mardi 25 mai 2021

 Mardi 25 mai

Aujourd'hui nous fêtons:  Sophie, Bède, Madeleine, Sophia, Gery, Sara.

Les Sophie n'ont rien à voir avec les petites filles sages que leur prénom laisse supposer. Elles agissent poussées par des forces que les autres ne peuvent pas comprendre ou jugent irrationnelles. Les Sophie sont capables d'un courage insoupçonné qui les pousse à rechercher les situations périlleuses, les excès.

C'est sa fête : Madeleine-Sophie

 Née dans une famille de vignerons de Joigny (Yonne) en 1779, Madeleine-Sophie Barat fonde la société du Sacré-Coeur pour l'éducation des jeunes filles de bonne famille. L'institution connaîtra un très rapide essor et contribuera à la reconquête religieuse dans la France post-révolutionnaire.

Dicton du jour: Pluie de saint Hugues (1er avril) à sainte Sophie, remplit granges et fournils.

Citation du jour: Chacun a son défaut, où toujours il revient.

La Fontaine.

La photo du jour:

Vincent Ghesquiere Photographie est à Valensole.


- Beaucoup la confonde avec la lavande mais c'est bien la sauge officinale qui est en fleur actuellement sur le plateau de Valensole



Dessin ou histoire du jour:

Un jour, un enfant rentre de l’école avec une lettre pour sa mère. Il lui dit : « Mon instituteur a demandé que je te donne cette lettre, à toi, uniquement à toi. »
Sa mère ouvre alors la lettre, la lit silencieusement, puis déborde de larmes…
Elle décide ensuite de lire la lettre à son fils :
« Votre fils est un génie. Cette école est trop petite pour lui et nous n’avons pas d’assez bons enseignants pour l’instruire. Veuillez le faire vous-même. »
La maman décide donc de prendre en charge son enfant.
Entre temps, son fils devient un scientifique de renom.
Il invente l’ampoule électrique, le télégraphe, le phonographe, la centrale électrique, la caméra, etc.
Après le décès de sa chère mère, alors qu’il fouille dans les vieux souvenirs de famille, il trouve une lettre pliée dans une boîte.
Il s’agit de la lettre qu’il avait donnée étant enfant à sa mère de la part de son instituteur.
Elle disait ceci :
« Votre fils est un cancre. Il est déficient. On détecte chez lui une maladie mentale. Nous n'autorisons plus votre fils à revenir à l’école. »
Cet enfant, c’était Thomas Edison, l’un des plus grands scientifiques, si ce n’est le plus talentueux, de son époque.
Il pleure pendant des heures et il ajoute ceci dans son journal :
«Thomas Edison était un enfant nul et déficient, qui, grâce a une mère héroïque, est devenu le génie du siècle. »
Voilà un bel exemple de ce qui est appelé l'effet Pygmalion à savoir que le regard que l'on porte sur un autre être humain influence sa réalité et son futur."

Les mémoires de Thomas Edison

Marchés du jour:

 «  LES MARCHES »

 

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES



A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

Le Labo de Frédo vous informe de ses nouveaux horaires jusqu'au 30 juin inclus
-du mercredi au dimanche :
Ouvert le midi et le soir sur place, en livraison ou à emporter
- fermé les Lundi et mardi

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus


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Restaurant Pizzeria LE BISTRONOMIQUE
2 Place de la Mairie 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00


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Des évènements lors d'un 25 mai:

1720 : Le retour de la peste à Marseille

Le 25 mai 1720, un navire, le Grand-Saint-Antoine, entre dans le port de Marseille. Il ramène de Syrie un passager clandestin, le bacille de la peste. En quelques mois, la ville de Marseille va perdre la moitié de ses 100.000 habitants.

Parmi les secouristes s'illustrent l'évêque Henri-François-Xavier de Belsunce de Castelmoron et le chevalier Nicolas Roze...

1846 : Évasion de Louis-Napoléon

Le 25 mai 1846, le prince Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, s'évade du fort de Ham, déguisé en ouvrier avec une solive sur l'épaule, après six ans de captivité pour cause de complot contre l'État. Deux ans plus tard, le révolutionnaire sera le premier président de la République française et cinq ans plus tard, il restaurera à son profit le titre d'empereur et règnera sous le nom de Napoléon III !

