mardi 1 février 2022

 mardi 01 février


Aujourd'hui nous fêtons:  Ella, Veridiana, Brigitte, Connor.

Les Ella sont fières et droites. Studieuses et énergiques, elles réussissent. Mais ces femmes franches et directes sont aussi douées d'un sens aigu de l'observation et d'une clairvoyance étonnante. Elles mettent généralement ces qualités au service des autres, qu'elles s'efforcent de comprendre.

C'est sa fête : Ella

l'abbaye de LaycockElla fut l'épouse de Guillaume Longue-Épée, demi-frère du roi Richard Cœur de Lion (la mère de ce Guillaume n'était autre que la célèbre Rosamonde de Woodstock, maîtresse du roi Henri II).

Ella entraîna son mari sur la voie de la vertu. Devenue veuve, elle fonda l'abbaye de Laycock avant de s'éteindre en 1261.

Dicton du jour: La veille de la Chandeleur, l'hiver se passe ou prend vigueur.

Citation du jour: Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs.

Nicolas Boileau-Despréaux

La photo du jour par Doriane:



Dessin ou histoire du jour:




A la une du Parisien:

 Le plein-emploi est-il possible ? La question a irrigué de nombreuses campagnes présidentielles. Pour la première fois, les candidats n’en font plus l’un de leurs slogans alors que la France n’a jamais été aussi près du butExplications.

● Les «excuses» de Nordahl Lelandais. Le procès de celui qui est accusé du meurtre de la petite Maëlys, en 2017, s’est ouvert hier à Grenoble. Lelandais a de nouveau soutenu qu’il n’avait pas eu l’intention de tuer la fillette de 8 ans, et a «présenté ses excuses» à la famille. L'audience se poursuit avec l’examen de sa personnalité. 

● Une école juive orthodoxe dans le viseur des autorités.
 Seize responsables d’une école juive ultra-rigoriste basée en Seine-et-Marne ont été placés en garde à vue hier matin. Ils sont suspectés de mauvais traitements sur les élèves, qui vivaient dans des conditions de très grande insalubrité.

● Des péages plus chers. À compter de ce mardi, les sociétés d’autoroutes augmentent leurs tarifs de 2% en moyenne, après une augmentation de 0,44% début 2021. Mais, comme chaque année, certains tronçons domicile-travail sont épargnés.

● Le PSG éliminé en Coupe de France. 
L'OM s'attendait sûrement à retrouver son grand rival parisien en quart de finale, mais c'est bien l'OGC Nice qui recevra les Marseillais au prochain tour ! Les joueurs de Christophe Galtier ont battu les Parisiens hier soir aux tirs au but (0-0, 6-5 aux t.a.b) au Parc des Princes. Le jeune Xavi Simons a raté le dernier tir de la séance.

Marchés du jour:

LE MARDI LE MARCHE EST A

AIGUINES

FIGANIERES

LORGUES




Activités:

Les activités sont indiquées à titre d'information. Compte tenu des nombreuses annulations encore constatées , nous vous conseillons de vérifier le maintien avant de vous engager.


Des évènements lors d'un 01 février:

1er février 1879: La Marseillaise devient officiellement l’hymne national français.

Le 1er février 1879 la Marseillaise est choisie par l’Assemblée Nationale puis il devient hymne national français par décret le 14 février 1879.

La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française adopté par la France comme hymne national, une première fois par la Convention pendant neuf ans du  jusqu'à l'Empire en 1804, puis à partir de 1879 sous la Troisième République.

Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle sous le titre de Chant de guerre pour l'armée du Rhin en 1792 pour l'armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l'invasion étrangère.

La Marseillaise est décrétée chant national le  (26 messidor an III) par la Convention, à l'initiative du Comité de salut public. Concurrencée sous l’Empire par le Chant du départ, puis abandonnée pendant la Restauration, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieuses qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle. Mais Louis-Philippe impose La Parisienne, chant plus modéré. La Marseillaise est de nouveau interdite dans les lieux publics sous le second Empire.

La IIIe République en fait l'hymne national le  et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution.

Le , les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

Pendant la période du régime de Vichy, elle est remplacée par le chant Maréchal, nous voilà !. En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du .

