de plateau, les plus fins diplômés de la parole gouvernementale pour se poser quelques questions absolument essentielles.

On commencera doucement par des questions sur le thème général « Est-il éthique d’emmerder les non-vaccinés ? »  pour reprendre le vocable hardi de notre sémillant président. De plateaux en débats, moyennant l’intervention d’un philosophe adoubé par le pouvoir, d’un professeur d’éthique renommé et possiblement décoré d’une Légion ou autre, voire un ex-ministre ou mieux encore, un éditorialiste ou politologue éminent, on se rendra assez vite compte que oui, il est non seulement éthique d’emmerder les non-vaccinés, mais carrément indispensable à la survie de notre société et ce d’autant plus qu’il deviendra tout aussi incontournable de faire ramper, aboyer, sauter ou faire marcher à cloche-pied les vaccinés sous peine de révocation de leur laisse électronique.

Ensuite, on devra inévitablement se poser la question de savoir si ces non-vaccinés ne représentent pas finalement cet ennemi, jusqu’alors invisible, qui nous avait plongé dans cette guerre déclaré par notre Président en mars 2020. Et les ennemis, c’est bien simple, on sait comment les gérer. On sait comment s’en débarrasser d’autant qu’à ce moment-là, on est même en droit de se poser la question – qui arrivera elle aussi dans les ondes, sur les plateaux et dans les rédactions – si cet ennemi est encore bien humain à proprement parler.

Or, dans les prochaines semaines, les prochains mois, la situation promet d’être particulièrement intéressante sur ces plateaux et dans ces débats puisqu’à mesure que les discours et les admonestations se feront plus virulentes, la pandémie, elle, continuera à marquer sa décroissance.

Ceux qui, actuellement, prennent ouvertement le parti de l’Occupant intérieur, qui choisissent progressivement mais inexorablement de retirer leurs droits puis leur nature même de citoyen (puis un jour d’humains ?) à ceux qui refusent ainsi de se fondre au collectif, ceux-là ont-ils bien conscience de ce qu’ils font, de ce vers quoi ils nous emmènent tous ?

Comprennent-ils bien leur responsabilité dans ce qui va arriver ?