1857 : L'akkadien enfin déchiffré

Début 1857, la Royal Asiatic Society de Londres remet sous scellés aux Britanniques E. Hincks, W.H.F. Talbot, H.C. Rawlinson et au Français J. Oppert la copie d'une inscription en caractères cunéiformes du roi assyrien Tiglath-phalazar Ier, qui venait d'être découverte, afin qu'ils en réalisent une traduction chacun de leur côté. Le 25 mai 1857, une commission examine leurs travaux et déclare les traductions suffisamment concordantes pour que l'akkadien, langue de communication de la Mésopotamie du IVe au 1er millénaire av. J.-C., soit considéré comme enfin déchiffré.

25 mai 1941 : Le régime de Vichy inscrit la Fête des mères au calendrier

25 mai 1958

Charles de Gaulle est appelé à la présidence du conseil par René Coty, alors président de la République.
de gaulle et coty

Quelques mots sur...Sonia Rykiel

Sonia Rykiel, née le 25 mai 1930 à Paris, est une couturière française. Elle donne son nom à sa société, à sa marque et à ses boutiques. Connue pour être l’inventeuse de la « démode », elle milite pour la liberté de la femme contre les couturiers. Elle est aussi écrivain.
Après avoir travaillé pour la boutique Laura, Sonia Rykiel ouvre sa première boutique en mai 1968, au 6 de la rue de Grenelle à Paris.
Ses pull-overs utramoulants considérés plus tard comme sa création emblématique, lui valent le titre de « reine du tricot » par le magazine américain Women's Wear Daily cette même année.
Cependant outre le pull-over, on lui doit aussi la création des coutures à l’envers, le « pas d’ourlet » et le « pas doublé ». On trouve également certains éléments « refrains » dans ses collections tels que le noir, les rayures, les strass, la maille et les inscriptions.
Elle est également à l'origine du phénomène qu’on appellera « la démode » et qui sera pour elle une philosophie. Pour elle, les femmes doivent savoir adapter la mode des créateurs à ce qu’elles sont plutôt que de suivre les diktats des grands couturiers.
Ses créations sont associées à l’image d’une Parisienne « féminine, raffinée, sexy et indépendante ».
Elle œuvrera donc pour la libération de la femme à travers ...

ELOGE DU SAUCISSON

 


Éloge du saucisson

Un champion qui résiste aux mesures sanitaires
Emmanuel Tresmontant


Il y a trois mois, Jean Castex expliquait qu’il fallait «contrer l’effet apéro» en instaurant un couvre-feu à 18 h. La guerre victorieuse contre le Covid, ce «virus social», était à ce prix. Un champion bénéficie paradoxalement de cette mesure: le saucisson !

C’est ainsi, qui dit apéro dit…  saucisson ! Et c’est un fait : les bons fabricants de saucisson ne parviennent plus à répondre à la demande, certains d’entre eux doivent même embaucher. En pleine pandémie, l’apéro deviendrait-il une stratégie de survie ? Le sauciflard, joyau de nos campagnes posé sur la planche, entre le couteau, le fromage, le pain et la bouteille de vin, pourrait nous aider à tenir comme Clemenceau sur sa canne dans les tranchées.

Au village de Zevacu, en plein maquis, la jeune Noellie Andreucci fabrique des saucissons d’exception à partir d’authentiques cochons corses. Comme l’hiver était humide, cette année, elle a dû faire du feu de bois pour les sécher, d’où leur agréable petit goût de fumé… © Noellie Andreucci

C’est Rabelais qui aurait fait entrer le mot, d’origine italienne, dans la langue française, en 1546. Comme pour le vin, il existe une civilisation du saucisson dont les origines remontent aux Grecs et aux Romains. Ils savaient l’art de conserver les viandes grâce au sel. Au fil des siècles, cette civilisation s’est développée en Italie, en France, en Espagne et au Portugal, mais aussi en Suisse, en Pologne, en Hongrie et même, plus récemment, en Australie et en Californie.

Le saucisson a une Académie à son nom

Pour faire rayonner et défendre un savoir-faire ancestral, l’Académie du saucisson a été créée en 2017 par René-Louis Thomas, ancien journaliste au Provençal et au Progrès de Lyon. Plus sympathique que l’Académie des Césars, cette association regroupe d’éminents cuisiniers, vignerons, écrivains et scientifiques, bien décidés à sauver un patrimoine de plus en plus menacé par l’industrie agroalimentaire. Avant la pandémie, cette académie s’était illustrée en organisant à Vanosc, en Ardèche, le premier concours de dégustation des meilleurs saucissons du monde : le « Mondial Rabelais ». Le temps d’un week-end, plus de 13 000 personnes, venues de 12 pays différents, s’y étaient retrouvées et plus d’une centaine de saucissons, préalablement sélectionnés, avaient été dégustés à l’aveugle par un jury d’experts.