Son caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946 par la IVe République, et en 1958 — par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.

Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel. Selon Guillaume Mazeau, la motivation était aussi « qu'elle ressemble moins à une marche militaire ».


1er février 1898 : Invention des « intellectuels »

Maurice Barrès (19 août 1862, Charmes ; 4 décembre 1923, Neuilly-sur-Seine)Le mot « intellectuels », indissociable de la culture politique française depuis le XIXe siècle, apparaît pour la première fois - de façon péjorative - sous la plume de l'écrivain Maurice Barrès, trois semaines après la publication de « J'Accuse » d'Émile Zola dans L'Aurore.

Dans Le Journal du 1er février 1898, dans une chronique intitulée « Le manifeste des intellectuels », le polémiste de la droite nationaliste s'en prend aux « pétitionnaires » qui ont fait irruption dans la vie publique en considérant qu’il était de leur devoir de prendre parti contre l'injustice faite à Dreyfus : « Rien n’est pire que ces bandes de demi-intellectuels (…) Tous ces aristocrates de la pensée tiennent à affirmer qu’ils ne pensent pas comme la vile foule (…). Ces prétendus intellectuels sont un déchet fatal dans l’effort tenté par la société pour créer une élite (…). Au résumé, les juifs et les protestants mis à part, la liste dite des intellectuels est faite d’une majorité de nigauds et puis d’étrangers et enfin de quelques bons Français comme Anatole France et comme certains jeunes socialistes que le régime parlementaire irrite et qui cherchent la plus courte voie révolutionnaire. »




1er février 1899: Le brevet de l’aspirine, ainsi que la marque Aspirin, sont déposés par la société Bayer, il arrivera en France en 1908.

publicité pour l'aspirine Bayer en 1917


1er février 1923: Le gouvernement allemand dévalue le mark, il en faut désormais 45 500 pour un dollar, contre 192 un an auparavant.

mark

1er février 1944 : Création des FFI

Le 1er février 1944, le Comité français de libération nationale regroupe sous le nom de Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I. ou FFI) tous les mouvements de résistance qui combattent l'occupant allemand sur le sol national. L'objectif est de coordonner leurs actions en vue du débarquement allié sur les côtes françaises, que chacun sait imminent...

1er février 1954 : Appel de l'abbé Pierre

Le 1er février 1954, lors d'un hiver désastreux qui a occasionné de grandes souffrances parmi les sans-abri de France, l'abbé Pierre lance un appel pathétique sur les ondes et dans les journaux : « Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir gelée, cette nuit, à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée... » Les Français se mobilisent.

C'est le début d'un immense mouvement charitable, l'« insurrection de la bonté ». Il va conduire le gouvernement à intensifier ses efforts pour la construction de nouveaux logements.

1er février 1979 : Retour de Khomeyni à Téhéran

Le 1er février 1979, l'ayatollah Ruhollah Khomeyni (on écrit aussi Khomeiny ou Khomeini) rentre triomphalement à Téhéran (Iran) après un exil de plusieurs mois à Neauphle-le-Château et la fuite du chah.

L'avènement, sous l'égide de ce chef religieux chiite, d'une république islamique fondée sur l'application stricte de la shari'a, la loi du Prophète, va provoquer un regain d'activisme religieux dans l'ensemble du monde musulman.

1 er février 1966: Mort de Buster Keaton

4 octobre 1896 à Pickway (Kansas, États-Unis) - 1er février 1966 à Hollywood (Californie, États-Unis)

Buster Keaton, l'acteur comique « qui ne rit jamais », rival de Charlie Chaplin et des Marx Brothers, s'est illustré au temps du cinéma muet dans Le caméraman et Le mécano de la General.

1er février 2000: Entrée en vigueur en France des 35 heures pour les entreprises de plus de 20 salariés.



LES CAMIONNEURS CANADIENS

 



Il faut suivre les camionneurs canadiens

par H16


Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.

Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».

On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.

Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une pardon deux pardon trois oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.

Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiots – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.

Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.

Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.

Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :

Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.

On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records  et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :

Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent  clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?

Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.

Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid , s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.

Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.

H16