Fruit d’une véritable « initiative citoyenne » (expression ô combien galvaudée) le « Mondial Rabelais » est le seul concours à avoir entrepris en amont, et de façon totalement indépendante, un travail d’enquête extrêmement pointu visant à établir la traçabilité des saucissons : race des cochons, alimentation, élevage, abattage, transformation, maturation, utilisation ou pas d’additifs, etc. Les industriels qui ne répondaient pas à ce cahier des charges ont été mis sur la touche illico presto.

Un produit d’exception…

Le parrain de l’Académie du saucisson n’est autre que Régis Marcon, chef trois étoiles. Pour ce fils de paysans auvergnats, dont le restaurant est situé à Saint-Bonnet-le-Froid, entre l’Auvergne et l’Ardèche, le saucisson est un produit aussi noble que le caviar. Il est, du reste, le seul grand chef français à avoir consacré cette charcuterie en l’intégrant à des plats de facture gastronomique, comme sa lotte rôtie piquée au saucisson de pays, aux fèves fraîches et à la sarriette. Il n’en fait pas mystère : « Quand je pars en voyage, je mets toujours un saucisson de chez moi dans ma valise, pour l’offrir. Je le tranche très fin, ça se déguste comme du chocolat grand cru. »

… avec des savoir-faire bien précis

En France comme ailleurs, il existe deux types de saucissons : le sec et le cuit. Pour le sec, ce qui donne tout son goût, outre, bien sûr, la qualité de la viande, c’est la fleur, ainsi que nous l’explique Gaëtan Duculty, ultime descendant d’une dynastie de charcutiers vivant depuis 1816 à La Terrasse-sur-Dorlay, village du parc régional du Pilat, en Auvergne : « Mes porcs de race Duroc vivent en plein air et dans la forêt. Leur viande est persillée. J’utilise la partie noble, située sur l’épaule. Dans mes saucissons, il y a 84 % de viande et 16 % de gras, alors que dans l’industrie il n’y a que 65 % de viande, car le gras coûte moins cher… Après avoir haché gros, je mets du sel, du sucre, de l’ail et du poivre et j’embosse dans un boyau naturel. Mes saucissons vont maturer seize semaines à l’air froid et sec de la montagne, sur des barres en bois, d’où l’apparition de la fleur, moisissure noble qui les sèche et leur donne tout leur goût. » Inutile de dire que, pour que cette fleur se développe, il faut un milieu sain et naturel, non aseptisé à l’eau de Javel !

Le processus est le même chez la jeune Noellie Andreucci, 27 ans, qui s’est fait connaître en remportant trois médailles d’or pour ses saucissons corses au Mondial Rabelais. Fille d’agriculteurs, elle élève ses porcs noirs autochtones de race nustrale dans la montagne, à quarante-cinq minutes d’Ajaccio. Petits de taille et caractérisés par leur croissance lente, ils atteignent à peine 120 kilos au bout de deux ans et se nourrissent de châtaignes, de glands, d’orge et de luzerne. Leur viande est grasse avec un goût de noisette. Avec son compagnon, ils découpent eux-mêmes leurs cochons après l’abattage et affinent leurs saucissons à l’air libre pendant l’hiver. Tendres et secs, avec une couleur rose foncé, ils ont un goût fleuri, subtil et un peu fumé. Peut-être le meilleur saucisson de France…

Noellie Andreucci

L’ennemi mortel du saucisson, ce sont les bactéries pathogènes du type Clostridium botulinum, Listeria et Salmonella qui sécrètent la toxine botulique très dangereuse. Pour les éliminer, on a toujours eu recours au sel et au salpêtre. Mais depuis un demi-siècle, l’industrie alimentaire emploie des conservateurs autorisés, comme le nitrite de sodium (E250) et le nitrite de potassium (E249) qui sont des « assurances-vie ». Depuis le début des années 1990, des études scientifiques sont menées afin de déterminer si ces additifs ne favoriseraient pas l’apparition du cancer colorectal, d’où l’opprobre qui frappe le saucisson, malgré le fait que les bons charcutiers ont réduit de 40 % les doses d’additifs. Les artisans d’exception s’efforcent pour leur part d’employer uniquement du sel, de l’ail, des épices et même le vin pour enrayer la prolifération des bactéries. Certains chercheurs ont, au cours de leurs travaux, démontré le bien-fondé d’un vieux truc de paysans bretons qui consiste à boire, après avoir mangé de la charcuterie, un verre de lait ribot : ce lait fermenté aiderait à éliminer les résidus de nitrites… À la bonne vôtre !

www.maison-duculty.fr

www.auberge-u-taravu.com